Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 novembre 2001 2 06 /11 /novembre /2001 06:13

De :  ARN

Date :  Mardi 6, Novembre 2001  6:13

Objet :  Deux-z-inédits Zid'ânes ; - o ))

 

Bonjour The Bath and sea,

 

***en avant-première, un p'tit "texte-réflexe"...( de conservation

???!!! )

 

"A la bonne heure...

 

Est-ce Le Bonheur

est-ce simple Joie

Ma foi je n'en sais rien

D'entendre fréquentes fois

Bébé et sa mère

dans la m'aime clairière

du quotidien

Rire aux éclats...

 

ARN 01-11-2001 "

 

                                       ***********************

 

....et en avant seconde...

 

                                       ************************

 

PROLOGUE

 

Les nouveaux couples vont-ils fonder un monde nouveau ou se c_fondre

dans l'ancien ?

***Cet espoir provisoire à chaque géné-ration (?) va-t-il encore une

fois devenir illusoire comportement de passoire passéiste ?

***Les psy-soc de tous les pays se sont-ils bien penchés sur le problème

au point d'en attraper des courbatures?

... de méninges ou de standinge?

***Cette grave question pleine d'ambition serait-elle du cercle la

quadrature ?

 

 

**********************

 

Petits tableaux territoriaux : variations sur les moments d'un

couple....

 

     " Tu seras architecte, ma fille !" avait décrété la maman

d'Hildegaard, née d'un père peintre allemand et d'une mère algérienne

évoluée. Hildegaard s'était adaptée sans broncher à la volition

maternelle. Elle avait simplement décidé au fond d'elle-même de devenir

architecte d'intérieur, un voeu qui n'avait pas encore donné le moindre

signe d'extériorisation dans sa réalisation, deux ans après sa

soutenance. Circonstances exténuantes : pas mal de tribulations

depuis dans sa vie de jeune fille de bonne famille...

 

 

************************

 

    Aussi, quand son compagnon Henri hérita quasi-miraculeusement d'une

maison bien agréable à habiter, ma foi, Hildegaard s'en donna-t-elle à

coeur joie dans toutes les expérimentations d'inter-rieur possibles et

imaginables, y faisant allègrement participer leur bébé récent. Henri

devint en quelques semaines le témoin parfois amusé, souvent médusé,

d'une véritable valse des objets vers une meilleure adéquation avec le

nouveau lieu de vie que leur avait dévolu la

provi-danse céleste.

 

   Son embryon de bureau pré-installé dans la mezzanine fut lestement

démantelé pour être incorporé à l'un des flancs du séjour: bonjour le

calme et la tranquillité pour plancher sur ses dossiers..ou rêvasser à

quelque poème-jeu-thème.

Henri se dit qu'il profiterait d'une prochaine pulsion mi-grattoir de

son archiprêtresse d'intérieur pour regagner ses pénates à peine

ébauchées.

 

   Hildegaard, par contre, prit toutes ses paperasses - qui commençaient

à s'amonceler en quelques collines brouillonnes - ses "livres d'archi",

ses quelques bibelots...vira plusieurs dizaines de cassettes video -

également rapatriées dans le séjour - et se tissa un "petit coin bien à

elle"...dans la chambre de bébé...

N.d.l.r. elle avait déjà "occupé" toute une pièce au premier, en guise

d'atelier...en grève illimitée pour l'instant..; - o )

 

   La salle de bain, le garage et la cuisine - sans oublier les WC,

certes modestes et peu habitables  - furent longtemps épargnés par cette

tornade architecturâle d'intérieur qui pouvait pour la toute première

fois s'exprimer dans l'existence d'Hildegaard, mais...

