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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 21:43

Date : 20 Jun 2006 22:43

   De : Ze Bath Leurre

Objet : abécédaire animalier

 

Dans mon zoo abécédaire,

les animaux vont de travers :

 

l'Alouette caquette,

le Babouin fait coin-coin,

la Cigogne grogne,

le Dromadaire a un cou vert,

l'Ephémère dort tout l'hiver,

la Fourmi tisse un nid,

le Gibbon fait son cocon,

le Hibou a un long cou,

les Iules ont des tentacules,

le Jaguar vit dans le noir,

le Kangourou fait "hou hou !"

le Lapin a quatre mains,

la Mite court trop vite

le Nasique vit en Antarctique

l'Ornithorynque compte ses branches : cinq !

le Poisson-chat a le poil ras,

le Quetzal a une poche ventrale,

le Rhinocéros a deux bosses,

le Singe troue le linge,

la Tortue a le bec pointu,

l'Uranie allaite ses petits,

la Vipère pêche en pleine mer,

le Wapiti fait "cui cui !"

le Xiphophore glousse et picore

le Yack s'envole quand on l'attaque,

le Zèbre n'a pas de vertèbres.

 

 

Ze Bath Leurre

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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 12:45

Date : 20 juin 2006  13:45

   De : Michel Tournon

Objet : Re: [CirqueZavatars] ...gonades isocèles...

 

J'aime bien dégoupillé mes gonades...

 

> Musée des Arts Premiers. Comme le fit justement

> remarquer Elisabeth Chamontin y a kelke temps : les

> visiteurs vont se masser frénétiquement Quai Branly!

>> Jacques, jet au mètre...

 

 

Je suppose que c'est un contrepet ?

Si oui, ça fait un quart d'heure que je planche sans trouver; pourtant, avec 

Branly, ça devrait le faire...

 

Tiens, une devinette de mon cru :

En Turquie, comment qualifie-t-on un donneur de sang soixante-huitard ?

 

Michel

 
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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 12:35

Date : 20 juin 2006  13:35

   De : Jacques Theillaud

Objet : RE : [CirqueZavatars] Re : Poème

 

Hola ! cher Ze Bath, t'as le clavier qui bégaye, ou

si c'est le Yahoo qui nous fait de l'éjaculation

précoce ?

c'est pas que j'aime pas recevoir tes miels, certes,

mais 5 ou 6 fois le même, ça finirait presque par

encombrer la boîte à courrier...

C'est tout de même pas le Parkinson qui te fait

appuyer 6 fois de suite sans t'en apercevoir, merdre,

t'es trop jeune pour ça...

 

Bizoux

jacques

*************************************************

--- Ze Bath Leurre a écrit :

 

> Maria,

> voilà encore une invitation à prêt-à-rimer !! 

> Allez les Zav's, à vos claviers !!!

> Ze Bath Leurre

> > qui planche déjà !

> --- Dans CirqueZavatars, Maria a écrit

> >

> > Je mets mon chapeau sur mes yeux

> > 

> > Je mets mon chapeau sur mes yeux,

> > Et sur lui se fane ma fleur.

> > En larmes, je la vois,

> > Ainsi se passe ma jeunesse

> > Un jour ou deux, et c'est fini,

> > Telle est ma certitude!

> > Empoigne la verge de fer,

> > Ami, frappe le cimetière,

> > Hostile à toute la beauté,

> > Hostile à la santé.

> > 

> > Mon bon copain, ne frappe pas

> > Des tertres tout moussus avec

> > Une verge de fer:

> > Cherche plutôt près de la route

> > Pour nous deux un lieu de repos,

> > Puis un jour, plantes-y

> > Un branchage tout desséché,

> > Symbole de ce monde creux

> > Dont nous n'avions fait que de rire

> > Sans le prendre au sérieux!

> > 

> > Gyula Baron de Wlassics

> > 

> > (Anthologie de la Poésie Hongroise, Édition du Sagittaire 1936)

> >

 
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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 12:08

Date : 20 juin 2006  13:08

   De : Ze Bath Leurre

Objet : Re : Poème

 

Maria,

voilà encore une invitation à prêt-à-rimer !! 

Allez les Zav's, à vos claviers !!!

 

Ze Bath Leurre

> qui planche déjà !

 

--- Dans CirqueZavatars, Maria a écrit

>

> Je mets mon chapeau sur mes yeux

> Je mets mon chapeau sur mes yeux,

> Et sur lui se fane ma fleur.

> En larmes, je la vois,

> Ainsi se passe ma jeunesse

> Un jour ou deux, et c'est fini,

> Telle est ma certitude!

> Empoigne la verge de fer,

> Ami, frappe le cimetière,

> Hostile à toute la beauté,

> Hostile à la santé.

