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23 mai 2002 4 23 /05 /mai /2002 12:35

De : Monique 

Date :  Jeudi 23, Mai 2002  13:35

Objet :  LE JEU DES SEPT FAMILLES

 

Dans la famille MAUS - SEPTIC

Le grand père Chilldéric

vitriole à l'arsenic

 

Dans la famille MAUS-SEPTIC

la grand mère Annick

boit de la soude caustique

 

Dans la famille MAUS-SEPTIC

Le père Eric

est devenu machiavélique

 

Dans la famille MAUS-SEPTIC

La mère Dominique

est exclue, vieille bique

 

Dans la famille MAUS-SEPTIC

Le fils Ludovic

est un des 6 clones, hic

 

Dans la famille MAUS-SEPTIC

La fille Janique

a été bouffée par les maustiques

 

Monique

(Cale MAUS)

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23 mai 2002 4 23 /05 /mai /2002 12:09

De : Monique

Date :  Jeudi 23, Mai 2002  13:09

Objet :  RE HOMMAGE

 

Sorry, je crois que j'ai cafouillé ce matin dans l'envoi de mes e mails

Alors je récapépéte tout.

 

HOMMAGE

 

Il nous a marris, Jean, il nous a fait mal

 

Zebath, je me joins à toi pour cet au revoir

A cet ami du Cirque, parti ce soir

Je souhaite de tout coeur, sincèrement

Qu'il nous revienne, prochainement

Il (avait) ce don d'écrire, cette ardeur

Mais il est bien vivant, ce batteleur

Alors sapristi, ensemble gardons l'espoir

De se délecter de ses oeuvres, de les boire

 

Monique (nostalgique)

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23 mai 2002 4 23 /05 /mai /2002 10:07

De : Monique 

Date :  Jeudi 23, Mai 2002  11:07

Objet :  HOMMAGE

 

<<HOMMAGE.htm>>

 

HOMMAGE

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23 mai 2002 4 23 /05 /mai /2002 08:22

De : Rolland

Date :  Jeudi 23, Mai 2002  9:22

Objet :  Defence du calembour par Boris Vian

 

Un Sansonnet qui chante aux oreilles...

 

Autodéfense du calembour

 

Pourquoi donc me vouer aux noirs gémonies ?

Rien n'est fertilisant comme un sac de guano.

Fraises, poussieriez-vous sans le puant tonneau

Epandant sur vos pieds la matière bénie ?

 

Vil calembour ! dit-on. Mais suave harmonie

Pour l'oreille de qui n'aime point Giono.

Je fleurissais déjà quand le pâle moineau

Roucouleur emporta l'olive en Arménie.

 

Mais vous êtes jaloux. Vous autres, esprits forts,

Vous lisez du Claudel, paraît-il, sans efforts.

Allez, vilains forgeurs de pièces édifiantes,

 

Hannetons lourds de vos vers blancs, tous, décampez !

Car de l'esprit volant je ne suis que la fiente,

Mais je tombe de haut tandis que vous rampez.

 

Boris Vian

 

Calembour = Pun

 

Amities,

Rolland

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23 mai 2002 4 23 /05 /mai /2002 08:16

De : Luc Rose

Date :  Jeudi 23, Mai 2002  9:16

Objet :  Re: [CirqueZavatars] CONCOURS - 4è quatrain

 

11.3.1.1

Je suis venu sur son tombeau

Que la lumière du soir arrose

Donnant à la pierre du caveau

Une teinte de granit rose ( Ze Bath )

 

Il y avait là un enfant

Qui me ressemblait comme un frère ;

Il disparut dans un coup d' vent !

J'avais pourtant pas bu de bière ! ( Ze Bath )

 

le ciel ce soir là plus que couvert

j'errais dans cette sinistre verdure

me souvenant de tes yeux verts

une photo sur ta sépulture (Audrey)

 

Ton regard n´était que dédain

Il fallait que sur moi ça tombe

Mais maintenant dans ce jardin

Je viendrai danser sur ta tombe (Luc)


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23 mai 2002 4 23 /05 /mai /2002 08:10

De : Luc Rose 

Date :  Jeudi 23, Mai 2002  9:10

Objet :  Re: CONCOURS - 4è quatrain

 

6.1.1.1

fallait que j'aille sur ton tombeau

un an que t'es mort ça s'arrose

bouteille en main pres d'ton caveau

j'me suis saoulée avec Luc Rose ( Audrey )

