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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 10:10

Si vous êtes lecteur assidu de cette rubrique Inintelligent design, vous savez que les méfaits du design s’exercent essentiellement à l’encontre des objets de tous les jours, profitant de leur innocence et de leur incapacité à protester ou à défiler de République à Nation.


Le paisible portemanteau a donc subi les attaques des designers, ce qui me paraît normal : ces gugus sont complètement cintrés ! En se connectant sur le site Made in design on peut trouver un exemple significatif pour ne pas dire exemplaire voire édifiant de cette rencontre entre le psychopathe et un objet dont l’humilité n’a d’égale que la modestie.


 

pastere.jpg

 

On reste pantois devant une telle chose dénommée Hang on ! Si, si, je vous assure, c’est vendu comme portemanteau… Et son auteur, le designer, au lieu de se recouvrir d’une chape de honte (peut-être pour mieux rigoler ?) nous livre son nom : Jade Barnes-Richardson . Plus saisissant que l’objet lui-même, le commentaire publié par le site est un d’un comique fini, avec des vrais et gros morceaux anthologiques dedans. Qu’on en juge :


Original et ludique, ce portemanteau imaginé par le designer britannique Jade Barnes-Richardson conjugue parfaitement le détournement d'objets ! Composé de plusieurs cintres mêlés les uns aux autres, Hang on s'accroche simplement au mur. Vous pouvez y déposer vos vêtements à la volée ou y suspendre vos manteaux, sacs et foulards. Jade Barnes-Richardson a voulu avec cet objet brouiller les frontières entre ordre et désordre, en s'inspirant de la manière dont les gens jettent leurs vêtements sur le portemanteau en rentrant chez eux. Véritable oeuvre d'art contemporain, Hang on trouvera sa place dans différents environnements : entrée, salle de bains, chambre, bureau...


Un portemanteau ludique…Finie la corvée de bac à sable pour le petit, refilez-lui ce portemanteau ! Le designer a « brouillé les frontières entre ordre et désordre… » et on ne lui a pas demandé son passeport ? « Véritable œuvre d’art contemporain » : pour moi, il s’agit d’un autoportrait.


Je n’ai pas vu réellement cet objet, mais j’imagine aisément tous ses défauts : vêtement déchiré, crochets agressifs dans lesquels on s’accroche, difficulté à l’accrocher au mur puisque rien n’est prévu à cet effet, solidité de l’ensemble : ce n’est que du fil de fer un peu épais. Et quand on connaît le prix de l’engin (67 euros), on se dit que c’est le prix de quatre bonnes bouteilles de vin, ce qui vaut mieux que d’être pris pour un con en donnant la même somme pour acheter cette horreur.


Quand on voit une telle crétinerie due à nos amis les designers, on se dit que ce n’est pas par hasard que portemanteau rime avec débiles mentaux.

 

Ma note : PC4-copie-1.jpg

 

Michel Tournon

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:27

film11.jpg

 

La piste donnée par Françoise dans son commentaire n'est pas la bonne...

 

Une aide : film avec Rod Steiger

 

Le Glaude a trouvé : il s'agit bien du film Dans la Chaleur de la nuit, 1967, de Norman Jewison, avec Sidney Poitier dans le rôle de Virgil Tibbs.

 

(La photo représente des graines d'anis).

 

dans_nuit.jpg

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 10:32

film10.jpg

 

Bonne réponse de Le Glaude : il s'agit en effet du film
Le Choix de Sophie, de A. J. Pakula, 1983.

 

(l'anchois de Sophie[Marceau])


Stingo est le nom d'un des principaux personnages de ce film. 

 

choix_sophie.jpg

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 11:05

Trouver le nom d'une ville française située non loin de l'Océan...


 

dev901.jpg

 

Pas de propositions ? 

Alors, la réponse : il s'agit de Biscarosse.

 

Bon, je reprends les rébus concernant le cinéma...

