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26 avril 2003 6 26 /04 /avril /2003 06:36

   Date : Sat, 26 Apr 2003 07:36:29     

     De : Le Zappe  
  Objet : LE TEMPS D'ARRIVER


POUR LA REVOIR, IL PREND LE PREMIER TG(i)V
---------(faudrait encore qu'il s'arrête!)

T'es belle comme un tram, tu me fais saliver,
avec tes airs de vamp. Mes yeux sur toi rivés,
je sens mes neurones vachement s'activer,
mon sang tourne aramon et je me dis: "J'y vais!"

Le problème, avec toi, c'est qu't'habites Givet,
qu'il faut se lever tôt si on veut arriver
à ton mignon appart, ton petit nid privé
et qu'avant d'attaquer le matou en civet

que tu n'as pas cramé, j'eus le temps d'archiver
quelques apéritifs et autres dérivés
et que tu risques fort de me voir lessivé

au moment propice que tu me décrivais
si bien dans ton courriel. Faudra donc t'activer
au cas où auraient soif tes cinq sens avivés.


El Zzzzzzz

(Quelle sombre histoire, dirait Claire Grivet)

 
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25 avril 2003 5 25 /04 /avril /2003 19:39

  Date : Fri, 25 Apr 2003 20:39:06
     De : Le Zappe
  Objet : Un p'tit monorime qui déraille


BON, VITE FAIT BIEN FAIT CAR, APRES CA, JE GRAILLE

Kurt trimballe à son cul tout un tas de ferrailles.
"Où c'est-il que tu vas avec cet attirail ?"
rugit le contrôleur. "Pas dans ce monorail,
j'espère ? Dégage ! Rembarque tes mitrailles,

si tu veux pas suivre tes propres funérailles !"
En faisant demi-tour, le Kurt brise un vitrail,
s'enfuit et, poursuivi, plonge en un soupirail,
se coupe, évidemment, et le voilà qui braille

comme un aveugle sourd, tant la douleur tiraille
tout son corps pantelant. Il voit que ses entrailles
se vident de leur sang, il a mal au poitrail

aussi, et l'autre qui parlait de funérailles !!!
"Merde, le prochain coup, je prends l'express Corail !"
Bref, ça, ce sont les news qu'on entend à la RAI.


-----

El Zappe (ancien du rail).

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13 mars 2003 4 13 /03 /mars /2003 19:41

    

   Date : Thu, 13 Mar 2003 19:41
       
     De : JMF   
  
Objet : Re : La Queue en Brie




--- phil_lantraupe a écrit

>

> La Queue En Brie 94510

> ----------------------

>

> L'ont pas en berne dans c'patelin

> tous les Queutards

> se la coulent douce.

> Hooooo !!!

>

> Phil. (pas d'quoi en faire un fromage !)




========



94510 LA-QUEUE-EN-BRIE



A force de limer la Marie,

sa queue en brille,

tandis que la Marie

crie.




------



PLus con que ça, je meurs.
M'ferez un cercueil avec des casiers à 
trappiste, des vieux en bois, et remplis de préférence. Les grands 
voyages, ça donne soif.
Merci.



El Zappe.


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7 mars 2002 4 07 /03 /mars /2002 15:17

 


   Date : Jeudi, 07 Mars 2002 14:22:17      
     De : JMF  
  Objet : La famille Giscard


Dans la famille GISCARD
le grand-père Adhémar
était un drôle de lascar

Dans la famille GISCARD
la grand-mère, avare
est morte de ses eschares

Dans la famille GISCARD
le père, pas un smicard,
nous prend pour des tocards

Dans la famille GISCARD,
la mère se paie des cocards
chaqu' fois qu' Valéry est cornard

Dans la famille GISCARD
y a l' fils, Gontran-Bernard,
qui se prend pour un anar

Dans la famille GISCARD
la fille Anne-Aymare
publie chez Gallimard

Dans la famille GISCARD
tout le monde couve l'avoir
de Jean-Bedel dans l'armoire


-------
El Zappard.