 

depuis ta mort j'ai eu un enfant

avec ton cher et tendre frère

merci mon vieux et bon vent

allez pour toi j'me r'prends une bière (Audrey)

 

je me promene le corps découvert

m'allonge un moment dans la verdure

un homme approche vétu de vert

et m'améne jusqu'a ta sepulture (Audrey)

 

il me toise avec dédain

me positionne sur ta tombe

et il défonce mon jardin

me laboure dur sur ta tombe (Luc)


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23 mai 2002 4 23 /05 /mai /2002 05:07

De : Monique

Date :  Jeudi 23, Mai 2002  6:07

Objet :  4ème QUATRAIN

 

9.1.1.1

Je suis muette comme un tombeau

Mon plaisir c'est quand j'arrose

Les fleurs qu'on trouve dans les caveaux

Chrysanthèmes, pensées ou roses (Valérie)

 

Des troncs comme ça des tas j'en fends

Les bucherons sont mes confrères

J'en tronçonnais encore plus avant

Du côté de la Cannebière ( LLEE MMAATT)

 

Oui le dernier fut un coup vert

Qui t'occis lors d'un hiver dur

Ou sévissait un sale pervers

Bien trop frileux sous ses pulls durs (LLEE MMAATT)

 

Tu fus massacré par des daims

Maintenant tu sévis d'outre tombe

Ton corps repose dans ce jardin

Quelle folle tuerie, quelle hécatombe ( MONIQUE)


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22 mai 2002 3 22 /05 /mai /2002 22:10

De :   Ze Bath Leurre

Date :  Mercredi 22, Mai 2002  23:10

Objet :  CONCOURS - 4è quatrain

 

Cher(e)s Zavatar(e)s,

 

Le concours de prêt-à-rimer-à-suivre continue !

Nous voici arrivés au 4è quatrain !

 

Pour continuer à participer -- ou prendre le train en marche pour une une

première participation ! -- ou encore re-prendre le concours après un break

-- rien de plus facile !

 

1) choisissez une (ou plusieurs !) des 20 compositions de la liste ci-dessous

(*)

[Notre Zavatar LLEE MMAATT continue sur sa lancée !! quelle production !!

chapeau !]

 

2) vous composez une suite : c'est à dire le quatrain suivant, en utilisant

les rimes que voilà :

. . . . . . . . . . . dédain

. . . . . . . . . . . tombe

. . . . . . . . . . . jardin

. . . . . . . . . . . tombe

 

... et n'oubliez pas que j'accepte les copies jusqu'à vendredi soir minuit...

et pas 14h du mat !!

allez... au boulot :

 

(*) Liste des compositions des trois premiers quatrains (dans l'ordre

chronologique de leur arrivée) :

 

1 - 8.1.1

Lorsqu'on le met dans son tombeau

Sa femme, de ses yeux arrose

D'un bouquet de pleurs, le caveau

Qui se transforme en lit de rose. ( Stéphanie )

 

l'entourant tendrement , ses enfants

ses parents ses soeurs et frères

marchent tremblant cheveux dans le vent

avant d'aller s'enfiler une biere. (Audrey)

 

le ciel aujourd'hui est un peu couvert

je me suis assise dans un coin de verdure

je porte ton plus beau pull,vert

que j'amenerai sur ta sepulture (Audrey)

 

============================

2 - 6.1.1

fallait que j'aille sur ton tombeau

un an que t'es mort ça s'arrose

bouteille en main pres d'ton caveau

j'me suis saoulée avec Luc Rose ( Audrey )

 

depuis ta mort j'ai eu un enfant

avec ton cher et tendre frère

merci mon vieux et bon vent

allez pour toi j'me r'prends une bière (Audrey)

 

je me promene le corps découvert

m'allonge un moment dans la verdure

un homme approche vétu de vert

et m'améne jusqu'a ta sepulture (Audrey)

 

==============================

3 - 11.3.1

Je suis venu sur son tombeau

Que la lumière du soir arrose

Donnant à la pierre du caveau

Une teinte de granit rose ( Ze Bath )

 

Il y avait là un enfant

Qui me ressemblait comme un frère ;

Il disparut dans un coup d' vent !

