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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 22:50

   Date : Mon, 2 Sep 2002 23:50     

     De : Rolland
  Objet : Theme de la semaine: JEU et style sur le jeu - L'albatros



  ----- Original Message -----
  From: rolland
  To: CirqueZavatars ; poesieuniverselle
  Sent: 02 September 2002 23:36
  Subject: Re: [Poésie universelle] Re: [Poésie universelle] Theme de la semaine: JEU et style sur le jeu

    Version détournement - Rolland:
    
 
  L'albâtre os
    
    Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    Prennent d'albâtres os, varech  humain des mers,
    Rejetés , indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.
    
    A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    Que ces tas d'osselets, de macchabées honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes marques blanches,
    Comme des moribonds, tacher le pont aqueux.
    
    Ce brin de squelette, comme il est gauche et veule !
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
    L'un agace les mecs avec sa triste gueule,
    L'autre mime, un bout de fantôme qui volait !
    
    Le Poète est semblable au vent de macchabée
    Qui promet la tempête et ne peut se lâcher ;
    Accroupi sur le sol au milieu des W.C,
    Ses peurs d'étrons géants l'empêchent de peter.
    
    Maux de l'air

    ----- Original Message -----
    From: Céline
    To: poesieuniverselle
    Sent: 02 September 2002 18:17
    Subject: [Poésie universelle] Re: [Poésie universelle] Theme de la semaine: JEU et style sur le jeu


    Ayé, je viens de m'arrêter de rire...
    Excellent !!!
    Mais il va falloir que je trouve une autre idée
    alors... :-P

    C.

    > ahhh j'en avais justement fait sur le cirque un
    > détournement il y a quelques
    > mois:
    > L'albatros
    >
    > Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    > Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    > Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    > Le navire glissant sur les gouffres amers .
    >
    > A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    > Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    > Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    > Comme des avirons traîner à côté d'eux.
    >
    > Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
    > Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
    > L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    > L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
    >
    > Le Poète est semblable au prince des nuées
    > Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
    > Exilé sur le sol au milieu des huées,
    > Ses ailes de géant l'empêchent de marche
    >
    >
    > LA DONZELLE
    >
    > Souvent, très excités, les hommes d'équipage
    > Prennent des donzelles, jolis êtres des terres,
    > Qui suivent, stimulant compagnons de voyage,
    > Le désir(e) glissant sur les gouffres amers .
    >
    > A peine les ont-ils déposées sur les planches,
    > Que ces dieux d' la bitur', enivrés et heureux,
    > Laissent sauvagement leurs habits du dimanche
    > Comme simples chiffons traîner à côté d'eux.
    >
    > La donzell' dépravée, comme elle est sensuelle
    > ell', jadis si laide, elle est belle et troublée !
    > L'un titille son sein avec son écuelle
    > L'autre goutte, en suant, son profond décoll'té
    >
    > La donzelle est semblable à ces fleurs de l'été
    > Qui charment les lascars et se rient de l'archer ;
    > Allongée sur le sol au milieu des gabiers
    > Ses caprices ardents l'invit'nt à mieux brûler
    >
    >
    > bisous
    > Audrey

    =====
    "Et le remords est dans l'amour : telle est la loi.
    - Le Bonheur a marché côte à côte avec moi."

    ::: P. Verlaine, "Nevermore" in Poèmes Saturniens :::

    http://copsondaweb.free.fr

 

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 20:17

   Date : Mon, 2 Sep 2002 21:17   

     De : Lodfred
  Objet : Re: Audrey.


Epi a écrit : > Dans un
e-mail daté du 25/08/2002 20:36:06 Paris,
Lodfred a écrit :
>
> > Je ne pouvais me douter, ô Audrey
> >     Qu'à genou, un jour, pour toi, je jouirai.
> >
> >                  Lodfred, me r'vlà.
> >
>
> ô lodfred, moi qui ne voulais point
> déclarer notre amour coquin
> tu as en quelques mots si doux
> déposer leurs regards sur nous
> reléve toi donc cher amant virtuel( mdrrr)
> toi, si beau,tendre et sensuel
> laisse voguer ton imagination
> ensemble perdons la raison..
>
> Audrey( qui ne s'en remet pas )


  Je ne pouvais plus le dissimuler
  Voilà pour toi, très chère Audrey
  Mes jambes te seraient étau
  Mes mains te seraient fardeau
  Mes yeux baigneraient dans l'eau
  ...
  Et mes hanches seraient spéléo...

          Lodfred, -Mauvais goût?
          
  -Oui, oui, là t'es pas loin, tu y es là.
             
          Lodfred, auto critiqueur.

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 20:08

   Date : Mon, 2 Sep 2002 21:08       

     De : Lodfred
  Objet : Re: Audrey


Monique a écrit : > Audrey a écrit
>
> toi, si beau,tendre et sensuel
>
> ??????? Lodfred?????????????
>
> C'est vrai,
>

> La parole nous a été donnée pour déguiser notre
> pensée.Bien Audrey
>
> Monique
>

   Je sens à chaque message par Monique adressés
   A mon endroit quelque malsaine animosité
   Né de je ne sais quel fait arrivé
   La cause serait-elle ma verve politisée?
   Mais de là à juger simplement de ma pensée
   En plus d'annonçer que je dis le faux pour le vrai
   Cela me semble un peu extrapolé
   Mais chère Monique, chacun ses pensées
   Et je ne serai pas, moi, rancunier.


          
Lodfred, de marbre et politisé.

