De : JMF
Date : Jeudi 18, Octobre 2001 7:46
Objet : Pour une poignée de limericks...
Le retour du logorrhique...
INSPIRATION DU VIDE
De partout assiégés par une armée de nymphomanes,
ils s'étaient enfermés dans un réduit voilà trois jours,
mais les vivres manquaient, ils allaient être pris de court,
lorsque l'un deux trouva : "Faudrait les affronter, ces femmes.
Envoyons-leur comme émissaires deux maques du bourg !"
FESTNOZ CHEZ SADDAM
Depuis plus de dix ans, Saddam en avait marre
de contempler Bagdad et ses palais troués,
d'entendre gémir ses gens l'estomac noué,
de subir des bombes le sacré tintamarre.
Il eût préféré le Bagdad de l'an mil, ouais !
JIHAD D'EN FINIR
Le régime intégriste avait peur des rebelles
qui, aidés par Cuba, résistaient en héros.
Ebranlé, le pouvoir dut s'enfuir à Bruxelles.
L'imam, dans ses adieux, déclara au micro :
"Allah akbar ! Pitié ! Ces infidèl' cass'nt trop !"
ARISTIDE (1)
Le brave Aristide chantait dans les beuglants
tout le jour, insouciant, dans l'avenir confiant,
et ne se prenait pas, certes, pour Dieu le père,
quoiqu'en examinant un peu plus le compère,
on eût été surpris de la vie de Bruant !
ARISTIDE (2)
Socialiste bon teint, ministère et mairie,
les retours de la gloire, il en était friand,
l'Aristide. C'était pas l'enfant de Marie :
contre les mécontents, il larguait sa furie !
Rose, mais que de nom, ho ! l'avide braillant.
Ouais, s'rait p't-êt' temps d' vaquer à aut' chose...
JMF.