> Mon bon copain, ne frappe pas

> Des tertres tout moussus avec

> Une verge de fer:

> Cherche plutôt près de la route

> Pour nous deux un lieu de repos,

> Puis un jour, plantes-y

> Un branchage tout desséché,

> Symbole de ce monde creux

> Dont nous n'avions fait que de rire

> Sans le prendre au sérieux!

> Gyula Baron de Wlassics

> (Anthologie de la Poésie Hongroise, Édition du Sagittaire 1936)

 
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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 12:02

Date : 20 juin 2006  13:02

   De : Ze Bath Leurre

Objet : Re : des mots…

 

Ah l'on retrouve cette autre facette de notre Epicurienne !!! 

Merci !

 

Ze Bath Leurre

>

 

--- Dans CirqueZavatars, epicurienne a écrit

>

> Ptit texte griffonné ce matin au réveil...

> on a chanté les guerres, 

> on a chanté l'amour

> prises au piège, prisonnières

> dans cette armée de sourds

> on a franchi des rivières

> fait des milliers de détours

> on a cherché la lumière

> nuits et jours..

> on en a vu des mères

> attendre des retours

> des scènes patibulaires

> des "contre", des "pour"

> on a franchi le millénaire

> sans personne autour

> on a marché solitaire

> et aujourd'hui on court

> Audrey

>

 
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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 12:00

Date : 20 juin 2006  13:00

   De : Ze Bath Leurre

Objet : conjugaison

 

Ce matin j'initiais des élèves de CM2 aux joies de la fausse 

conjugaison... alors qu'ils étaient amorphes l'instant d'avant pour 

aborder le conditionnel, ils ont redoublé d'énergie et d'imagination !

 

Du coup je me suis pris au jeu moi-même !

 

ENTOMOLOGUER

 

j'oeuf

tu chenille

il chrysalide

nous papillon

vous filet

ils épingle

 

Ze Bath Leurre

 
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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 11:41

A la Saint Silvère,
garde les cils ouverts.

-.-.-

pour découvrir un autre dicton :

- par date : cliquer ici

- par nom : cliquer là

-.-.-

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20 juin 2006 2 20 /06 /juin /2006 11:39
Voici un poème que Victor HUgo a écrit un 20 juin ( sans mention de l'année )
:

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

L'ANNEE TERRIBLE

JUIN

XII - LES FUSILLES

Guerre qui veut Tacite et qui repousse Homère !
La victoire s'achève en massacre sommaire.
Ceux qui sont satisfaits sont furieux ; j'entends
Dire : - Il faut en finir avec les mécontents. -
Alceste est aujourd'hui fusillé par Philinte.
Faites.

............ Partout la mort. Eh bien, pas une plainte.
O blé que le destin fauche avant qu'il soit mûr !
O peuple !

..................On les amène au pied de l'affreux mur.
C'est bien. Ils ont été battus du vent contraire.
L'homme dit au soldat qui l'ajuste : Adieu, frère.
La femme dit : - Mon homme est tué. C'est assez.
Je ne sais s'il eut tort ou raison, mais je sais
Que nous avons traîné le malheur côte à côte ;
Il fut mon compagnon de chaîne ; si l'on m'ôte
Cet homme, je n'ai plus besoin de vivre. Ainsi
Puisqu'il est mort, il faut que je meure. Merci. -
Et dans les carrefours les cadavres s'entassent.
Dans un noir peloton vingt jeunes filles passent ;
Elles chantent ; leur grâce et leur calme innocent
Inquiètent la foule effarée ; un passant
Tremble. - Où donc allez-vous ? dit-il à la plus belle.
Parlez. - Je crois qu'on va nous fusiller, dit-elle.
Un bruit lugubre emplit la caserne Lobau ;
C'est le tonnerre ouvrant et fermant le tombeau.
Là des tas d'hommes sont mitraillés ; nul ne pleure ;
Il semble que leur mort à peine les effleure,
Qu'ils ont hâte de fuir un monde âpre, incomplet,
Triste, et que cette mise en liberté leur plaît.
Nul ne bronche. On adosse à la même muraille
Le petit-fils avec l'aïeul, et l'aïeul raille,
Et l'enfant blond et frais s'écrie en riant : Feu !