J'avais pourtant pas bu de bière ! ( Ze Bath )

 

le ciel ce soir là plus que couvert

j'errais dans cette sinistre verdure

me souvenant de tes yeux verts

une photo sur ta sepulture (Audrey)

 

==========================

4 - 8.2.1

Lorsqu'on le met dans son tombeau

Sa femme, de ses yeux arrose

D'un bouquet de pleurs, le caveau

Qui se transforme en lit de rose. ( Stéphanie )

 

Avec elle ses trois enfants

La belle Blanche et ses deux frères

Dispersent leurs pleurs dans le vent

En voyant descendre la bière. (LLEE MMAATT)

 

Autour d´eux le sol est couvert

De fleurs piquées dans la verdure

Mais comment trouver beau ce vert

Contre la noire sépulture (Luc)

 

 

==========================

5 - 6.1.2

Fallait que j'aille sur ton tombeau

Un an que t'es mort ça s'arrose

Bouteille en main près de ton caveau

J'me suis saoulée avec Luc Rose (Audrey)

 

Depuis ta mort j'ai eu un enfant

Avec ton cher et tendre frère

Merci mon vieux et bon vent

Allez pour toi j'me r'prends une bière (Audrey)

 

Il faut toujours rester couvert

Tu t'es roulée dans la verdure

Avec le frère, le pré plus vert

L'horreur!!! près de sa sépulture (Monique)

 

===========================

6 - 11.3.2

Je suis venu sur son tombeau

Que la lumière du soir arrose

Donnant à la pierre du caveau

Une teinte de granit rose (Ze Bath)

 

Il y avait là un enfant

Qui me ressemblait comme un frère;

Il disparut dans un coup d'vent !

j'avais pourtant pas bu de bière ! (Ze bath)

 

Troublé, je pénétrais sous le couvert

d'un minuscule rideau de verdure

je m'enivrais d'un vin encore vert

Oubliant cette obscure sépulture (arde)

 

============================

7 - 8.1.2

 Lorsqu'on le met dans son tombeau

 Sa femme, de ses yeux arrose

 D'un bouquet de pleurs, le caveau

 Qui se transforme en lit de rose. ( Stéphanie )

 

 l'entourant tendrement , ses enfants

 ses parents ses soeurs et frères

 marchent tremblant cheveux dans le vent

 avant d'aller s'enfiler une biere. (Audrey)

 

Après ripailles ils vont couverts

Tater enfin de la verdure

Mouiller leurs pas au gazon vert

Et oublier la sépulture. (LLEE MMAATT)

 

=========================

8 - 6.1.3

 fallait que j'aille sur ton tombeau

 un an que t'es mort ça s'arrose

 bouteille en main pres d'ton caveau

 j'me suis saoulée avec Luc Rose ( Audrey )

 

 depuis ta mort j'ai eu un enfant

 avec ton cher et tendre frère

 merci mon vieux et bon vent

 allez pour toi j'me r'prends une bière (Audrey)

 

J'éjaculais toujours couvert

Ma sève ignorant ta verdure

Mes désirs toujours restaient vert

Avec toi triste sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

9 - 4.1.1

 Mortecouille! sur mon tombeau

 Je veux qu'on crie : "ça s'arrose ! "

 Et qu'on scelle mon caveau

 Avec des pétales de rose ! ( Kronemb le Blond )

 

 Qu'on y amène les enfants

 Les inconnus - se sont mes frères

 Que leurs entrailles émettent un vent

 Il me souviendra de la bière. ( LLEE MMAATT )

 

Avec eux mettez le couvert

Et qu'ils se baffrent de verdure

De fayots de haricots verts

Pique niquant sur ma sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

10 - 3.1.1

 Depuis que je gîs au tombeau,

 J'en sais un qui son deuil arrose

 Plutôt que fleurir mon caveau :

 Son nez s'orne de couperose. ( Claire )

 

 S'il s'est fait de nouveaux enfants

 Mes petits auront donc des frères ,

 Qu'ils viennent au jours de grand vent

 Sur ma tombe vider des bières (LLEE MMAATT)

 

Mais surtout qu'ils soient bien couverts

La fraicheur est dans la verdure

Je veux qu'en eux reste bien vert

Ce qui meurt en ma sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

11 - 2.1.1

 Même sur ton propre tombeau

 Il faudra que ta vie s´arrose

 Car bien à l´ombre du caveau

 Je mettrai un bouton de rose ( Luc )

 

