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19 janvier 2005 3 19 /01 /janvier /2005 00:00

Puisque l'on disserte sur l'enseignement de la lecture, j'en profite pour vous confier quelques réflexions personnelles. Quand on regarde dans le rétroviseur, on s'aperçoit que les pb avérés de l'enseignement de la lecture sont apparus officiellement vers la fin des années 50, certainement parce que de plus en plus d'enfants n'arrivaient pas à apprendre à lire. Lors, des tas de gens se sont penchés sur le problème pour avancer des explications plus ou moins fumeuses et pour proposer telle ou telle méthode.

Ce qui est frappant, c'est que près d'un demi-siècle plus tard, on en est au même point, alors qu'il est loisible de penser que, pendant toute cette période, des études sérieuses auraient pu déboucher sur des résultats irréfutables et la remédiation nécessaire (ce mot n'existe pas dans le dico, mais bon, chez les enseignants, il fait fureur. C'est d'autant plus rigolo que tout le monde ne lui accorde pas la même signification. D'aucuns pensent au "remède", d'autres à la "re-médiation" ; mais bon, le temps de trouver la parenthèse de fermeture et je suis à vous).

Pourquoi cette situation? J'ai bien l'impression qu'on ne peut toujours pas généraliser sur l'explication du processus qui fait qu'on apprend à lire. De plus, pour les diverses chapelles, "savoir lire" ne correspond pas forcément à une définition commune, d'où les difficultés pour s'entendre.

Malgré tout, une évaluation est nécessaire si l'on veut rester crédible, et c'est là que le bât blesse (d'où la méthode annonée "Léo et les bâts" ; non, là, j'déconne...). Et c'est là qu'on remarque à nouveau (enfin, en ce qui me concerne) que le milieu scolaire est complétement shizophrène, car l'enseignant lui-même est juge et partie, du moins dans le meilleur des cas, celui où il décide d'évaluer les résultats de son travail. Lorsque les premières évaluations en CE2 eurent lieu, il y a une quinzaine d'années, quel émoi dans le marigot scolaire dont la plupart des membres se sont drapés dans un "Quoi ? Me faire ça à moi, c'est une méthode scandaleuse, je refuse" (ou alors je triche lors de la passassion, démolissant de fait le protocole prévu).

Vécu de l'intérieur, on s'aperçoit que les enseignants sont paradoxalement des êtres profondément conservateurs. Et les différentes grèves et autres refus de toute réforme (proposée à gauche comme à droite) ne sont pas le signe d'un milieu rebelle, mais celui d'un groupe social qui ne veut surtout pas que les choses changent, par paresse, par peur de l'inconnu, par pusillanimité. 

 

On aime bien se faire passer pour progressiste, mais faut pas déconner, quand même ; les avantages acquis, on y tient ! Et la culture de l'évaluation, qui existe partout ailleurs (et qui devrait exister encore plus chez des fonctionnjaires rémunérés sur les deniers publics) engendre une aversion viscérale, de peur d'être jugé à l'aune des résultats de ses élèves.

Et pourtant, à défaut de connaître précisément la façon dont on apprend à lire, on pourrait de manière empirique classifier les "méthodes" en fonction des résultats obtenus... Cela permettrait, entre autre, de donner des points de départ, des pistes aux étudiants des IUFM.

Mais non : il suffit de parcourir les listes de diffusion d'enseignants dans lesquelles chacun s'accroche à sa méthode comme un morpion, voire réfute la validité d'une évaluation nationale, en proposant sa propre grille !

Une chose est sûre : ce qui se passe actuellement en matière de lecture, et plus généralement d'éducation, se fait au détriment des élèves les moins "favorisés" (je n'aime pas cette expression, comme s'il existait un être chargé de favoriser ou non les pauvres bipèdes que nous sommes). En clair, l'ascenceur social représenté jadis par l'école a du plomb dans l'aile et il faudrait d'urgence faire appel à Roux et Combalusier. Les statistiques sont formels à cet égard. Mais là aussi, les enseignants ont horreur des stats et donc, retour à la case départ.

Michel Tournon

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18 janvier 2005 2 18 /01 /janvier /2005 00:00

Léo de Hurlevent a une chèvre, Léa. Quand il se promène dans la campagne verdoyante du Nivernais, la chèvre a du mal à suivre, et Léo lui dit souvent "par ici, la bique", d'où cette qualfication de méthode globale à départ syllabique.

Malheureusement, Léo connaiît vite les aléas de la vie et Léa ressent souvent Les hauts et les bas, à un point tel qu'elle se retrouve liftière dans un ascenceur. Léa est toujours en retard et attend Paul Léautaud alors que Léo préfère Philippe Léotard !

