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24 janvier 2002 4 24 /01 /janvier /2002 16:54

2166

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De : Epicurienne

Date :  Jeudi 24, Janvier 2002  15:54

Objet :  Re: [CirqueZavatars] Re: As-tu déjà vu ?

 

Ayant été absente pendant 2 jours , j'ai pris du retard ...

Allez je vais me rattraper:

 

Ce soir à la fête

Thomas et Henriette

finissent sous la couette

 

Ce soir à la fête

j'en ai plein la tète

de leur crêpe suzette

 

Ce soir à la fête

la jolie Annette

cherche des quequetes

 

Ce soir à la fête

je suis la vedette

une vraie starlette

 

Ce soir à la fête

sous toutes les banquettes

finissent les minettes.

 

---------------------------------------

 

As tu déjà vu

un acteur connu

se gratter le cul

 

As tu déjà vu

dans une des revues

une religieuse nue

 

As tu déjà vu

une jolie statue

manger une laitue

 

As tu déjà vu

Monsieur Delarue,

le froc décousu

 

As tu déjà vu

un homme bien foutu

sans lui sauter dessus

 

la suite pour plus tard

 

Audrey.

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21 janvier 2002 1 21 /01 /janvier /2002 19:28

2142

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De : Epicurienne

Date :  Lundi 21, Janvier 2002  18:28

Objet :  béabasque

 

Allongée sur un transat, relax!

sur une plage près d'Aix

le tombeur de ces dames, Félix

draguait une fille genre Samantha Fox

et je vous assure pour lui ce n’était pas du luxe...

 

 

Audrey

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21 janvier 2002 1 21 /01 /janvier /2002 08:06

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De : Epicurienne

Date :  Lundi 21, Janvier 2002  7:06

Objet :  logorallye suite

 

flinguant, jazz-rock, métissage, immobiliser, apaisant, apostrophe, diabolique

torture, épluchure, poursuivre, prémice, maison, élégance, major, prairie

 

"l'apostrophe de sa vie"

 

Mon Anatole il y a longtemps de ça

était major de sa promotion

même lui ne le croyait pas

tout le monde le prenait pour un con

 

pour poursuivre des études

il a dû quitter la maison

fini en prairie la béatitude

commençait la diabolique saison

 

il a dû se faire un flinguant caractère

pour ne pas céder à la torture

mais mon Anatole sait tout faire

des autres il n'a fait qu'épluchures

 

c'était de tous les étudiants

le roi de l'élégance

courageux et apaisant

il étudiait les sciences

 

un jour après un jazz-rock endiablé

le pied cassé il a du être immobilisé

une jeune étudiante créole née

resta tout ce temps à ses côtés

 

croyez bien que tout cela

n'était que prémice d'un amour

le métissage commença

neuf mois plus tard Jim voyait le jour

 

Audrey

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20 janvier 2002 7 20 /01 /janvier /2002 20:02

2131

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De : Epicurienne

Date :  Dimanche 20, Janvier 2002  19:02

Objet :  l'amour....

 

Voilà un poème beaucoup moins érotique, mais mon coté fleur bleue doit bien

se manifester parfois

 

Que l'amour peut être cruel

comme il est fascinant

il me donne des ailes

et aussitôt les reprend

 

le sourire m'illumine

les larmes me déchirent

tantôt ange tantôt féline

c'est le prix du désir

 

ta présence me console

ton absence me chagrine

tes mains me cajolent

et la distance me mine

 

Mais mon amour pour toi

doux et riche souvent

amer et triste parfois

n'est qu'enchantement...

 

Audrey

20/01/02

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19 janvier 2002 6 19 /01 /janvier /2002 19:02

 

De : Epicurienne
Date :  Samedi 19, Janvier 2002  19:02
Objet :  logorallye !!

 

envie d'un nouveau logorallye ? Allez 15 nouveaux mots qui j'espere vous 
inspireront ,moi je m'imagine déjà sur un diabolique jazz-rock avec un major 
hmmmmm !!!
 

flinguant, jazz-rock, métissage, immobiliser, apaisant, apostrophe, diabolique
torture, épluchure, poursuivre, prémice, maison, élégance, major, prairie

 

à très vite, juste le temps de chercher l'inspiration avec mon major
 

Audrey
 

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19 janvier 2002 6 19 /01 /janvier /2002 17:09

De : Epicurienne
Date :  Samedi 19, Janvier 2002  17:09
Objet :  un con célèbre..

 

Voici un poème de Baudelaire que j'ai détourné avec beaucoup de plaisir...
 

"les ténébres"
 

Dans le caveaux d'insondable tristesse
où le Destin m'a déjà relégué ; 
Où jamais n'entre un rayon rose et gai ; 
Où, seul avec la Nuit, maussade hôtesse, 

Je suis comme un peintre qu'un Dieu moqueur 
condamne à peindre, hélas ! sur les ténèbres ; 
Où, cuisinier aux appétits funèbres, 
Je fais bouillir et je mange mon coeur, 

Par instants brille, et s'allonge, et s'étale 
Un spectre fait de grâce et de splendeur. 
A sa rêveuse allure orientale, 

Quand il atteint sa totale grandeur, 
Je reconnais ma belle visiteuse ; 
C'est elle ! Noire et pourtant lumineuse. 