 Le bouton, de la fleur, l'enfant

 Est pour la pierre comme un frère

 Lui qui s'agite dans le vent

 Parfumera jusqu'à ta bière. (LLEE MMAATT)

 

Et pour peu que le temps couvert

Fasse l'ondée sur la verdure

La lumière égaiera le vert

Jaillisant sur ma sépulture. (LLEE MMAATT)

 

=========================

12 - 5.1.1

 Rien n'est plus sympa qu'un tombeau

 Arrête ces larmes qui l'arrose

 Vois la belle fraîcheur d'un caveau

 La mort si noire deviendra rose ( Philippe -- Hérédias -- )

 

 En nous y ferons un enfant

 Puis nous lui donnerons un frère

 Pour qu'ils aillent quérir le vent

 Et raffraichir jusqu'à ma bière (LLEE MMAATT)

 

Je sens déjà sous le couvert

Des feuillages et de la verdure

Le jaune, le rouge, le vert

Qui viennent orner ma sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

13 - 11.3.3

 Je suis venu sur son tombeau

 Que la lumière du soir arrose

 Donnant à la pierre du caveau

 Une teinte de granit rose ( Ze Bath )

 

 Il y avait là un enfant

 Qui me ressemblait comme un frère ;

 Il disparut dans un coup d' vent !

J'avais pourtant pas bu de bière ! ( Ze Bath )

 

N'ayant alors qu'un seul couvert

Couteau taillé dans la verdure

Je mis à jour ce beau sang vert

Qui remplissait sa sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

14 - 8.3.1

 Lorsqu'on le met dans son tombeau

 Sa femme, de ses yeux arrose

 D'un bouquet de pleurs, le caveau

 Qui se transforme en lit de rose. ( Stéphanie )

 

 Rayon de sourire, l'enfant

 Tire la langue à son grand frère.

 Flairant sous les jupes, le vent

 Ravive nos élans de bière. (stephanie)

 

De l'odorant cuissôt couvert

S'élève un parfum de verdure

Ranimant chez le vieux, le vert

Du tréfond de sa sépulture. (LLEE MMAATT)

 

=========================

15 - 10.2.1

 Je suis muette comme un tombeau

 Mon plaisir c'est quand j'arrose

 Les fleurs qu'on trouve dans les caveaux :

 Chrysanthèmes, pensées ou roses. ( Valérie )

 

 Alors, mes souvenirs d'enfant

 s'envolent légers vers mon frère

 Les fleurs s'animent dans le vent

 Ombres dansantes sur sa bière. (Hérédias)

 

Je sens qui viennent du couvert

Les doux parfums de la verdure

Qui colorent d'un peu de vert

La triste et froide sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

16

 Je suis venu sur son tombeau

 Que la lumière du soir arrose

 Donnant à la pierre du caveau

 Une teinte de granit rose ( Ze Bath )

 

 Tu es mort quand j'étais enfant

 Mais tu étais aussi mon frère

 Je pleure encore dans le vent

 Ce maudit jour de mise en bière (Luc)

 

Et cet instant où fut couvert

Ce qui promettait de verdure

Ce frai minois jadis si vert

Lors froid dedans sa sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

17 - 9.1.1

 Ah oui ! tu peux bien faire ton beau !

 T'as raison, c'est ton succès qu'on arrose.

 Je dois avoir à la cave au

 Moins une barrique d'alcool de rose ( Oli.)

 

 Des troncs comme ça, des tas j'en fends,

 Les bûcherons sont mes confrères

 J'en tronçonnais encore plus avant

 Du côté de la Cannebière (LLEE MMAATT)

 

Oui le dernier fut un coup vert

Qui t'occis lors d'un hiver dur

Ou sévissait un sale pervers

bien trop frileux sous ses pulls durs (LLEE MMAATT)

 

==============================

18 - 7.2.1

 Ton beau tombe haut Ô tombeau

 Art rose roseau dard arrose

 Cave Ô haut dans le caveau

 Ose l'art arthrose « heart » rose. ( Stéphanie )

 

 L'an fend en faon défend l'enfant

 Frais refaire refrain mon frère

 Ventripotent vit père au vent

 Bis biai berbère etang de bière (stephanie)

 

coup vert, couve air, reste couvert

dure et véture dans la verdure

pourtant pour vent, pour cent, pour vert

c'est plus dur dans la sépulture (LLEE MMAATT)

 

=========================

19 - 11.3.1

Je suis venu sur son tombeau

Que la lumière du soir arrose

Donnant à la pierre du caveau

Une teinte de granit rose ( Ze Bath )

 

Il y avait là un enfant

Qui me ressemblait comme un frère ;

Il disparut dans un coup d' vent !

