De : Rolland
Date : Vendredi 1, Février 2002 14:03
Objet : Détournement d'un mineur de V.Hugo
Bon mon premier essai a un détournement de texte.
J'admire les autres mais jusqu'à présent mes essais ont été
Tellement mauvais que je n'ai jamais ose les montrer.
Donc un extrait d'un texte de V. Hugo (tire de la liste totor J )))) ).
O, Séant
VERS solitaires
MORT De violeurs tapettes
(suite)
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Son trône est un cercueil, ses W.C son Versailles ;
Pour lui, le bruit des PETS, dont tremblent ces murailles,
PRECEDE les PLOUFS du CULS :
SON membre délicat est petrie par le PERE,
Il touche à son EXTASE, et les bras d'une mère
Ne le presseront plus !
Mais les verrous rouillés avec fracas se rouvrent,
Chargés d'or et d'opprobre, à ses yeux se découvrent
Les assassins des LOIS ;
Ils parlent : il se tait, et les écoute à peine ;
Ils menacent : mais sourd à leur menace vaine,
Il demeure sans voix.
Ils ont puni l'enfant des remords de leur crime.
Les lâches, ô forfait ! dans SA FENTE sublimes
Ont versé leur JUS D'OR ;
Mais son mépris pour eux dans son regard s'annonce,
Tremblez, VIOLEURS ! tremblez : son silence prononce
L'arrêt de votre mort.
Il n'est pas loin, ce jour où de sa main puissante,
L'Eternel, écrasant votre BITE rugissante,
Paraîtra dans les airs ;
L'astre de l'anarchie en vain vous guide encore ;
Dieu d'un souffle COUPERA ce sanglant VIT EN OR
Et ses rouges éclairs.
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©Rolland Pauzin 1-2-2002
Original
OCEAN
VERS DE JEUNESSE
LA MORT DE LOUIS XVII
(suite)
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Son trône est un cercueil, sa tour est son Versailles ;
Pour lui, le bruit des fers, dont tremblent ces murailles,
Succède au son des luths :
Ses membres délicats sont meurtris par la pierre,
Il touche à son aurore, et les bras d'une mère
Ne le presseront plus !
Mais les verrous rouillés avec fracas se rouvrent,
Chargés d'or et d'opprobre, à ses yeux se découvrent
Les assassins des rois ;
Ils parlent : il se tait, et les écoute à peine ;
Ils menacent : mais sourd à leur menace vaine,
Il demeure sans voix.
Ils ont puni l'enfant des remords de leur crime.
Les lâches, ô forfait ! dans cette âme sublime
Ont versé leur remord ;
Mais son mépris pour eux dans son regard s'annonce,
Tremblez, tigres ! tremblez : son silence prononce
L'arrêt de votre mort.
Il n'est pas loin, ce jour où de sa main puissante,
L'Eternel, écrasant votre hygre rugissante,
Paraîtra dans les airs ;
L'astre de l'anarchie en vain vous guide encore ;
Dieu d'un souffle éteindra ce sanglant météore
Et ses rouges éclairs.
..........................................................................
(à suivre)
Amities,
Rolland