De : Rolland
Date : Vendredi 1, Février 2002 15:25
Objet : Detournement ... Echanges poetiques entre NERF VIL et CUL-GO
Gérard de NERF VIL (1769-1869)
(Recueil : Poésies PERverses)
A Victor CUL-GO
qui avait passé son VIT SUR MES REINS
De votre amitié, maître, emportant cette preuve
Je tiens donc sous MES bras VOS REINS. - JE LACHE un fleuve
Et je sens grandir NOS VITS par CETTE PRESSION.
Mais MON FIER VIT sait-il lui pauvre QUEUE sauvage
Ce qui lui donne un CUL, une CROUPE, un BRANLAGE,
Et s'il coule pour tous quelle en est la raison.
Assis sur le mamelon d'AUTRES CREATURES,
Peut-être ignore-t-il, O, LA BONNE NATURE,
D'où lui vient ce bienfait qu'il doit aux CULS mortels :
Moi je sais que de vous, douce et sainte habitude,
Me vient LA BRANLETTE et l'Amour DE BITES RudeS,
Et que MA QUEUE de feu s'allume à vos autels.
Gérard de NERVAL (1808-1855)
(Recueil : Poésies PERverses)
A Victor Hugo
qui m'avait donné son livre du Rhin
De votre amitié, maître, emportant cette preuve
Je tiens donc sous mon bras "le Rhin". - J'ai l'air d'un fleuve
Et je me sens grandir par la comparaison.
Mais le Fleuve sait-il lui pauvre Dieu sauvage
Ce qui lui donne un nom, une source, un rivage,
Et s'il coule pour tous quelle en est la raison.
Assis au mamelon de l'immense nature,
Peut-être ignore-t-il comme la créature
D'où lui vient ce bienfait qu'il doit aux Immortels :
Moi je sais que de vous, douce et sainte habitude,
Me vient l'Enthousiasme et l'Amour et l'Etude,
Et que mon peu de feu s'allume à vos autels.
Toutes ressemblance avec des personnes existants ou ayant existes serait... bla
bla bla.
Amities,
Rolland PAUZIN - 1-2-2002