Finalement, Léo part. Il voulut jouer dans "Les Deux frères", mais quand on s'aperçut de la supercherie, on le vira à coup de pompe. C'est à cemoment qu'il écrivit ces mots demeurés célèbres : "Ah, Léa, jette ta veste ".

Michel Tournon

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16 janvier 2005 7 16 /01 /janvier /2005 18:57

  Date : Sun, 16 Jan 2005 18:57:27 +0100
     De : Ze Bath Leurre
  Objet : kara-k.o. -  Tchou tchouuuu !!!


l'original :

J'ai pensé qu'il valait mieux
Nous quitter sans un adieu.
Je n'aurais pas eu le coeur de te revoir...
Mais j'entends siffler le train, {2x}
Que c'est triste un train qui siffle dans le soir...

Je pouvais t'imaginer, toute seule, abandonnée
Sur le quai, dans la cohue des "au revoir".
Et j'entends siffler le train, {2x}
Que c'est triste un train qui siffle dans le soir...

J'ai failli courir vers toi,
j'ai failli crier vers toi.
C'est à peine si j'ai pu me retenir !
Que c'est loin où tu t'en vas, {2x}
Auras-tu jamais le temps de revenir ?

J'ai pensé qu'il valait mieux
Nous quitter sans un adieu,
Mais je sens que maintenant tout est fini !
Et j'entends siffler ce train, {2x}
J'entendrai siffler ce train toute ma vie... {2x}

( Richard Anthony )


-----------------------
le kara-k.o.

J' suis pansé, ça valait mieux,
alité au fond d'un pieu ;
cette opération du coeur est à revoir...
Oui j'entends siffler le drain, (2x)
c'est un risque un drain qui siffle, y a peu d'espoir...

Je ne peux m'imaginer, d'un linceul emmitouflé,
mêm' si, OK, ça coagule et ça foire.
Et j'entends siffler le drain (2x)
c'est un risque un drain qui siffle, y a peu d'espoir...

J' vois, ça y est, bleuir mes doigts,
pour prier c'est pas la joie.
De la veine j' n'en ai plus... comment tenir ?!
Dans mon coin seul je me bats (2x)
ça me tue mais il est temps j' dois en finir...

J' suis pansé, ça valait mieux,
alité au fond d'un pieu ;
cette opération du coeur est à revoir...
Oui j'entends siffler le drain, (2x)
Entendrais-j' siffler mon drain dans l'autre vie ?

Ze Bath Leurre
> tchou tchouuuuuu !


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16 janvier 2005 7 16 /01 /janvier /2005 00:00

      LIRE AVEC LE BOTTIN DES HAUTS DE SEINE est une méthode de lecture révolutionnaire.

     C'est une méthode qui n'est ni globale, ni syllabique, ni analytique. Si on devait la ranger dans une catégorie, nous pourrions dire qu'il s'agit d'une méthode numéro-alphabétique (qui permet d'apprendre en même temps la lecture des mots et des nombres).

     Au niveau du matériel, c'est aussi une méthode avantageuse. Chacun sait que les livres coûtent cher, or pour cette méthode, nul besoin d'acheter des livres onéreux. Il suffit de récupérer les annuaires des télécoms des Hauts de Seine périmés (mais ça marche aussi avec les autres départements) pour avoir un support pédagogique de premier choix (privilégier les petits formats afin d'alléger les cartables des apprentis lecteurs).

bottin-annuaire-methode-lecture-apprendre-lire-CP-pedagogie.jpg

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26 décembre 2004 7 26 /12 /décembre /2004 01:14

De : PerNo

Date :  Mercredi 26, Décembre 2001  1:14
Objet :  Re: Joyeux Noël !!!

 

Audrey a dit :
j'espère que chaque zavatar a reçu ce qu'il attendait du père noël car il
existe le père noël...


Bah j'en sais quelque chose ban sang de bonsoir !! je rentre à peine ; les
sabots de mes rennes sont encore tout chauds.
Tiens je vous avais parlé de Léa et Joseph récemment... ben je les ai revus...
enfin, revus... ! C'était pas folichon comme retrouvailles mais je dois vous en
parler.
Je profite que la MèrNo ronfle pour vous présenter ça de nouveau sous la forme
d'un alphacaudophonéticaire, en glissant à la fin du "pavé" un bref hommage à
mes lutins :

Chuis rev'nu chez Léa :
Y avait un maccha
bée.
Léa s'était ca
ssée
Avant que les con
s
Ne l'embarqu'nt avec
eux.
Le mort c'était Jos
eph
Qu'était plus que char

De bibine et de
hash.
S'était-elle cru trah
ie ?
En quittant son lo
gis
Elle aggrave son
cas !
Ah, ne récolte-t-
elle
Rien d'autre que ce qu'ell' s
ème...
Mais pourquoi tant de h
aine ?
Moi ça m'a mis k.
o.
Je suis allé sou
per
Pour r'charger mes ac
cus
Et aussi changer d'
air.
Ah quelle vie de str
ess
A toujours me hâ
ter,
Hurler aux rennes "
hue!",
Me taper les cor
es,
Mettr' les bouchées
doubl's, vé-
Rifier ce que l'on f
ixe,
Puis en route... (pa
ys grecs,...)
Que ferais-je san
s aide ?