J'avais pourtant pas bu de bière ! ( Ze Bath )

 

Le ciel d'un seul coup s'est couvert

Le long des allées les bordures

Se sont parées d'un sombre vert

Parmi les grises sépultures ( Ze Bath )

 

=========================

20 - 10.2.2

Je suis muette comme un tombeau

Mon plaisir c'est quand j'arrose

Les fleurs qu'on trouve dans les caveaux :

Chrysanthèmes, pensées ou roses. ( Valérie )

 

Alors, mes souvenirs d'enfant

s'envolent légers vers mon frère

Les fleurs s'animent dans le vent

Ombres dansantes sur sa bière. (Hérédias)

 

Je les ai mises en pots couverts

Bien alignés pour la bordure

Souvent le soir un lézard vert

Vient dormir sur sa sépulture ( Ze Bath )

 

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.

 

A vendredi !!

 

Ze Bath Leurre

>

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22 mai 2002 3 22 /05 /mai /2002 21:57

De : La Grive

Date :  Mercredi 22, Mai 2002  22:57

Objet :  Re: [CirqueZavatars] en pensant à LLEE MMAATT

 

----- Original Message -----

From: Ze Bath Leurre

Sent: Monday, May 20, 2002 1:40 PM

 

>LETTRE A LAURE

>Ça me dit, 24 ah ! ou dix huit s´en vint te cette

>Geai ressue mât chair l´or, lin vite à sion queue tu mats àdresser pourras

>l´air dix nez rats sein ment dés, dix manches d´oeufs septambre. [...]

(etc)

 

A ce sujet je vous recommande les messages suivants, dans les archives de la

liste Eklektika.

Tous deux de l'ami Vincent Marchal, (sans doute multi-)récidiviste en cet

exercice.

 

"Petit délire perso" :

http://fr.groups.yahoo.com/group/eklektika/message/7073

 

"variation sur un thème" :

http://fr.groups.yahoo.com/group/eklektika/message/8212

 

---------

 

L'encore beau et l'heureux nard.

 

Mettre un corps beau soeur Anne a beau pécher,

Te n'étançon bacon faux mage.

Métreur anar, parle eau d'heure allait chier,

L'ouïe tinta peu presse lent gage :

"Abat-jour, l'essieu Duc orbe eau.

Qu'amourette geôle i !

Cave où masse emblème haut !

Sang m'en tire, cive autre roi mage

Ce rat porta votre écumage,

Vous pète le ménisque et vote décès boa. "

Assez molle, accord Beaune et ses cent pas de l'oie ;

Et pour monter Saab elle voit,

Il couvre un barge mec, les santons baisent à froid.

L'air anar sans ses i, Eddy : "Bonbonne essieu,

Âpre n'est que touffe labeur

Vitaux dépende celui qui s'égoutte :

Ces caleçons vosgiens nymphophages, sang d'outre. "

Les corps beaux, ont tué conçu,

Jura, Metz un pétard, Connoly prend des puces.

 

=================

 

Variation sur un thème

 

NdlGrive : j'ai remanié le message pour faire apparaître en premier le

"détournement phonétique". Les ceusses qui en auront le courage... liront

jusqu'à la fin.

 

----

La version de Vincent :

 

Ah, prélat bat taille.

 

Mont perceur et rot Ô sourd ire scie d'où

Suie vit linceul busard calamité très douce

Bourre sacre en deux bras fourrés bourse à haute entaille,

Par courette hache val, l'espoir dune bas taille,

Méchant cou vert de porc sur

kit on bêle inouï.

Île luisant blasant Londres autodafé bleu nuit.

Ça t'étonne épagneul dollar mais en biroute

Qui s'entraînait sans glands sur

le bordel à croûte,

Rat lent, prisé, lit vidé mord plume à Poitier.

Acquis d'excès: "Manoir, manoir parfilé !"

Mon pet Raimu, tendit tasseau froussard fou d'elles

Une bourre de deux hommes se rendait à Sarcelles,

Eddy: "Tendons nageoire à ce poivre baisé."