   Elle réceptionna bientôt une cuisinière "tout électrique". Henri

penchait comme à son habitude pour la mixité, mais Hildegaard avait opté

pour l'électricité: "C'est plus moderne!". Dans la pièce ad hoc, assez

petite et non aménagée, pour que Bébé ne se brûle point avec la porte du

four, Hildegaard avait positionné devant - et perpendiculaire au mur -

un horrible petit meuble mélaminé blanc jauni par les années du plus bel

effet inesthétique et particulièrement propice à se cogner dedans

pratiquement à chaque tentative de circulation dans la cuisine ainsi

encombrée. Aucune solution en vue pour Henri, qui n'avait pas la moindre

idée, à l'heure où l'observateur écrit ces lignes, d'une quelconque

transmutation pour l'écueil de ce récif mobilier, "un pic, un

promontoire, que dis-je, une péninsule" dans ce qui fut pendant quelques

mois une gentille cuisine insulaire comme tout le monde...

 

   Etait-ce le fort ascendant Cancer de son tropique du

Capricorne?...dans cette maison, Henri, ayant bien bourlingué,

commençait à ressentir certaines démangeaisons d'ancrage, peut-être même

d'enracinement...voulait-il encore grandir?...Hildegaard, elle,

éprouvait semble-t-il quelque difficulté à investir pleinement le

territoire de la chambre... con-jugale, un terme qui à lui seul

hérissait manifestement son tempérament...

 

 

**********************

 

   Après avoir tergiversé plusieurs semaines, quelques magasins et

plusieurs cata-logues entre l'armoire, plus logeable, et la commode,

plus pratique, à trois ou quatre tiroirs, à deux ou trois portes, avec

ou sans penderie, avec ou sans miroir, en plan taille ou de pied en

cape...à la CANiF ou à Mobirama...pour ranger surtout ses vêtements, peu

nombreux il est vrai - elle n'avait rien d'une fana de la garde-robe -

Hildegaard fit au final l'acquisition, pour enfermer aussi tous ses

trèsors, et pour unique objet de son rangement, comme meuble

honorable...d'une malle initiatique très ordinaire...

 

 

FiN... du premier épisode

 

ARN septembre 2001

 

 

************************

 

Résumé de l'épisode et du non-dit précédents :

 

...manifestement, Hildegaard bouge les meubles pour tromper son

immobilisme et son ennui.  Elle ne trompe plus guère qu'elle-même et sa

peur de confronter son univers intérieur et le monde extérieur en

cherchant tout bonnement du

travail...

   Henri, lui, commence à se demander s'il ne vaudrait pas mieux, encore

une fois, repousser les échéances, dans l'intérêt de Bébé au moins...

   Les spécialistes ont en effet observé que les grands bébés sont très

attachés à leur entourage, en particulier entre six et dix-huit

mois...donc qu'il est peu recommandé de modifier leur environnement

affectif durant cette période...ce qui donnerait à Hildegaard encore

trois saisons de répit - un hiver, un printemps, un été - pour se

préparer à affronter ses peurs intérieures....

    N.d.l.r.en attendant plus de communication de part et d'autre -

L'Ouf story oblige...- les coups de torchon se multiplient sur le

théâtre territorial des opérations...

 

 

 

***********************************

 

Petits tableaux territoriaux : variations sur les moments d'un

couple....

 

                     Deuxième épisode

 

...Pourtant, comme par miracle, l'écueil du récif de la cuisine est

rentré dans son rang....bien rangé contre le mur qui lui tendait les

bras - enfin...façon d'écrire...les murs ont des oreilles, c'est bien

connu, mais les  bras, c'est moins su...-

   Une axiome-à-tics ancienne refait surface du côté de la chambre à

coucher con-jugale, et deux conflits locaux avec risques de dommages

collatéraux se font jour entre la mezzanine et le séjour.

   La malle n'est décidément pas commode pour le rangement des

vêtements...et celui de la chambre imite dignement et quotidiennement

par son fourbi celui d'un très honorable gourbi; une assemblée maréchale

du management décisionnel s'impose à court terme pour rester en bons

termes sur ce point capiteux.

   Le plus grand bouleversement géostratégique du moment a cependant

lieu du côté de la mezzanine:

Après l'acquisition d'un tabouret à vis d'architecte, gris bleu assorti

tout à fait par hasard au coloris de la lampe de bureau d'architecte,

Hildegaard a émis une réquisition envers la table de massage qui n'en

peut mais - deux panneaux mélo-aminés et deux tréteaux idoines - et elle

l'a magiquement rebaptisée "ma table d'architecte"...au diable les

massages, vive le message !...

