9 juillet 2006
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N'ayant pas trouvé de poème de Victor Hugo écrit un 9 juillet, je vous
propose celui-ci écrit en juillet 1851 ( sans mention du jour ) :
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LES QUATRE VENTS DE L'ESPRIT
LE LIVRE SATIRIQUE - LE SIECLE
IX - SE LAISSER CALOMNIER
Quoi, frère, tu frémis parce qu'on te déchire !
Tu ne connais donc pas la force du sourire !
Quand tu te vois honni, hué, sifflé, raillé,
Par des faquins à l'âme obscure, au nom souillé,
Qui firent cent métiers et jouèrent cent rôles,
Tu prends trop de souci des choses que ces drôles
Disent de toi. Ton front s'assombrit ; tu t'émeus
Des sottises d'un tas de cuistres venimeux,
Regarde-moi. -- Je suis seul, debout sur la scène,
On m'insulte, je ris de leur rage malsaine
Et je vais ! car mon coeur dans cet âpre chemin
Sent aujourd'hui l'honneur et la gloire demain.
Victor Hugo - Paris, juillet 1851
propose celui-ci écrit en juillet 1851 ( sans mention du jour ) :
+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+
LES QUATRE VENTS DE L'ESPRIT
LE LIVRE SATIRIQUE - LE SIECLE
IX - SE LAISSER CALOMNIER
Quoi, frère, tu frémis parce qu'on te déchire !
Tu ne connais donc pas la force du sourire !
Quand tu te vois honni, hué, sifflé, raillé,
Par des faquins à l'âme obscure, au nom souillé,
Qui firent cent métiers et jouèrent cent rôles,
Tu prends trop de souci des choses que ces drôles
Disent de toi. Ton front s'assombrit ; tu t'émeus
Des sottises d'un tas de cuistres venimeux,
Regarde-moi. -- Je suis seul, debout sur la scène,
On m'insulte, je ris de leur rage malsaine
Et je vais ! car mon coeur dans cet âpre chemin
Sent aujourd'hui l'honneur et la gloire demain.
Victor Hugo - Paris, juillet 1851