Voilà !
Bon je file, j'ai encore le traîneau à nettoyer, avec toutes ses pluies acides
bonjour la corrosion !

PerNo

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15 décembre 2004 3 15 /12 /décembre /2004 11:17

 

De : Ze Bath Leurre

Date : Mercredi 15, Décembre 2004  11:17 

Objet : rondel - Le fantôme de la Sorbonne 

 

Il est revenu parmi nous,

le fantôme de la Sorbonne.

Quand sur la place midi sonne,

il passe sans lever le cou.

 

Je le vois, je ne suis pas fou !

Suis-je le seul que ça étonne ?

" Hé ! fantôme de la Sorbonne,

tu es revenu parmi nous ?!

 

Mais enfin, ne le voyez-vous ... ? "

Je veux crier mais reste aphone ;

mes gestes n'étonnent personne.

Lui, me voit, me dit : " T'étais où ?

 

Enfin revenu parmi nous ? "

 

Ze Bath Leurre

> hou hou !

 

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15 décembre 2004 3 15 /12 /décembre /2004 11:17

De : Ze Bath Leurre

Date : Mercredi 15, Décembre 2004  11:17 

Objet : rondel - Le fantôme de la Sorbonne 

 

Il est revenu parmi nous,

le fantôme de la Sorbonne.

Quand sur la place midi sonne,

il passe sans lever le cou.

 

Je le vois, je ne suis pas fou !

Suis-je le seul que ça étonne ?

" Hé ! fantôme de la Sorbonne,

tu es revenu parmi nous ?!

 

Mais enfin, ne le voyez-vous ... ? "

Je veux crier mais reste aphone ;

mes gestes n'étonnent personne.

Lui, me voit, me dit : " T'étais où ?

 

Enfin revenu parmi nous ? "

 

Ze Bath Leurre

> hou hou !

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6 octobre 2004 3 06 /10 /octobre /2004 08:09

Date :  Mercredi 6. Octobre 2004  9:09

   De :  Ze Bath Leurre

Objet : allez... un rondel !

 

--- Dans CirqueZavatars, JMF a écrit

>

> UN BISTROT BIEN TENU

>

> "On ne crache pas sur le pavement

> et on ne pisse pas sur le comptoir !"

>

 

Vraiment Zappe t'as le chic pour transformer en or tout c'que tu

touches toi !

Allez je m'essaye au rondel façon JMF, dans ce remake de "Les choses

de la vie", vous savez ce film de ... Sautet, non ? ... avec Piccoli

et Romy Schneider... une tite merveille !

 

LES CHOSES DE LA VIE

 

" C'est sûrement la roue qui tourne !"

murmurè-je en lisant le mot

que t'as laissé sur le frigo

avant de partir pour Libourne.

 

Tous mes projets je les ajourne,

je fais le plein de la Peugeot ;

je m' dis, en relisant ton mot,

que c'est sûr'ment la roue qui tourne.

 

Mais trop pressé, je me retourne,

suis éjecté par les tonneaux ;

j'entends couiner derrièr' mon dos,

sombrant dans l'herbe où je séjourne :

 

c'est sûrement la roue qui tourne !

 

Ze Bath Leurre

> où j'ai mis les clefs ?

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1 octobre 2004 5 01 /10 /octobre /2004 15:51

12160

 

Date : Vendredi 1. Octobre 2004  16:51

   De : Pat Guenot

Objet : Je pars quelques jours

 

Je m'y prends un peu à l'avance

car certains n'ont pas accès à leur ordinateur le week-end.

 

donc, je m'absente à partir de lundi 4 octobre

pour une durée d'une dizaine de jours, quinze au maximum...

 

Prenez soin de vous.

J'emporte de jolies images dans mon coeur

et j'espère rapporter des poèmes à partager.

 

Bises

 

Pat

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1 octobre 2004 5 01 /10 /octobre /2004 15:50

Date : Vendredi 1. Octobre 2004  16:50

   De : Pat Guenot

Objet : Je pars quelques jours

 

je m'y prends un peu à l'avance

car certains n'ont pas accès à leur ordinateur le week-end.

 

donc, je m'absente à partir de lundi 4 octobre

pour une durée d'une dizaine de jours, quinze au maximum...

 

Prenez soin de vous.

J'emporte de jolies images dans mon coeur

et j'espère rapporter des poèmes à partager.

 

Bises

 

Pat

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