    Tous comptes faits et débités, Henri n'aurait émis aucun signal de

détresse et ressenti aucun stress...si cette table magique ne s'était

imposée - avec une concertation en mode (très) mineur - dans la

mezzanine et dans le dos de son bureau tout-récent-tout-beau, en hêtre

massif soldé parce que rayé sous le sous-main....laissant ainsi un grand

vide

- cette table ayant dérivé dans la mezzanine - en plein milieu de la

pièce hypothétique bureau d'architecte d'intérieur domestique...

     Pour se faire un peu d'air, Henri envisagea alors de mettre en

service la seconde salle d'eau à l'étage, celle du rez-de-chaussée

serait dédiée à Maman et Bébé...Un raid à Choserama s'imposait, d'autant

plus qu'il y avait des bons d'achat ce jeudi 1er novembre, sans doute

pour vendre autre chose que des chrysanthèmes...et des

citrouilles...

 Issue encore incertaine d'ailleurs dans le rude combat entre les

six-trouilles et les chrysanthèmes pour gagner des parts de

supermarché...

  Toujours est-il que la liste s'allongeait pour domestiquer leur

intérieur d'architecte:

      Commode pour compléter la malle, rideau de douche et "petit

meuble" de rangement, au moins pour le rasoir, le shampoing et la brosse

à dents...sans oublier la table basse pour le séjour, actuellement

monopolisé par Bébé jusqu'à 85 cm de hauteur environ...seul espoir de

garder le contact avec le monde des vivants non-travaillants ( ou hors

boulot ) pour un p'tit apéro...sans oublier - encore moins! - l'Ampoule

du marchand...

...ah, l'ampoule...comme une icone d'écran dans un p'tit coin derrière

le front d'Henri...car sur ces entrefaits, un nouvel abcès avait gonflé

au niveau du séjour, sous l'angle de l'éclairage. Grave conflit de

lumière: Hildegaard avait un besoin urgent d'une ampoule pour la lampe

de bureau d'architecte pour son "coin" d'architecte, qui occupait

désormais d'autorité d'architecte entre les deux tiers et les trois

quarts de la mezzanine d'architecte - Henri commençait à se sentir comme

un peu architectosé...- or, en plus du lampe-adhère hallucinogène, le

séjour employait également deux ampoules à vis, l'une en marche, l'autre

en panne...de douille probablement, ni Henri, ni Hildegaard n'avait

approfondi la cas-rance.

...Hildegaard dévissa bien sûr celle qui fonctionnait et se l'appropria

d'emblée pour le salut de l'architecture...prétextant qu'on utilisait

toujours le lampadaire, ce qui était assez proche de la réalité des

faits. Henri avait un faible pour l'éclairage indirect procuré par

l'engin sur pied, alors que la lumière plus crue de l'applique ne

l'inspirait guère....

...Seul inconvénient de ce dispositif génial mais un peu carencé en

ampoules: il fallait aller à quatre pattes entre les tréteaux du plan

multimédia - qui encombrait généreusement tout un flanc du séjour...mais

ça, c'était un choix d'Henri - pour atteindre ainsi dans l'obscurité le

variateur du lent-pas-d'air afin que la lumière soit...

   Henri sur son quant-à-soi prit un siège et, comme Cinna fermement

invité par Auguste, descendit profondément en lui-même...cinquième ou

sixième sous-partage, presque dans les parkinges de ses méninges

surménagées..

....la marche en avant de sa réflexion reprit une certaine rigueur plus

vigoureuse...lui semblait-il...

   L'achat d'UNE ampoule sur le marché, chez le marchand ou dans un

rayon de supermarché devrait permettre de mettre en marche une solution

de remédiation à ce grave blème, évidant l'abcès naissant mais non

turgescent...sans aller jusqu'à l'incisive incision décisive, toujours

plus doloreuse, même sous anesthésie territoriale...

 

 

FiN.... du 2ème épisode

 

ARN novembre 2001

Partager cet article
Repost0

commentaires