Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 décembre 2005 7 11 /12 /décembre /2005 09:53

Les testicules sont l'endroit idéal pour traiter les démangeaisons de doigts !

--------------------
Hilary Zygomat
> ha ha ha !!!

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2005 7 11 /12 /décembre /2005 03:05
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 10:45

K comme Kangourou

 

 

 

Initialement, j’avais opté pour le koala ; mais quand j’ai lu qu’il s’administrait les suppositoires d’eucalyptus par voie orale, je me suis dit qu’un animal qui ne lisait pas le mode d’emploi des médicaments ne méritait pas de figurer dans cette chronique, vu qu’en se trompant de trou, il contribuait objectivement à élargir celui de la sécu. Nous parlerons donc du kangourou qui vivait à l’origine en Nouvelle-Zélande, cohabitant difficilement avec les nombreux moutons de cette île. Philosophe de nature, un jour, il se posa la question « Pourquoi tant de laine ? », et, sans attendre la réponse, émigra en Australie.

 

 

 

Le Kangourou ressemble à l’homme : sa queue lui sert de membre supplémentaire. Là s’arrête la ressemblance car le kangourou a sa queue derrière, sa poche devant et ne met pas de slip. L’animal est donc rusé, souvent matois et si sa tentative de mimétisme prête à sourire, elle révèle à nouveau la sournoiserie de la gent animale qui fait rien qu’à copier l’homme pour se croire le maître du monde. Certains kangourous se font même passer pour des boxeurs ! Lors du casting pour le film « Million Dollar Baby », une femelle kangourou (la kangourou, à ne pas confondre avec Lacan gourou) s’était présentée et a fait illusion jusqu’au moment où Clint Eastwood, malgré son âge avancé et sa vue basse, s’aperçut de la supercherie quand l’animal fut à poil sous la douche.

 

 

 

Le kangourou est daltonien (tendance Averell), ce qui lui joue des tours : quand il voit un troupeau d’émeus globines (forcément rouges), il croit reconnaître quelques buissons verdoyants et lève la patte pour pisser sur les malheureux volatiles ! Lors, c’est l’émeute et l’émeu ému se meut.  Heureusement, le kangourou ne commet pas la même erreur avec les émeus roïdes qui ont une couleur différente puisqu’ils se maquillent à la préparation « H ». Avec les kiwis, la méprise est évitée dans la mesure où le kangourou peut lire le nom de la couleur, sur la boîte ou sur le tube, ce qui est bien pratique quand il souffre d’une cystite.

 

 

 

Quand on pense que le fragile équilibre de l’écosystème australien dépend de la mauvaise vue d’un vulgaire marsupial, on se dit qu’il n’est pas anodin de naître dans une poche et qu’il en reste toujours des séquelles.

 

 

Michel Tournon

 

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 02:20

... avant le 31 mars 1889 :

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2005 5 09 /12 /décembre /2005 09:36
Les clés du bestiaire numéro 3bis
 
C… comme Crabe
Le crabe, comme l’ivrogne, marche de côté, ce qui suffit à le rendre sympathique à l’hédoniste. Une controverse est née à ce sujet : faut-il davantage de neurones pour aller de biais avec huit pattes et deux pinces crues qu’avec deux jambes et une cuite ? Pour ma part, je n’hésite pas : l’économie de moyens est toujours le signe d’un stade avancé dans l’échelle de l’évolution, je donnerai donc l’avantage au pochard. Quoique, avec les prix atteints par le jus de la treille, l’économie de moyens exige tout de même des moyens économiques d’un niveau auquel le R.M.I. ne saurait prétendre.
Les crabes les plus connus sont le tourteau ou dormeur, l’araignée de mer, l’enragé ou crabe vert et le crabe étrille ainsi nommé parce que, sans lui, on peut se brosser pour obtenir une bonne soupe de poissons.
Il existe aussi un crabe qui vit dans les arbreset qui est célèbre pour pratiquer le crabotage : tout bon dictionnaire vous le dira : il s’agit de l’accouplement de deux arbres. Cela se fait par l’intermédiaire du crabot « dispositif à dents qui permet d'accoupler de façon rigide un arbre moteur à un arbre récepteur ». C’est pas rien, la vie sexuelle des arbres !
Attention, le crabe se nomme aussi « cancer », il engage alors avec l’homme une lutte ou le vainqueur dévore le perdant. Si, généralement, l’homme mène largement à la marque (surtout si la sauce est bonne), il doit prendre garde de ne pas jouer les prolongations et spécialement éviter l’épreuve dite de la « mort subite ».
En Grande-Bretagne, au lieu de servir le crabe avec de la mayonnaise comme il se doit, il est généralement accompagné d’un brouet clair constitué d’eau chaude dans laquelle infuse une feuille de menthe. Ce brouet d’un intérêt plus diététique que gastronomique, se nomme « trempette », il est servi dans un bol sur lequel le crabe est posé, ce morne plat misérable s’appelle d’ailleurs « trempette sous un crabe ». Décidément, si Petit-Breton est célèbre pour son coup de pédale, le Grand-Breton reste mystérieux.
 