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 14:16

 

On ne la retrouve jamais, et quand on la retrouve, c’est parterre vu qu’elle y est tombée. Vous l’avez reconnue, il s’agit de la télécommande, celle qui pallie la feignassitude du téléspectateur qui souhaiterait qu’elle obéisse à la pensée parce que sa main gauche est  squattée par la bouteille de Krono et la droite par une poignée de cahouètes.


En attendant de pouvoir zapper uniquement par la pensée, la télécommande est un des éléments essentiels de nos salons, et c’est certainement pour cette raison qu’elle attira le designer dans son entreprise de destruction systématique. Et qui retrouvons-nous : ce cher Philippe Starck ! D’aucuns penseront que je fais une fixette sur icelui. Mais force est de constater que le personnage est prolifique et qu’on le retrouve partout : un vrai starckanoviste !


L’attaque que le designer va faire subir à la télécommande est un modèle du genre. Rappelons qu’un des principes du design est avant tout de supprimer ou d’altérer les aspects pratiques d’un produit. Comme nous l’écrivions au début de ce superbe article, la télécommande à tendance à tomber de la table basse ou du fauteuil, malgré sa forme plutôt plate. Imaginons le raisonnement de Starck quand il a envisagé le relookage de cet accessoire : il s’est dit que, malgré sa forme plate et fonctionnelle qui limite sa chute, cette saloperie passe son temps à tomber. Hé bien moi, le génie de la quincaillerie, je vais faire en sorte qu’elle se casse la gueule encore plus souvent en créant un modèle conique ! (comique serait plus juste…). Et c’est ainsi qu’il créa pour Thomson, il y a une quinzaine d’années, la télécommande en forme de cornet à glace qui fatalement est infiniment plus instable que les autres.

 

telecom.jpg


Sur le Net, je n’ai trouvé que cette photo pas très nette…  On ne le perçoit pas très bien, mais sa forme est bien tronconique.


Cette forme n’affecte pas uniquement la stabilité de l’objet : sa préhension est problématique. Déjà qu’avec le modèle plat et rectangulaire il fallait les deux mains pour être efficace…  mais c’est vrai qu’on pourrait en plus utiliser les pieds : le design, c’est avant tout de la "création", ne l’oublions pas. Et bien sûr, sur une télécommande classique, les boutons ont une forme de boutons, sur le bouzin starkingnole, ils sont très allongés. Pourquoi ?  La réponse est toujours la même et justifie l’existence même du désign : parce que c’est nouveau et moins pratique mais surtout parce que c’est tellement plus bôôôô.


J'ai déjà manipulé cette télécommande pour un magnétoscope : c'est une insulte au bon sens et sa forme conique donne envie de la restituer à son "créateur", pas forcément en l'introduisant dans sa main.

 

Ma note : PC3

 

Michel Tournon 

 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 11:52

 

 

film8.jpg

 

Bravo à Cyrius qui a trouvé Le Silence des agneaux,
Jonathan Demme, 1990, avec Anthony Hopkins.

 

(Le silence des anneaux [olympiques, pour les mal comprenant])

 

silence_agneaux.jpg

 

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 08:04

film6-copie-2.jpg

 

Une aide : film avec Jack Lemmon, titre en un seul mot.

 

Galatée est la première gagnante de 2011.
Il s'agit en effet du film
Avanti ! de Billy Wider, 1972.

 

Au passage, merci à Galatée pour ses voeux ; j'en profite pour lui présenter les miens, ainsi qu'aux autres, à ceux qui restent, sans oublier tous ceux que j'aurais oubliés.

 

avanti.jpg

 


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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 17:59

Fin de la prime à la Kaas :

pat.jpg

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 12:22

Nous avons vu que la nouveauté était une des composantes de la modernité. Nous avons aussi vu qu’il existe plusieurs recettes basiques pour faire montre de nouveauté, pilier du design. Une de ces recettes consiste à concevoir quelque chose qui n’a jamais été proposée auparavant, vu son caractère aberrant, pour ne pas dire débile.

