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6 janvier 2002 7 06 /01 /janvier /2002 18:23

De : Epicurienne

Date :  Dimanche 6, Janvier 2002  18:23

Objet :  l'emmerdeuse..

 

Voici un poème de Paul Eluard "l'amoureuse" que je vais me faire un plaisir de détourner

 

"l'amoureuse"

 

Elle est debout sur mes paupières

Et ses cheveux sont dans les miens,

Elle a la forme de mes mains,

Elle a la couleur de mes yeux,

Elle s'engloutit dans mon ombre

comme une pierre sur le ciel.

 

Elle a toujours les yeux ouverts

Et ne me laisse pas dormir.

Ses rêves en pleine lumière

font s'évaporer les soleils

Me font rire, pleurer et rire,

Parler sans avoir rien à dire.

 

- - -

 

"l'emmerdeuse" 

 

Elle est toujours tête en l'air

ses ch'veux train(ent) dans la sall(e) de bain,

Jamais la forme, elle se plaint.

Elle a horreur de voir mes vieux,

Elle s'empiffre dans mon ombre

comme je la hais ma Muriel.

 

Elle a toujours les bouch(e) ouvert(e)

elle ne me laisse rien dire.

Elle dort avec la lumière

Pour m'empêcher d'avoir sommeil

ell(e) fait qu'manger, pleurer, dormir,

Parler sans avoir rien à dire.

 

J'en profite également pour dire que ce fut une réelle joie de lire chacun de 

vos pret-à-rimer, c'est quand tu veux pour un prochain concours zebath

 

Bisous

Audrey.

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 18:39

De : Le Samovar

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  18:39

Objet :  Re: participation n° 16 : Re: [CirqueZavatars] Concours de prêt-à-rimer – DERNIER JOUR

 

SAlut !

 

La Grive wrote:

> Participation n° 16, bravo !!!

> ----- Original Message -----

> From: La Grive

> >

> > PS: mon ami (Dom, l'eklekticien) est en train de plancher aussi...

> Et voilà ! il l'a fait...

 

Bon !

A mon tour de dire : 

J'espère qu'il va nous le passer sur EKK !

Nom d'un Samovar !

 

Bravo pour les "participatiosn" ; aurais bien aimé participer...

Pas trouvé le temps...Et c'est vrai !, c'est même 

pas une excuse bidon :-))

 

Amicalement

Hervé

 

> ------------

> Le Mâle


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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 15:40

De :  LCM

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  15:40

Objet :  Re: [CirqueZavatars] Un petit limerick ?

 

Dans un e-mail daté du 03/01/02 22:08:49 Heure d'hiver Paris Madrid, 

JMF a écrit :

 

> "Hailé Sélassié et Solvay, c'est la soude !"

 

Super !

(comment résister quand on n'est qu'un Ohm ?

d'où ma réponse à ce sublime courant d'R )

 

Ce chimiste cherchait une bonne action

Mais la sagesse apprend trop la réflexion

et d'agir il n'osait

tant sa pensée biaisait

"ce précipité n'est pas une solution" *

 

Luc

*à se faire éventuellement expliquer par un chimiste

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 15:26

De :  Ze Bath Leurre

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  15:26

Objet :  participation n° 17 : Trans. : De deux choses l'une 

 

participation n°17, c'est Gus qui nous l'envoie ! bravo ! 

 

Sujet : De deux choses l'une 

Date : 05/01/2002 15:30:06 Paris, Madrid 

From: gguussttuuss

To: Ze Bath Leurre

 

D'abord je te donne mon...truc, je n'ose

l'appeler autrement:

----------------------------------------------------------------------

Au coeur du marasme immature de la marmaille

Engendrée chaque instant sous le beau ciel bleu

Par d'insignes insectes, ridicule sérail,

Broyés dans la nuée sitôt nommés gâteux,

 

Il en est que la peur du sort qui leur échoit 

Pousse à ne se pas voir part de ce tas fumant

(Tristes sires! paradant, reniant jusqu'à toi!

