Date : Thu, 16 May 2002 05:39
De : Ze Bath Leurre
Objet : Re: L'histoire sans faim
> Connaissez-vous la longue histoire
> De ce sanguinaire et affreux barbare
> Qui allait de galeres en déboires
> Et sentait fort les parfums d'urinoir ( Luc )
>
> Il n'était vraiment pas bavard,
> Portait en bandoulière deux poignards,
> Et, dans l'élastique de son slibard,
> Il stockait deux bouteilles de Ricard. ( Ze Bath Leurre )
>
> alors qu'il commençait à faire noir
> il se mit en embuscade près d'un bar
> l'Marcel passait par là sur sa pétoire
> il le chopa méchamment par le coltard (jean-louis)
>
> "t'es pas chiche de v'nir à la patinoire"
> lui dit l'affreux cornuard
> "oh que si ! après un p'tit coup à boire
> j'y file direct avant ki soit trop tard." (stephanie)
>
> Et ils partirent tous deux dare dare
> L'marcel roulant comme un vrai chauffard
> Mais v'là t'y pas qu'un flic-motard
> voulut coincer nos gars sur le boulevard (Luc)
>
> et loupa le virage, finissant dans la Loire
> l'Marcel et l'Eugène qu'étaient tout hilares
> d'avoir foutu l'keuf dans la baignoire
> histoire de fêter ça, s'allumèrent un pétard (jean-louis)
>
> pendant ce temps la dans le bar
> un drole de type, un lascar
> cuvait affalé au comptoir
> vetu seulement d'un peignoir ( Audrey )
>
> Après avoir bu un bon p'tit noir
> Pour déssoûler, à moins l' quart,
> Refermant mieux son peignoir
> Il sortit sur le trottoir ( Ze Bath Leurre )
>
> et rencontra Alberte, tapineuse notoire
> classée trois étoiles sur l'guide du routard
> d'un geste brusque, ouvrant son peignoir
> il lui dit : "Tiens ! r'gard'donc mon braquemard" (jean-louis)
>
> et l'Alberte complètement hilare
> lui dit "jamais vu d'aussi petite histoire"
> "je vais lui montrer mes nibards,
> peut-être que cela relèvera, le p'tit canard (Luc)
>
> d'un geste doux, la belle, à l'oiseau donna a boire
> il ferma les yeux, elle chatouilla son tetard
> Meme aux puceaux l'experte chasse les idées noires
> un grain de gourmandise, c'est tout un art.... (stephanie)
>
> Gégène et Marcel, trois joints plus tard
> allongés sur le ventre, à même le trottoir
> faisaient la conversation à un lézard
> autour d'eux les badauds s'fendaient la poire (jean-louis)
>
> Dans la foule y' avait le fils à Gérard
> Qu'avait commandé à Noël un autocar
> [Je m' souviens... en livrant chez ce chiard,
> Dans la cheminée j'avis troué mon falzard !]( PerNo)
>
> Puis les flics arrivèrent pour les voir
> et les emmenèrent pour les mettre au mitard
> mais les deux zouaves se défendirent d'un ton geignard
> répétent qu'ils ne voulaient pas être bagnards (Luc)
>
> leurs cris réveillèrent Nanard
> qui roupillait sur le plumard
> c'était un ex-prof soixante-huitard
> un rien clodo, un rien anar
>
> "Putain, vous allez la fermer, les taulards
> arrêtez-moi tout ce tintamarre !"
> et en leur disant ça, le vieux clochard
> tira de sa poche un énorme sauciflard (jean-louis)
>
Dans l'escalier de ce taudis blafard
ça puait la friture de calamar
Sur un mur y avait 'cor un vieux placard
Moisi : on y lisait "Votez Giscard !" ( Ze Bath Leurre )