Sectes, patamédecines et pseudosciences
- à la base on trouve souvent un homme ou un quasi-dieu
Sectes, patamédecines et pseudosciences s’entendent donc comme larrons en foire ou lardons en frisée. C’est un peu la métaphore de l’œuf et de la poule, mais dans tous les cas de figure ces pratiques hautement toxiques peuvent déboucher sur des drames mal recensés car personne ne se vante de s’être fait rouler dans la farine par des gourous promettant le Nirvana.- on se réfère à un événement non prouvé ou non validé scientifiquement (impossible à reproduire) dans lequel l’homme de référence évoqué précédemment est impliqué.
- en guise de preuve, on raconte des anecdotes dont l’ancienneté rend souvent la vérification impossible, ce qui, paradoxalement, renforce leur crédibilité ;
- on a recourt aux « produits naturels » (bonjour l’amanite phalloïde et le curare !) ;
- l’approche est toujours de type holistique, ce qui permet d’amalgamer boyaux de la tête et boyaux du ventre ;
- on recourt aussi très souvent à la privation alimentaire via des « régimes » farfelues, voire des jeûnes sévères ;
- on profite de la douleur ou du désarroi de son prochain pour recruter ou pour leur vendre sa camelote idéologique ou concrète, voire en prétendant guérir ;
- les adeptes semblent parfois très ouverts (faut bien recruter !) mais sitôt que l’argumentation des opposants les gênent ils se posent en victimes persécutées et fuient systématiquement les débats dans lesquels leur point de vue risque d’être aussi solide qu’un château de sable un jour de tsunami ;
- dans les deux cas, la recherche de la pureté physique et mentale et de pensées positives représente l’essentiel de la quête.
Michel Tournon
Quelques sites dignes d'intérêt :
Vigi-sectes
Médecines alternatives marginales