De : Gé
Date : Lundi 30, Avril 2001 14:47
Objet : et ben ça chaume pas...
de retour du bord de la mer, j'vois ben que moultes messages se sont
accumulés dans une de mes bals concernant ce fameux cirque, de la loi de
Murphy (eddy-thé), loi noire par excellence, qui me fait penser un peu à
l'entropie ou l'antalpie (doit y avoir un h, pas du hach, quelque part dans
l'anthalpie: pas le temps de chercher dans le dico, souvenirs-souvenirs donc
de thermo-dynamique, pas celle où l'on insuffle le café ou le gin mais celle
de mes jeunes années de chimiste)et puis les autres blagues à tire sur le
rideau, les limiers d'Eric, ainsi que touti quanti, la famille, le père, la
mer, les vagues, l'odeur du varech, ça y est je reviens à mes vacances au
bord de l'océan.
Et une situation rigolote, pas les mots, cette fois-ci, mais une situation
tout simplment. Saltimbanque, nomade invétéré, ma petite famille et
moaaaaaâââââââââââââ-même pour parodier ce cher vieux (hélas comme le temps
pax, mais ça c'est une autre un peu trop vieille , on dit parfois,
é(attention)-culé, c'est sûûûûûûûûûûûûr (avé l'accent suiise) sur
listecoleetmonté ça passerait pas, donc, ma petite famille et moi-même nous
sommes joints aux trois ou quatre autres nomades (campeurs) sur un terrain
qui normalement peut en contenir 300 (installations): système autogéré et
tout, quoi, j'ai pu tout de même lire les bulletins météo (qui était ce
qu'elle était) sur le poste de gestion du camp. 4 installations sur une
telle surface, ça laisse de l'espace, pour écouter le vent s'engouffrer ou
la pluie tinter sur le toit.
Le rigolot de l'histoire alors: se fait attendre.
Et ben v'la ti pas qu'un vendredi à 11h du mat, le vendredi d'avant le we du
1er mai, un tracteur entre sur le terrain pour venir tondre la pelouse selon
les consignes de l'organisation: une fois à la fin de chaque mois de mars et
d'avril pour les vacances et les we. Y avait plein de place vide, sans
personne. Et ben non, c'brave homme juché sur son tracteur est venu tondre
la pelouse (en laissant plein de mottes d'herbes) autour d'une petite
caravane esseulée sur une parcelle, transformant la terre en vérirable
bourbier et projetant moultes brindilles humides sur l'auvent de
l'installation.
Après moultes réflexions, et même interventions directes, car autogérée,
nous sommes tous les "chefs", il a tout de même compris (le lendemain
seulement) qu'il pouvait aller tondre ailleurs, un peu plus loin.
A la réfléxion, c'était pitête du chaume qui l'avait fumé.
Gé