3 novembre 2006
5
03
/11
/novembre
/2006
12:32
L’eusses-tu cru ?
Le riz est la céréale la plus répandue, notamment dans les pays émergeants. Normal : quand on est pauvre, on n’a pas de blé. Le riz est une plante de la famille des graminées alors que mon chat est de la famille des gros minets et le mitigeur de mon évier de la famille des robinets.
La culture du riz est très fatigante : les pieds dans l’eau, la tête en bas et les fesses en l’air. Plus la personne est grande, plus c’est épuisant et donc contre productif. C’est pour cette raison qu’on emploie essentiellement des personnes de petite taille, aux membres inférieurs courts, en particulier au niveau des cuisses : les petits cuissots font les grandes rizières, c’est bien connu.
Bizarrement, les mots « riz » et « blé » sont très courts alors qu’ils représentent une quantité de nourriture énorme, à l’échelle de la planète. L’adéquation ou non d’un mot avec le concept qu’il représente est chose fantasque : la forme du concombre s’explique lorsque l’on sait que cet aimable représentant du monde végétal appartient à la famille des cucurbitacées. Et qui d’autre qu’Alphonse Baudet aurait pu écrire Les Lettres de mon poulain ? Toutefois le morse n’est pas un animal au caractère forcément pointilleux.
Le riz s’accommode de diverses manières. En Espagne, on consomme énormément le riz, qui est la céréale de Madrid. En outre, c’est un plat familial que l’on consomme surtout quand papa est là. Et puis, les matadors adorent le riz olé ! En Chine, on le consomme cantonais quand on est cantonnier tant qu’on est cantonné à Canton.
La poudre de riz est utilisée pour le maquillage masculin puisqu'on en met essentiellement sur les houppettes ; et quand on en a plein les houppettes, il est temps de se reposer.
Comme on le voit, cette céréale ne cesse de nous étonner. L’humanité se doit de la glorifier en criant haut et fort : «Un pour tous, tous pour riz ! »
Michel Tournon