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 17:57

Les rondels de cette rubrique ont tous déjà été postés sur le CirqueZavatars.
Pour en savoir plus sur les rondels, consultez la rubrique
définitions à l'article rondel.
 

Redites-moi ces mots secrets
Que vous disiez hier encore,
Lorsque, de mes mains, votre corps,
Fougueusement je découvrais.

Notre bonheur était complet ;
J'aimerais les entendre encore,
Redites-moi ces mots secrets
Que vous disiez hier encore.

Quoi qu'il advienne, désormais
C'est serein que j'attends la mort ;
Je partirai sans un remords ;
Les yeux clos, je murmurerai :

Redites-moi ces mots secrets !

 

---------------
Ze Bath Leurre - zavatarchive 5228 - 2 septembre 2002

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 15:26

   Date : Mon, 2 Sep 2002 16:26    

     De : LLEE MMAATT 
  Objet : Re: Audrey


 lodfred a écrit :
> La parole nous a été donnée pour déguiser notre
> > pensée.


Musil a dit
la pensée est le tombeau de notre imagination

alors que dire de la parole
et pire
de l'écrit

crit cris cric !

LLEE MMAATT

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 15:24

   Date : Mon, 2 Sep 2002 16:24     

     De : LLEE MMAATT  
  Objet : Re: PENSEE DU LUNDI

Monique a écrit :
> Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins


Le fond du puit
de Lafontaine ?

LLEE MMAATT

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 15:22

   Date : Mon, 2 Sep 2002 16:22  

     De : LLEE MMAATT 
  Objet : Re: rectification de la pensée du soir...


Epicurienne a écrit :
> > En matière de sexe la plupart des hommes se prennent pour des Dieux,
> manque
> > de pot en matière de sexe la plupart des hommes sont athées.


--------un texte entier pour te répondre-------

Un timide à la recherche d'un traitement de choc ne peut pas mieux espérer  que la rencontre frontale d'une féministe radicale. L'irruption accidentelle de Bélem dans ma vie fut, ne serait ce que pour cette raison, un bienfait.Tout cela commença un soir que je déambulais à travers les ruelles de Metz, à la recherche d'un raccourcis que jamais je ne trouvai. Tout à commencé lorsqu'un apprenti noctambule, trop fatigué pour poursuivre son chemin dans la nuit, croyant s'appuyer à un réverbère, se saisit de l'épaule dénudée d'une passante bien plus lucide que lui. Bélem, c'est ainsi qu'elle se prénommait était en chasse dans un territoire qu'elle savait giboyeux à souhait. Ce soir là j'étais sa proie. Et le chasseur, le prédateur éveillé dans toutes les parties de son être, c'était elle. Elle qui s'amusait (je l'appris par la suite) à déclarer bien fort et en toute occasion :" Je ne vois rien de sérieux dans un homme, à part ce qui pend entre ses jambes au moment de son changement d'attitude*. " Les descriptions qui précèdent parlent d'elles-mêmes, le combat était bien trop inégal. Si l'idée m'était venue de me soustraire à ses avances, j'en aurais été totalement incapable, tant son regard autoritaire, sa voix d'une gravité étonnante, alliés à une extrême féminité presque incongrue, m'hypnotisaient. Des souvenirs, il ne m'en reste que très peu. L'aventure commença ce petit matin là, et se termina pour moi, deux semaines plus tard lors de mon admission au pavillon trois de l'hôpital psychiatrique de Jury. Une seule chose est certaine : l'instant où ma vie rencontra celle de Bélem, fut déterminant dans une existence jusque là particulièrement fade. Ce jour là, pour première fois une femme me prit au sérieux.


                         (Luc Comeau-Montasse)

*Elle nommait rigolade ce qui n'était pas capable de se redresser
et continuait à pendre même au plus sérieux de l'action du sérieux

Je n'aimais pas qu'elle me prenne à la rigolade !

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 10:21

  Date : Mon, 2 Sep 2002 11:21   

     De : Rolland
  Objet : Limerick sur le theme du Jeu


  St Gilles du gras - capitale du jeu

  - GIGI ! Jean gît et Gilles gît-il ?
  Agile       Gigi     agite     Gilles.
  -  Gilles   gît.     Dit   Gigi
   - Mais je gîs pas, je jouis !
Je gicle  et  je joue un jeu agile !


  ©Rolland Pauzin - 1-09-2002 - Limerick

  Note : St Gilles du Gard . dans le gras du Gard bien sur.

   Amities,
Rolland

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 06:55

   Date : Mon, 2 Sep 2002 07:55      

     De : Monique
  Objet : PENSEE DU LUNDI


LE TRAVAIL

Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins
JEAN DE LA FONTAINE ( le laboureur et ses enfants)

Bonjour à tous et courage pour la reprise

Monique

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2 septembre 2002 1 02 /09 /septembre /2002 00:00

   Date : Mon, 2 Sep 2002 01:00    

     De : Ze Bath Leurre
  Objet : rondel - REDITES-MOI


Redites-moi ces mots secrets
Que vous disiez hier encore,
Lorsque, de mes mains, votre corps,
Fougueusement je découvrais.

Notre bonheur était complet ;
J'aimerais les entendre encore,
Redites-moi ces mots secrets
Que vous disiez hier encore.

Quoi qu'il advienne, désormais
C'est serein que j'attends la mort ;
Je partirai sans un remords ;
Les yeux clos, je murmurerai :

Redites-moi ces mots secrets !


Ze Bath Leurre
> mystère !

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