Ô, Nature, triste mère de ces arrogants...)

 

Qui, au fil des ans et des Dieux amassés

Des cultes, des chapelles et des calices d'or,

Egoïste, écrit le saint mythe de sa mort,

 

Et, décrépis enfin, se font cadenasser

Dans d'austères boîtes vite enfouies dans le noir

Par les impatients riant sous leur mouchoir.

 

------------------------------------------------------------------------

Ensuite, concernant mon absentéisme obstiné,

j'en suis plus contrit que quiconque, mais allez

dire aux autorités que les étudiants ont besoin

de temps pour aller gribouiller...

 

A plus tard,

gus.

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 15:15

De : La Grive

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  15:15

Objet :  participation n° 16 : Re: [CirqueZavatars] Concours de prêt-à-rimer - DERNIER JOUR

 

Participation n° 16, bravo !!!

 

----- Original Message -----

From: Claire Grivet

>

> PS: mon ami (Dom, l'eklekticien) est en train de plancher aussi...

 

Et voilà ! il l'a fait...

 

------------

Le Mâle

 

Exhibant sous les spots ses bijoux en ferraille

Sur la piste de danse il se prend pour un dieu ;

Habillé tout de cuir, montrant son attirail,

Tout en se déhanchant, il se croit merveilleux.

 

Déjà autour de lui gravitent quelques oies ;

Contre lui se pressant et le trouvant charmant

Elles luttent sans merci, n'ayant plus qu'une loi :

S'attirer ses faveurs et s'en faire un amant.

 

Inconscient des furies qui se sont amassées

Ce garçon danse encore, cherchant de ses yeux d'or

La personne inconnue que déjà il adore.

 

Car ce n'est pas par lui qu'elles seront ramassées

Et la suite d'ailleurs va bien les décevoir :

En effet c'est un mec qu'il recherche ce soir !

 

Dom.

 

-----------

 

PS: je vous recommande aussi ce détournement baudelairien...

http://fr.groups.yahoo.com/group/eklektika/message/9001

A+

Claire

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 14:54

De :  ARdN 

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  14:54

Objet :  participation n° 15 : L'appel de l'ange

 

participation n° 15, bravo !!!

 

Tandis que mon clavier crépite la mitraille,

Par la fenêtre entre l'appel du ciel grand bleu,

Tandis que ma fille scintille et des yeux raille, ...

Rimbaud Arthur encore une fois met le feu,

 

Pendant qu'une part de moi du déca noir broie,

Sur la table la tisane de thym fumant,

En tuant les mauvais esprits répand sa joie,

Vers le ciel ses volutes volent saintement,

 

Domaine des anges aux ailes damassées,

Rêve de Charlot digne d'une palme d'or,

Paisiblement the Kid seul sur le seuil s'endort,

 

Avec dans ses poches les pierres ramassées,

Tout au long d'une enfance dans les années noires,

Toutes précieusement nouées dans son mouchoir.

 

ARdN 05-01-2002

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 14:41

De : La Grive 

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  14:41

Objet :  participation n° 14 : Re: [CirqueZavatars] Concours de prêt-à-rimer - DERNIER JOUR

 

participation n° 14, bravo

 

----- Original Message -----

From: Ze Bath Leurre

 

>Je vous rappelle que les rimes sont celles du sonnet "le mal" de Rimbaud,

>

>Et dans l'ordre voici les rimes : ... mitraille, ... bleu, ... raille, ...

>feu, ...broie, ...fumant, ...joie, ... saintement, ...damassées, ...d'or,

...

>s'endort, ...ramassées, ...noires, ...mouchoir.

 

Hello !

In extremis... me voici.

Dans l'urgence les alexandrins ont fondu de moitié !

Et je n'ai conservé que les rimes "strictes" (sons communs):

aille/eu , oie/mant, amassées/or/oir.

 

Cela donne:

 

------------------

LES MALLES

(ou : le vieil enfant et les sortilèges du grenier)

 

Dans la malle en ferraille

J'ai des jouets, des jeux

Un train avec ses rails,

Une vieille auto bleue.