 

Et plus cette nouveauté concernera les « fondamentaux», plus elle marquera les esprits. L’architecture n’échappe pas à cette règle, à preuve la « fonction oblique(1) » découverte par les Pipo et Mario de l’architecture, Claude Parent(2)  et Paul Virilio(3). Les méfaits du design se sont aussi abattus sur l’architecture qui ne lui avait strictement rien demandé.

 

Rappelons que notre destructeur national, Philippe Starck himself, a commis quelques constructions, bien que n’étant pas architecte. Avec Claude Parent et Paul Virilio, nous avons à faire à un duo avec de vrais morceaux d’architecte et d’urbaniste dedans.

 

Au milieu des années soixante, ils ont voulu frapper un grand coup en jetant aux orties l’alpha et l’omega de tout bâtisseur : le fil à plomb et le niveau à bulle. La principale névrose du designer, c’est lorsqu’il remarque l’absence d’évolution au fil des millénaires de certaines constantes : l’horizontalité et la verticalité les rendent malades. Lors, Parent et Virilio ont fait comme Virginie, des pentes.

 

Les principes généraux de la fonction oblique sont rappelés par Wikipédia :

Cette théorie, qui participe du déconstructivisme, est le fruit de leurs recherches sur le thème de l'« oblique » et de la « diagonale » et a pour principe l'élimination de l'orthogonalité et l'organisation spatiale de la cité à partir de plan inclinés parcourables et vivables de façon continue dans les trois dimensions. L'architecture est reconsidérée comme une espace parcourable en réseau qui supprime toutes les discontinuités traditionnelles, c'est-à-dire d'une part celles entre les trois dimensions (opposition entre horizontale et verticale), d'autre part entre l'édifice et la ville (opposition entre l'édifice et la ville). Les villes et les édifices sont considérés comme des agencements de nœuds de circulations de personnes, de choses, d'énergie, d'informations. Dans la programmation aussi bien que dans le projet, les échelles architecturales et urbaines sont confondues; la représentation perspective est remplacée par des ficelles dont il s'agit d'agencer les nœuds en recherchant des modèles réguliers dans les décors d'entrelacs ou dans la technique de tissage du macramé.

 

Pour confier l’élaboration des plans de sa maison à des gus qui causent comme ça, faut être sacrément téméraire !

 

En coinçant la bulle dans le niveau, ils voulurent devenir célèbres, oubliant que la Tour de Pise n’a acquis sa notoriété que parce que son air penché était involontaire. Ces duettistes sont actuellement considérés comme des maîtres à penser. Heureusement que leurs délires n’ont pratiquement pas été mis en application. La seule construction en accord avec leur théorie c’est l’église Sainte-Bernadette de Banlay de Nevers(4) dont voici une photo :

 

bernadette.jpg

 

Devant une telle église, comme le disait le grand Jacques : « Si j’étais Dieu, je crois que je perdrais la foi » ! Quand on sait que Virilio s’est intéressé de très près à l’architecture des blockhaus, on comprend certaines choses… Je suppose qu’à la fin de l’office, le curé fait la quête en disant : « A votre bunker messieurs dames ».

 

On peut espérer que vu leur âge, ces deux énergumènes sont devenus inoffensifs. Toutefois, la relève est au coin du bois ; essayons de prévoir les futures innovations. :

 

- du béton armé à la place du verre pour les fenêtres ?
- le rez-de-chaussée au dessus du 5e étage ?
- l’ascenseur horizontal ?

 

Une des premières choses de l'homme, c'est sa fureur pour la nouveauté, deux grands mobiles font agir les hommes ; la peur et la nouveauté.
(Nicolas Machiavel, Le Prince).

 

Michel Tournon

 

(1)  Voir ici
(2)  Voir sur ce site
(3) Voir cette page 
(4)  Description et autres photos ici

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 12:17

 

 

 

 

film23.jpg

 

Film français

 

Une aide : film avec Elli Medeiros.

 

Le Glaude a de nouveau trouvé : il s'agissait bien de Lulu, de Jean-Henri Roger, 2002.

 

Bon, je quitte ce blog pour quelques jours
en vous souhaitant d'excellentes fêtes de fin d'année.

 

lulu.jpg

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