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12 novembre 2001 1 12 /11 /novembre /2001 12:09

De :  ZeBathLeurre

Date :  Lundi 12, Novembre 2001  12:09

Objet :  Des nouvelles de Michèle... victime aussi d'un détournement

 

Transmis avec l'accord de l'auteur (du détournement... je précise !! ) :

 

> Sujet :[poetes_rebelles] Soleil détourné

> Date :11/11/01 08:56:16 Paris, Madrid

> From:    kleber1000

> To:    poetes_rebelles

> Soleil couchant

> José-Maria de HEREDIA

> Les ajoncs éclatants, parure du granit, 

> Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;

> Au loin, brillante encor dans sa barre d'écume, 

> La mer sans fin commence où la terre finit. 

> A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid

> Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume.

> Seul, l'Angélus dus oir, ébranlé dans la brume, 

> a la vaste rumeur de l 'Océan s'unit. 

> Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, 

> Des landes, des ravins, montent des voix lointaines

> De pâtres, attardés ramenant le bétail. 

> L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, 

> Et le soleil mourant, sur un cile riche et sombre, 

> Ferme les branches d'or de son rouge éventail. 

> Sommeil râlant. 

> Michèle dans l'HERESIE. 

> De son jonc pénétrant L'anus de Marguerite

> Théodore crachottait salissant le bitume

> Au loin,  brulant encore un mégot qui enfume

> La mère s'activait au repas du midi

> A ses pieds c'est l'ennui, la pitance, le p'tit

> Joue, son père est rentré, boit son café qui fume

> Seule, Angèle au couvoir l'a branlé dans les plumes

> A la grande frayeur des poules dans leurs nids. 

> Alors fouillant au fond des poubelles qui traînent

> Rolande et l'Augustin râclent avec leurs mitaines

> Des pâtes moutardées mélangées au jus d'ail 

> Le Gaston bien beurré vomit dans un coin sombre

> La Mireille geignant à un pied dans la tombe

> La ferme !! vieille branche ou alors tu te tailles. 

> Bisous

> Michèle 

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23 septembre 2001 7 23 /09 /septembre /2001 04:48

De :  kleber1000

Date :  Dimanche 23, Septembre 2001  5:48

Objet :  Re: le sonnet monorime

 

Dans un courrier daté du 23/09/01 01:06:30 Paris, Madrid (heure d'été), 

Ze Bath Leurre a écrit :

 

> Michèle, 

>  c'est toujours un plaisir de te lire, sur le CirqueZavatars comme ailleurs.

>  Tu nous offre encore une fois, avec cette poésie monorime, un petit moment 

> de 

>  bonheur pur.

>  

>  à +

 

Je me suis essayée aussi à varier les plaisirs du monorime en le traitant 

strophe par strophe, au fait, ce n'est toujours pas un sonnet.

 

Ca donnait ça : 

 

Il est des jours

(09/03/2000)

 

Il est des jours ou tout est beau

Et ou le vent dans les roseaux

S'amuse à pousser un bateau

Chargé des joies d'un jour nouveau.

 

Qu'importe si sous un ciel gris

Ce jour nous arrive amoindri

Le soleil caché nous bénit

Nous réchauffant d'amour pétri.

 

Dans la lucarne de demain

Je vois la vie comme une main

Me protégeant de l'air malsain

Qui peut souffler sur mon terrain.

 

La terre sincère du lieu

Agit comme un filtre ou un dieu

Laisse passer en son milieu

Ce qui se crée sous de vrais cieux.

 

Ma vie ressemble à un ruisseau

Qui en glissant entre les maux

Se nourrit d'amour et de beau

Et guérit juste comme il faut.

 

 

Bisous

Michèle 

 

" Il vaut mieux passer à La Poste hériter qu'à la postérité! "

Alphonse Allais

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21 septembre 2001 5 21 /09 /septembre /2001 07:36

846

 

De :  kleber1000

Date :  Vendredi 21, Septembre 2001  8:36

Objet :  Re: le sonnet monorime (cf message précédent)

 

Dans un courrier daté du 20/09/01 01:31:58 Paris, Madrid (heure d'été),

Ze Bath Leurre a écrit :

 

> le sonnet monorime

 

Ah oui.

