Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 22 novembre, mais sans mention de l'année :
+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+
LES CHATIMENTS
LIVRE DEUXIEME - L'ORDRE EST RETABLI
IV
Ô soleil, ô face divine,
Fleurs sauvages de la ravine,
Grottes où l’on entend des voix,
Parfums que sous l’herbe on devine,
Ô ronces farouches des bois,
Monts sacrés, hauts comme l’exemple,
Blancs comme le fronton d’un temple,
Vieux rocs, chêne des ans vainqueur,
Dont je sens, quand je vous contemple,
L’âme éparse entrer dans mon cœur,
Ô vierge forêt, source pure,
Lac limpide que l’ombre azure,
Eau chaste où le ciel resplendit,
Conscience de la nature,
Que pensez-vous de ce bandit ?
Victor Hugo - Jersey, 22 novembre