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7 mars 2002 4 07 /03 /mars /2002 11:19

 


   Date : Jeudi, 07 Mars 2002 10:19:02      
     De : JMF 
  Objet : Concours Baudelaire (sur rimes de "La Beauté")


Avant tout, pour en revenir à cette histoire de tite bouffe, personnellement, ça m'intéresserait assez, mais je n'ai pas ce qui  s'appelle un jour de libre d'ici au mois de mai. Trop de boulot, trop de déplacements, ces derniers temps...
Voici un petit sonnet relooké sur "La Beauté" de Baudelaire (j'ose espérer que le grand Charles ne va pas s'en retourner dans sa  tombe !):

L'INSENSIBLE

A la place du coeur, on lui trouve une pierre.
Puis, de ses sentiments, on peut faire le tour :
on n'y voit pas trace de bonté ou d'amour;
il doit être pétri d'une étrange matière !

D'aucuns ont dit de lui : "C'est un grand incompris."
N'en croyez rien du tout. Vous voyez, là, ce cygne ?
Qu'il se mue en corbeau si une seule ligne
de leurs écrits est vraie ! Permettez, mais je ris

de bon coeur, rien qu'à voir ses sottes attitudes !
Pour mieux le démasquer, suivez le mouvement
de ses yeux : c'est le fruit de subtiles études

qu'il pratiqua jadis sur ses nombreux amants,
car il les préférait aux femmes les plus belles,
à qui il ne laissait que larmes éternelles.


------

Un monorime, pour changer ?

RIXE

Une nuit que nous avions bien trinqué
et que nous revenions le long des quais,
nous croisâmes un bourrin efflanqué
que houspillait un moine défroqué.

Un instant, nous fûmes estomaqués,
cillant à qui mieux mieux de nos quinquets.
Aucune erreur ! De plus, ce foutriquet
avait plus de gueule encor qu'un roquet !

"Holà ! Mais on va te le matraquer,
nous, ce machin !", dit mon pote Mickey
en s'allumant plus vite qu'un briquet.
Ah ! pour ça, nous y mîmes le paquet !

Le salaud rendit l'âme en deux hoquets
sous l'oeil passablement interloqué
du gail qui s'enfuit en faisant claquer
des gerbes d'étincelles sur les quais.

Mais nous n'étions pas là pour bivouaquer :
les tuniques bleues allaient rappliquer !
Le temps de siffler un doigt de péket
et nous allâmes bon train nous planquer.


-------

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20 février 2002 3 20 /02 /février /2002 08:48

De : Le Zappe

Date :  Mercredi 20, Février 2002  8:48

Objet :  Le grand silence ?

 

Et alors, c'est la grosse fatigue, chez les Zavatars ???

 

APRES LA PLUIE

 

Quand la pluie a cessé, les relents de la rue

remontent un à un. C'est une odeur d'acier

mouillé et de pissat, une odeur de crassier

que l'eau a entraînées jusqu'ici, incongrues

 

presque, car le regard, sans même qu'on y pense,

se tourne vers là-haut où reluit le terril,

éclaté diamant d'un paysage pourri

dont plus rien désormais n'altère le silence,

 

hormis le sordide du quart-mondesque lot,

les râles dans l'herbe, l'été, des filles de Loth

ou le raout des rats, la nuit, faisant ripaille.

 

Car, si la terre, ici, a vomi son sang lourd,

son engeance meurtrie le lui rend chaque jour

en lui abandonnant les fruits de ses entrailles.

 

-----

 

ABATTAGE

 

Sa belle poitrine faisait craquer son casaquin.

Cinq jour par semaine, des mecs, elle en voyait pas qu'un.

Les samedis et dimanches, la belle restait sage,

voulant ménager son thorax qu'usaient ces malaxages.

Dame ! Faut voir l'état des seins, en cinq jours de béguin !

 

 

RECONVERSION

 

Les fermetures, c'est belote et rebelote.

