3 mai 2007
4
03
/05
/mai
/2007
17:15
Viol de nuit
Suite au viol récent d’une policière, la proposition de Ségolène Royal de faire accompagner chaque policière chez elle à la fin de la journée m’a inspiré certaines réflexions…
Si c’est un collègue masculin qui la raccompagne, ne va-t-il pas en profiter pour la violer et accuser le délinquant qui se tenait derrière la palissade et qui n’a pas osé intervenir ? Et si le délinquant est bisexuel, ne va-t-il violer à la fois la policière et le policier accompagnateur ? Sans compter que si le policier est gay, il peut profiter du viol de la policière par le délinquant pour violer le délinquant façon Ripolin’ brothers et dire qu’il ne s’est rien passé.
Si c’est une collègue qui la raccompagne, qui va raccompagner cette policière chez elle lorsqu’elle reviendra au commissariat ? Ne va-t-on pas assister à un va-et-vient continuel des deux femmes entre le commissariat et leur domicile jusqu’à épuisement total sur le trottoir, facilitant de la sorte un double viol par le délinquant qui n’en demandait pas tant ?
Et si la policière accompagnatrice est homosexuelle et se jette sur sa collègue ? Et si l’accompagnatrice est nymphomane et se jette sur le délinquant pour le violer en laissant la policière sans surveillance, au risque qu’elle se fasse violer 100 mètres plus loin par un autre délinquant ?
En fait, le cas de figure qui pose le moins de problème, c’est lorsque la femme policière est homosexuelle, raccompagnée par un collègue masculin gay lorsque le délinquant est aussi gay : pendant que les deux hommes s’occupent ensemble, la femme regagne son domicile. Si la femme n’est pas homosexuelle, ça ne change pas grand-chose mais elle peut rester pour se repaître du spectacle et être agressée par surprise par le frère du premier délinquant qui était venu le chercher car il doit rentrer à la maison pour le dîner : le soufflé au fromage, ça n’attend pas !
En conclusion, il faudrait demander impérativement l’orientation sexuelle de chaque policière et policier pour organiser l’accompagnement. Ce procédé discriminatoire est toutefois passible de sanction car relevant d’homophobie la tante.
Sans compter que ces problèmes sont les mêmes pour les chiens policiers lorsqu’ils regagnent leur niche, tard dans la nuit.
Mais cela est une autre histoire…
Michel Tournon
Published by Michel Tournon
-
dans
sororimmonde