 

J'ai un cheval de bois,

La Belle au bois dormant,

Des dames, un jeu de l'oie

De Renart, le roman.

 

Mon butin amassé

Occupe deux armoires

Et plus de dix tiroirs.

 

Pour moi, cet amas, c'est

Un trésor qui le soir

Me conte des histoires.

 

--

Claire

 

PS: mon ami (Dom, l'eklekticien) est en train de plancher aussi...

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 14:01

De :  Ze Bath Leurre 

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  14:01

Objet :  participation n°13: trans: Le poème avec les rimes imposées pour le concours (2) 

 

participation n° 13, encore une fois Luc ! bravissimo !

 

Sujet : Re: [CirqueZavatars] Le poème avec les rimes imposées pour le concours 

Date : 05/01/2002 10:14:11 Paris, Madrid 

De : LLEE MMAATT

A : Ze Bath Leurre

 

 

ERUCTATION

 

Le rot, le pet, jolie mitraille

Jeté du corps vers le ciel bleu

La chair qui rie le coeur qui raille

Le tout qui brûle en un grand feu.

 

Du dedans au dehors je broie

Les résidus encor fumants

Et des flammes surgit la joie

Diablement, saintement.

 

Dans les étoffes damassées

Dans les tissus brodés d'or

Le souffle putride s'endort.

 

Alors mes hardes ramassées

Le reste ayant fuit dans le noir

Par dessus je mets mon mouchoir.

 

Re bonne année

Luc

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 13:58

De :  Ze Bath Leurre

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  13:58

Objet :  participation n° 12: trans: Le poème avec les rimes imposées pour le concours (1)

 

participation n° 12 , encore de Luc, bravo Luc ! 

 

Sujet : Re: [CirqueZavatars] Le poème avec les rimes imposées pour le concours 

Date : 05/01/2002 10:12:41 Paris, Madrid 

De : LLEE MMAATT

A : Ze Bath Leurre

 

ARMES BLANCHES

 

Il est des mots ferrés autant que la mitraille

Que l'on jette à celui qui nous a fait du bleu

Le mot qui estropie qui défigure ou raille

Le tison qui saura marquer comme le feu.

 

Parfois le plus petit, mieux qu'un autre vous broie

Mettant la chair à vif et l'esprit tout fumant,

Parfois c'est la finale d'un propos de joie

Qui soudain vous déchire le coeur saintement.

 

Tout comme chez l'humain les robes damassées

Ne sont gage de rien pas plus que les fils d'or

Ni aucun apparat qui la pensée endort

 

Car dépourvus d'habit elles sont plus ramassées

Le rouge du manteau cache souvent le noir

La fine draperie la morve du mouchoir.

 

Bonne année 

Luc

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5 janvier 2002 6 05 /01 /janvier /2002 13:57

De :  Ze Bath Leurre 

Date :  Samedi 5, Janvier 2002  13:57

Objet :  participation n° 11 : trans: prêt harry met

 

participation n° 11 : celle de Ronald, bravo !

 

Sujet : Prêtre harry met ! 

Date : 04/01/2002 09:21:43 Paris, Madrid 

From: Ronny

To: Ze Bath Leurre

 

LE MÂLE

 

Parfois les femmes le nomme la mitraille

Toujours vêtu de son célèbre smoking bleu;

A tous les hommes jaloux qui parfois le raille,

Il dit qu'à l'intime féminin il met le feu;

 

Tandis que ceux-ci l'écoute du noir il broie

Car lui seul sait que son art n'était pas fumant;

Les femmes repartant de chez lui dans la joie,

L'homme adroit les payait toujours saintement !

 

Elles s'achetaient de belles robes damassées

Ainsi que de belles soieries rehaussées d'or;

Qui remplissent leurs doux rêves quand elles s'endor-

 

m'nt, quand il sera vieux ses parties bien ramassées

Dans ses dernières heures que sa vie approche du noir,

Les maris enfin pourront ranger leurs mouchoirs !

 

Ronald !!!

 
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