Un truc comme ça ?

 

Je muse

(14/03/2000)

 

Aujourd'hui je suis muse

Et ton pinceau s'amuse

Léger comme la buse

A me peindre sans ruse.

 

Mais le temps qui mésuse

A ma place transfuse

Les rides qui accusent

Mon âge sans excuse.

 

Et pendant que tu muses

Les bras de la méduse

En me serrant abusent

De ces craintes qui usent.

 

 

Bisous

Michèle

 

"Mon fils, si tu veux avoir quelque chose dans cette vie, faut travailler

pour l'obtenir. Maintenant la ferme, c'est les résultats du loto."

"

(Omer Simpson)


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25 juin 2001 1 25 /06 /juin /2001 10:13

De :  kleber1000

Date :  Lundi 25, Juin 2001  11:13

Objet :  Douce énigme

 

Douce énigme

(24/07/2000)

 

Va au bout du jardin

Et pousse un peu la porte

Ne la fait pas grincer, elle gémit d'un rien

 

Enjambe le bassin

Evite toute escorte

Prend le temps de flâner pour t'isoler des tiens

 

Réfléchis en chemin

Pour que les idées sortent

Que tu puisses trouver les désirs qui sont miens

 

L'énigme ce matin

A trouver te rapporte

Un million de baisers qui te font tant de bien. 

 

 

Bisous

Michèle 

 

"Belle mère : c'est une dame qui donne sa ravissante fille en mariage à un 

monstre horrible et dépravé pour qu'ils fassent, ensemble, les plus beaux 

enfants du monde ".

(Alphonse Karr)

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16 juin 2001 6 16 /06 /juin /2001 08:37

De :  kleber1000

Date :  Samedi 16, Juin 2001  9:37

Objet :  Re: Au détour des venelles

 

Dans un courrier daté du 16/06/01 08:41:53 Paris, Madrid (heure d'été), 

Ze Bath Leurre a écrit :

 

> AU DETOURS DES VENELLES

>  

>  Au détour des venelles,

>  Des filles de vinyl

>  Bradent l'amour vénal.

>  

>  Dans la chambre d'hôtel :

>  Rien de vraiment utile ;

>  Et le passant détale.

>  

>  Car pour un coeur fidèle,

>  En amour, le futile

>  N'est pas un idéal

>  

>  (23-7-1992)

>  

>  Ze Bath Leurre

 

Un couple d'hirondelles

Commence son idylle

Sous nos yeux incrédules

 

Et une ribambelle

D'enfants jouent à la balle

Dans les conciliabules 

 

Le parc est animé

Et quelques animaux

Mangent du pain de mie

 

Un passant est pressé

Et d'un geste précis

Avale un ex-presso

 

La journée terminée

La tête dans les nues

J'ai l'air d'un étourneau. 

 

(16/06/2001)

 

Bisous

Michèle 

 

"L'homme est plein d'imperfections mais on ne peut que se montrer indulgent 

si l'on songe à l'époque où il fut créé.".

(Alphonse Allais)

 

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16 juin 2001 6 16 /06 /juin /2001 08:12

De :  kleber1000

Date :  Samedi 16, Juin 2001  9:12

Objet :  L'armoire

 

L'ARMOIRE

 

Immense et mystérieuse

De pénombre baignée

L'armoire malicieuse

A clef est bien fermée

 

J'essaie de deviner

Par ses airs indolents

Le contenu discret

Des casiers éloquents

 

Y-a-t-on empilé

Des mouchoirs en dentelle

Des nappes damassées

Ou des draps de flanelle.

 

Que cachent donc ces flancs

A la mine repue

S'agit-il de l'onguent

De ces îles inconnues

 

Mais laissez moi chercher

Me creuser la cervelle

Rêver avant qu'on ait

Retrouvé la chandelle. 

 

Et pointé dans le creux

De la vieille serrure

La clé qui d'un aveu

Finira l'aventure. 

 

Bisous

Michèle 

 

"L'homme est plein d'imperfections mais on ne peut que se montrer indulgent 

si l'on songe à l'époque où il fut créé.".

(Alphonse Allais)

 

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