Faillie, la Sabena, à la rue les pilotes !

L'un d'entre eux, fort marri, préfère se noyer

dans le canal. Depuis, le voyant louvoyer,

les goujons s'exclament : "Tiens, un poisson pilote !"

 

------

 

A la prochaine, les aminches.

 

El Zappe.

 
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19 février 2002 2 19 /02 /février /2002 10:00

De : Le Zappe

Date :  Mardi 19, Février 2002  10:00

Objet :  ACIDE

 

ACIDE

 

à Andras Pandy

 

Il revoit sans émoi tous ces jours lointains

déjà qu'il n'a pas vu passer. Une fatigue

sourde l'étreint le soir. Il marche sur la digue

d'hiver. Pluie et ressac. Bas, le ciel est d'étain.

 

Les ombres qui viennent, il semble les connaître :

celle-ci sur ses rails et l'autre que le vent

empêche d'avancer. Celui-là vu souvent

à rôder dans le bourg, lorgnant dans les fenêtres.

 

Et tous ceux encore dont la vie intérieure

fut murée avec soin par l'épouse ou l'amant :

les secrets, les inquiets, les sournois, les déments.

 

Et tous ceux encore que la vie antérieure

a marqués comme au fer et qui, l'apercevant,

lui font signe de loin. Une saute de vent

 

les dissout dans la nuit.

 

--------

 

Hier, débutait à Bruxelles le procès d'Andras Pandy, pasteur hongrois 

soupçonné d'avoir tué six personnes : ses deux épouses et quatre de 

ses enfants. On n'a retrouvé aucun cadavre. Par contre, dans ses 

trois domiciles, on a découvert une quantité impressionnante de 

flacons d'acide, vides. Pandy nie, malgré les accusations de sa 

fille. Il va certainement être condamné à perpétuité, et pourtant, il 

n'y a aucune preuve contre lui, puisqu'on n'a pas retrouvé la moindre 

molécule de ses six (au moins : lorsqu'il habitait en Hongrie, on 

s'était déjà posé pas mal de question au sujet de personnes qui 

l'avaient fréquenté et qui, elles aussi, avaient disparu) proches 

disparus. C'est crapuleux : même le crime parfait ne paie plus.

 

El Zappe.

 
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17 février 2002 7 17 /02 /février /2002 22:40

De : Le Zappe

Date :  Dimanche 17, Février 2002  22:40

Objet :  Le limerick du dimanche soir

 

VOCATION

 

A l'hostau de Berlin, chargée de la cantine,

Titine s'occupait des pots d'Ovomaltine.

Ensuite, elle langeait bébés et nourrissons.

C'est d'ailleurs depuis lors qu'on chante la chanson :

"Ell(e) lavait de tout petits Teutons, Valentine".

 

--------

 

Là, j' me suis vraiment pas foulé, hein !!!

 

El Zappe, de retour d'Ostende.

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15 février 2002 5 15 /02 /février /2002 12:49

De : Le Zappe

Date :  Vendredi 15, Février 2002  12:49

Objet :  Un autre limerick

 

LA MUSIQUE NUIT A LA SANTE

 

"On ne pouvait jamais le croiser

sans qu'il se mette à nous les briser

menu avec sa gratte de merde !"

"Quoi ? Il est mort, en es-tu sûr ?" "Certes,

mort d'un concert généralisé."

 

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El Zappe.

 
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15 février 2002 5 15 /02 /février /2002 10:42

De : Le Zappe

Date :  Vendredi 15, Février 2002  10:42

Objet :  Un limerick

 

(F)LAM(M)E(S) SLAVE(S) ?

 

"On en a trouvé, noyés dans la piscine,

découpés à la scie, dans des sacs de cuisine,

de ces euthanasiés de l'ail(e) des cancéreux..."

"Et les incinérés ? Où sont ces malheureux ?"

"Les inci... quoi ? Ah ! les cendres ! Sous les glycines !"

 

-------

 

El Zappe.

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