Toue tabou, Ottoman ou balbuzard baisé

S'épanchait vers Louis, l'eau munisse pèse deux morts,

Zézette à piston laid qu'il éteignait en Corse,

Élise offre à compère un craignant carambar.

Le cou massa cyprès queue du chat pote en bas

Aqueux lèche bal fut tanné corona bière.

"Dos n'a Louis tout dôme aime un loir", dîme au pair.

 

-----

"La version de Pierre Dac de l'Académie Française par contumace":

 

Après la bataille

 

Mon père, cet anchois au sourire andalou;

Suivi d'un nénuphar qu'il aimait entre tous

Pour son faux-col vert neige fait en pierre de taille,

Parcourait en nageant la foire à la ferraille

Où se tenaient pensifs des melons accroupis.

Soudain son gros orteil cru percevoir des cris.

C'était un hérisson voltigeant sur la route;

Qui brûlait son chandail pour mieux casser la croûte

En criant: "un choux fleur pour me laver les pieds

Ou bien un nénuphar pour cirer mes souliers".

Mon père ému; tendit au nénuphar fidèle

L'obélisque à vapeur ou trempait sa bretelle

Et dit: "mouche la jambe à cet oiseau blessé;

Et brûle-lui l'oeil droit avec un fer glacé".

À ce moment précis surgissait du "rat mort"

En marchant sur les mains un boa constrictor

Qui lança sur mon père sa veste en alpaga.

Le coup passa si près qu'un hareng se noya,

Et qu'un éléphant blanc tomba dans sa soupière.

"Hurra" cria mon père, se mordant la paupière.

 

----

"Une version jadis postée sur frh, le forum de l'humour

de bon goût et de la distinction(*), par un certain Dan.

L'auteur en est inconnu (Celui de la version. Celui de Dan, on ne sait

pas)."

 

NdlGrive :

- (*) c'était il y a longtemps.

- un peu d'argomuche malgré l'absence du Zappe... consolons-nous.

 

Après la torchée.

 

Mon dabe, ce grand mec qu'avait la gueule en biais,

Suivi d'un seul trouffion que son gniard chouchoutait

Arpentait sur une bique, par un soir de bagarre,

La cambrousse pleine de potes qu'en avaient pris un coup.

Il lui sembla soudain esgourder un bruit mou.

C'était un Espingouin de l'armée en débine

Qui traînait des arpions et mouillait d'la terrine

En gueulant : "Du jus ! du jus ! j'ai la dalle en fer blanc !"

Mon darron s'retourna à cause de c'te pestiche,

Prit un kill de casse-pattes qui pendait à ses miches

Et dit à son trouffion planqué : "Rince la dalle au p'tit pote affligé..."

Tout à coup, comme le gars s'radianit vers le mec,

Le frangin, une espèce de bicot,

Argougna un soufflant, une sorte de rigolo

Et visa mon pater en gueulant : "Gare au tas !"

Le boum fut si pépère

Que l'bloum se débian et que l'canasson étala ses téterres.

"File lui quand même du jus", serina mon pater.

 

Mimile Hugo, l'frère à Totor.

 

--------

 

L'original, de "Totor" :

 

Après la bataille

 

Mon père, ce héros au sourire si doux,

Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous

Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,

Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,

Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.

Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.

C'était un Espagnol de l'armée en déroute

Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,

Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.

Et qui disait: "A boire! à boire par pitié !"

Mon père, ému, tendit à son housard fidèle

Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,

Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé."

Tout à coup, au moment où le housard baissé

Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,

Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,

Et vise au front mon père en criant: "Caramba!"

Le coup passa si près que le chapeau tomba

Et que le cheval fit un écart en arrière.

"Donne-lui tout de même à boire", dit mon père.

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22 mai 2002 3 22 /05 /mai /2002 21:29

De : La Grive 

Date :  Mercredi 22, Mai 2002  22:29

Objet :  Re: [CirqueZavatars] il est parti...

 

----- Original Message -----

From: Ze Bath Leurre

To: CirqueZavatars

 

>Il souffle sur la Piste un vent mélancolique.

>Il vient de nous offrir son dernier limerick ;

...

>Le dieu-Cirque, ce soir, vient de perdre son pape,

>Qu'il prenne soin de toi ! Alleyyye ! bon vent, vieux Zappe !

 

Hélas, je suis zappterrée par cette nouvelle

Car il est des zappsences qui sont bien cruelles !

 

--

Claire

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