"le con célèbre"

Dans le caniveau je sombre dans l'ivresse
où les copains m'ont déjà balancé ; 
Où sur le ventre je finis l'beaujolais ; 
Où, seul dans la Nuit, j'attends maitresse, 

Je suis comme un dentiste qu'un Dieu moqueur 
condamne à soigner à la place, les vertèbres ; 
Où, corbeau des pompes funèbres, 
Je fais souffrir et je mange les coeurs, 

Un moment débile, je m'allonge, j' me rétale 
quel spectacle de honte et de malheur. 
A quelle piteuse allure de mal, 

Quand j'ai atteint de toute ma lourdeur, 
J' l'a reconnais ma belle goudronneuse ; 
C'est elle ! Noire et tellement sinueuse. 


Audrey ( j'vais prendre un bol d'air)
 

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19 janvier 2002 6 19 /01 /janvier /2002 14:53

De : Epicurienne
Date :  Samedi 19, Janvier 2002  14:53
Objet :  béa...

 

il jeta son bouquin de Stendhal
fit un léger détour par le bordel
sur la route se passa le deal
une route éclairée de girandoles
minuit sonnait sur les pendules

 

il passa un moment avec tatiana
qui faisait le trottoir depuis des anes
elle ne portait que des jupes minis
jouait dans des films porno
pour des photos avait posé nue

 

Audrey.
 

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19 janvier 2002 6 19 /01 /janvier /2002 12:18

2100

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De : Epicurienne

Date :  Samedi 19, Janvier 2002  11:18

Objet :  Yvon le bouffon

 

Zigoto était son surnom

Yvon était son prénom

Xénophobe de renom

Whisky son chaton

Voici l'histoire d'un con

Un homme vivant à Lyon

Toujours en vieux pantalon

Sans mettre de caleçon

Restant enfermé dans sa maison

Quelques cafards comme compagnons

Personne ne côtoyait Yvon

On le fuyait même à l'occasion

Nadège vendait des potirons

Mais aussi citrons, poivrons et cresson

L'espoir d'une possible liaison

Kleenex en main il fit sa déclaration

"Je t'aime toi mon beau caneton"

Il lui jura sa passion en chanson

Heure de vérité, elle dit non

Guettant d’Yvon la réaction

Fille de bonne situation

Elle n'imaginait pas sa vie avec un grognon

Désespéré notre idiot perdit la raison

Comment supporter cette humiliation

Barricadé chez lui, il se jeta sur le carafon

Anéanti il sombra dans la boisson

 

Audrey.

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19 janvier 2002 6 19 /01 /janvier /2002 12:18

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De : Epicurienne

Date :  Samedi 19, Janvier 2002  11:18

Objet :  Yvon le bouffon

 

Zigoto était son surnom

Yvon était son prénom

Xénophobe de renom

Whisky son chaton

Voici l'histoire d'un con

Un homme vivant à Lyon

Toujours en vieux pantalon

Sans mettre de caleçon

Restant enfermé dans sa maison

Quelques cafards comme compagnons

Personne ne côtoyait Yvon

On le fuyait même à l'occasion

Nadège vendait des potirons

Mais aussi citrons, poivrons et cresson

L'espoir d'une possible liaison

Kleenex en main il fit sa déclaration

"Je t'aime toi mon beau caneton"

Il lui jura sa passion en chanson

Heure de vérité, elle dit non

Guettant d’Yvon la réaction

Fille de bonne situation

Elle n'imaginait pas sa vie avec un grognon

Désespéré notre idiot perdit la raison

Comment supporter cette humiliation

Barricadé chez lui, il se jeta sur le carafon

Anéanti il sombra dans la boisson

 

Audrey.

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18 janvier 2002 5 18 /01 /janvier /2002 21:25

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De : Epicurienne

Date :  Vendredi 18, Janvier 2002  20:25

Objet :  Re: [CirqueZavatars] Extrait de 'Paysage humain de mon pays

 

Dans un e-mail daté du 18/01/2002 11:23:05 Paris, Madrid, dogu a

écrit :

 

> ... Debout sur les escaliers,

> un homme pense à un tas de choses.

> Maigre,

> poltron,

> grêlé,

> et un long nez pointu.

> Maître Galip est célèbre pour les drôles de choses

> auxquelles il pense :

> "Si je pouvais chaque jour manger des gaufrettes !"

> se disait-il à cinq ans.

> "Si j'allais à l'école..." se disait-il à dix ans.

> "Si je pouvais sortir avant la prière du soir

> de la boutique de couturier de mon paternel !"

> se disait-il à onze ans.

> "Si j'avais des souliers jaunes,

> si les filles me regardaient !"

> se disait-il à quinze ans.

> "Pourquoi mon père a-t-il fermé la boutique ?

> L'usine, c'est bien différent de la boutique..."

>

>

 

 

l'envie de détourner tout ça est venu soudainement, je n'y ai pas résisté,

.....

... à genoux dans les escaliers,

un homme pense à un tas de choses.

Frustré,

couillon,

rebelle,

et une longue queue dodue.

Maître Labite est célèbre pour les drôles de choses

auxquelles il pense :

"Si je pouvais chaque jour manger des biquettes !"

se disait-il à cinq ans.

"Si j'avais la gaule..." se disait-il à dix ans.

"Si je pouvais sortir avec marie pierre le soir

dans la boutique de couturier de mon paternel !"

se disait-il à onze ans.

"Si j'avais des durex jaunes,

si les filles me caressaient !"

se disait-il à quinze ans.

"Pourquoi mon père a-t-il fermé sa boutique ?

L'usine, c'est moins chaud pour emballer Monique

 

 

Audrey

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