Ce rire, ce dédain tragique, est un aveu.
Gouffre de glace ! énigme où se perd le prophète !
Donc ils ne tiennent pas à la vie ; elle est faite
De façon qu'il leur est égal de s'en aller.
C'est en plein mois de mai ; tout veut vivre et mêler
Son instinct ou son âme à la douceur des choses ;
Ces filles-là devraient aller cueillir des roses ;
L'enfant devrait jouer dans un rayon vermeil ;
L'hiver de ce vieillard devrait fondre au soleil ;
Ces âmes devraient être ainsi que des corbeilles
S'emplissant de parfums, de murmures d'abeilles,
De chants d'oiseaux, de fleurs, d'extase, de printemps !
Tous devraient être d'aube et d'amour palpitants.
Eh bien, dans ce beau mois de lumière et d'ivresse,
O terreur ! c'est la mort qui brusquement se dresse,
La grande aveugle, l'ombre implacable et sans yeux ;
Oh ! comme ils vont trembler et crier sous les cieux,
Sangloter, appeler à leur aide la ville,
La nation qui hait l'Euménide civile,
Toute la France, nous, nous tous qui détestons
Le meurtre pêle-mêle et la guerre à tâtons !
Comme ils vont, l'oeil en pleurs, bras tordus, mains crispées
Supplier les canons, les fusils, les épées,
Se cramponner aux murs, s'attacher aux passants,
Et fuir, et refuser la tombe, frémissants ;
Et hurler : On nous tue ! au secours ! grâce ! grâce !
Non. Ils sont étrangers à tout ce qui se passe ;
Ils regardent la mort qui vient les emmener.
Soit. Ils ne lui font pas l'honneur de s'étonner.
Ils avaient dès longtemps ce spectre en leur pensée.
Leur fosse dans leur coeur était toute creusée.
Viens, mort !

......................Etre avec nous, cela les étouffait.
Ils partent. Qu'est-ce donc que nous leur avions fait ?
O révélation ! Qu'est-ce donc que nous sommes
Pour qu'ils laissent ainsi derrière eux tous les hommes,
Sans un cri, sans daigner pleurer, sans un regret ?
Nous pleurons, nous. Leur coeur au supplice était prêt.
Que leur font nos pitiés tardives ? Oh ! quelle ombre !
Que fûmes-nous pour eux avant cette heure sombre ?
Avons-nous protégé ces femmes ? Avons-nous
Pris ces enfants tremblants et nus sur nos genoux ?
L'un sait-il travailler et l'autre sait-il lire ?
L'ignorance finit par être le délire ;
Les avons-nous instruits, aimés, guidés enfin,
Et n'ont-ils pas eu froid ? et n'ont-ils pas eu faim ?
C'est pour cela qu'ils ont brûlé vos Tuileries.
Je le déclare au nom de ces âmes meurtries,
Moi, l'homme exempt des deuils de parade et d'emprunt,
Qu'un enfant mort émeut plus qu'un palais défunt
C'est pour cela qu'ils sont les mourants formidables,
Qu'ils ne se plaignent pas, qu'ils restent insondables,
Souriants, menaçants, indifférents, altiers,
Et qu'ils se laissent presque égorger volontiers.
Méditons. Ces damnés, qu'aujourd'hui l'on foudroie,
N'ont pas de désespoir n'ayant pas eu de joie.
Le sort de tous se lie à leur sort. Il le faut.
Frères, bonheur en bas, sinon malheur en haut !
Hélas ! faisons aimer la vie aux misérables.
Sinon, pas d'équilibre. Ordre vrai, lois durables,
Fortes moeurs, paix charmante et virile pourtant,
Tout, vous trouverez tout dans le pauvre content.
La nuit est une énigme ayant pour mot l'étoile.
Cherchons. Le fond du coeur des souffrants se dévoile.
Le sphinx, resté masqué, montre sa nudité.
Ténébreux d'un côté, clair de l'autre côté,
Le noir problème entr'ouvre à demi la fenêtre
Par où le flamboiement de l'abîme pénètre.
Songeons, puisque sur eux le suaire est jeté,
Et comprenons. Je dis que la société
N'est point à l'aise ayant sur elle ces fantômes ;
Que leur rire est terrible entre tous les symptômes,
Et qu'il faut trembler, tant qu'on n'aura pu guérir
Cette facilité sinistre de mourir.

Victor Hugo - Vianden, 20 juin

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19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 11:37

Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 19 juin:

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.

LES RAYONS ET LES OMBRES

- XXVII -


Oh ! quand je dors, viens auprès de ma couche,
Comme à Pétrarque apparaissait Laura,
Et qu'en passant ton haleine me touche... --
Soudain ma bouche
S'entr'ouvrira !

Sur mon front morne où peut-être s'achève
Un songe noir qui trop longtemps dura,
Sur ton regard comme un astre se lève... --
Soudain mon rêve
Rayonnera !

Puis sur ma lèvre où voltige une flamme,
Eclair d'amour que Dieu même épura,
Pose un baiser, et d'ange devient femme... --
Soudain mon âme
S'éveillera !


Victor Hugo - 19 juin 1839

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19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 06:46

A la Saint Romuald,
choisis : Mickey ou Donald ?

 

-.-.-

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