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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 23:58

Voici un sketche très sympa de Vincent Roca :

Tout de même il n'y a pas que le cœur dans la vie. Il y a la bise et les couples. Viens chez moi, je te montrerai mes ventricules. Parle à mon cœur ma tête est malade. Oui j'aime ça, le cœur, le cœur et encore le cœur. La première chose que je regarde chez une femme : son cœur. Et si il me parle, croyez bien que ça ne tombe pas dans l'oreillette d'un sourd. Ça m'est arrivé figurez-vous. Ah ! Ce jour-là, je devais avoir le cœur bordé de nouilles, passez moi l'expression. Une veine à faire une phlébite de cheval, si vous voyez ce que je veux dire. Elle avait un cœur, mais un cœur... Je n'ai pas pu résister. Je lui ait mis la main au cœur, je l'ait renversé cœur par-dessus tête jusqu'à lui faire tourner les sangs à coups de pompe dans le cœur.
Elle m'a dit : «Monsieur vous êtes un sans cul !»
«Pardon ?»
«Mais vous avez une pierre à la place du cul !»
«Mais je ne comprend pas.»
«Ah ben ! Votre attitude me soulève le cul !»
Ah ! J'étais sur le cœur, elle me parlait le langage du cul.
«Monsieur, permettez-moi de vous parler à cul ouvert.»
«Mais je vous en prie.»
Je me disais en moi-même : au cœur le vielle.
«N'avez-vous jamais rêver d'une femme que vous porteriez de votre cul ?»
Ah ! J'avais envie de me taper le cœur parterre.
«Une femme que vous aimeriez de tout votre cul.»
«Vous ne seriez pas un peu cœur-cœur la praline ?»
«Mais je n'ai pas le cul à rire Monsieur !»
«Mais moi, je n'aime pas qu'on pousse au cœur Madame !»
Mais tout en échangeant des amabilités, je la regardais. Elle était là, le cul sur la main, et moi, je commençais à me sentir le coeur entre deux chaises.
«Excusez-moi mais je ne suis pas un enfant de cul.»
Ah ! Ça m'avais échappé. Voilà que je parlais comme elle maintenant.
«Ah ! Vous me mettez du bôme au cul Monsieur. Une femme qui aurait peut être un cul à prendre. Vous ne voudrez pas en avoir le cul net ?»
Je l'écoutais la bouche en cœur de poule.
«Mais du courage Monsieur. A cul vaillant, rien d'impossible !»
«Et vous croyez qu'on pourrait s'entendre comme cœur et chemise ?»
«Mais je le crois ! Nous nous en donnerions à cul joie !»
«Mais enfin, je ne voudrez pas péter plus que mon cœur.»
«Mais enfin, mais si le cul vous en dis.»
Ah ! Je ne savais plus où donner de l'artère. J'avais l'impression d'être tomber dans un cœur de sac, j'étais au bord de l'infarctus.
«Mais détendez-vous Monsieur. Laissez-vous aller, ayez le cul léger.»
«Ah ! Vous avez le feu au cœur !»
C'était un véritable cri du cul. Elle me traita de bourreau des culs, de cœur béni. Je la serrais tendrement sur mon cul. Et nous nous sommes mélanger les pinceaux cœur et cul, à corps et à cris. Elle m'offrait sa chair, je lui disais ma chère. Moi qui la croyait cœur serré, mais j'avais le cul serré. Je
la buvais des yeux cœur-sec. Elle me grignotait en susurrant «Mon petit camembert fait à cul.»

Magnifique histoire classé cœur entre deux culs à la dérive. Elle est morte d'un arrêt du cul. C'est pas de cœur. Elle qui avait l'intelligence du cul. Voilà, vous savez tout. Ces choses là, ça vous laisse des blessures au cul qui ne se referment jamais. Pas étonnant qu'on devienne cul d'artichaut.
Comme dit le poète : «Le cul a ses raisons que la raison ne connaît point.»

A votre bon cul Messieurs dames.

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+
Hilary Zygomat
> ha ha ha !!!

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commentaires

F
<br /> mais ou ECOUTER ce sketch ???<br /> <br /> <br />
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D
MDR,<br /> Coucou mon ami, judicieux choix de lecture...<br /> Et le pere rocca, il faut que je le rappelle d'ailleurs... mais je vais attendre, de voir et savoir quelle sauce je vais etre mangé...
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S
il est mortel ce sketch......
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