Claude Brunet
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2005 5 09 /12 /décembre /2005 08:10
Les clés du bestiaire 2 bis
 
B… comme Bouc
Le bouc est justement renommé pour son port altier, le fameux port de bouc (13110). Bien que les habitants des Bouches-du-Rhône lui rendent pour cela hommage, la femelle du bouc n’est pas la bouche, nom d’une pipe ! mais la chèvre. Comme son nom latin le laisse entendre, celle-ci est capricieuse voire volage. En effet, elle ne donne pas sa part au chien quand il s’agit d’aller voir le loup avec M. Seguin comme le relata A. Daudet. Du coup, le bouc devient chèvre et, désespéré, chevrote à tous les échos qui le lui rendent bien un chant désespéré : « Capri, c’est fini ! ».
L’inconduite de la chèvre est d’autant incompréhensible que le bouc a une sacré réputation qui ne fait que croître avec l’âge, le vieux bouc étant à ce titre justement réputé.  Il fut même, dès le paléolithique, l’objet d’un culte accompagné de rites amusants. Faisant preuve de son habituelle bénignité, la Sainte Inquisition organisa moult réunions en plein air mais bien chauffées grâce à un combustible nommé « sorcière », afin d’instruire les masses et de les convaincre de renoncer à ces pratiques peu conformes avec l’évangile. Tant pis !
Avec le poil de bouc, on tisse un cachemire parfumé, plus solide que celui obtenu avec le poil de chèvre. Comme son nom l’indique, le cachemire ne sied pas aux installateurs de télévision et, a fortiori, aux masses incultes qui préfèrent s’abrutir devant le petit écran que se faire chier à Bayreuth ou en bibliothèque. Son port est donc surtout le fait des élites intellectuelles.
Cavelier de La Salle rapporte dans ses Mémoires que le bouc est fort respecté des Iroquois. Voici l’histoire : un grand chef de la tribu, pourvu d’une riche garde-robe et pour cela nommé Dix Pardessus était en méditation sur un roc plein de confort quand un malencontreux mouvement le fit glisser et peu s’en fallut qu’il ne chut à l’abîme, ne parvenant que de justesse à se retenir. Un bouc qui passait par là saisit son vêtement de ses dents et permit au chef de regagner la sécurité de la plate forme. Moralité : le bouc tint bon Dix Pardessus.
En Grande-Bretagne, « bouc » se dit « billy goat », tandis que « bouc » qui s’écrit « book » signifie « bouquin » lequel, comme chacun sait est le lièvre mâle qui n’a comme point commun avec le bouc que d’être un chaud lapin. Est-ce la raison ? Nul ne le sait, car si Petit-Breton est célèbre pour son coup de pédale, le Grand-Breton reste mystérieux.
 
Claude Brunet.
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2005 5 09 /12 /décembre /2005 08:07

Les clés du bestiaire 1bis

 

A… comme Araignée.

Quoique d’une taille qui ne la hausse guère au-dessus du rang de bestiole, l’araignée n’est pas un insecte mais un arachnide. C’est pourquoi elle possède non pas six mais huit pattes. Comme l’écrivait J.-H. Fabre : « Quand on a arraché six pattes, les deux qui restent font l’épeire ! ».

L’araignée est connue pour tisser une toile ou viendront se prendre les mouches et autres vermines vrombissantes dont elle fait son ordinaire. Il ne faut donc pas détruire les toiles d’araignée, outre qu’il s’agit d’un dispositif tue-mouches écologique qui empêchera nombre de repoussants diptères d’aller incommoder grand’mère, on ne peut nier leur intérêt esthétique, il suffit de les comparer aux tristes tortillons jaunâtres qui pendent aux plafonds des cuisines des béotiens dans l’espoir d’y engluer les répugnants brachycères. Le foyer où foisonnent les toiles d’araignée est donc celui d’un homme de goût et de culture soucieux de l’équilibre naturel et, accessoirement, d’une feignasse plus soucieuse de feuilletons télévisés que de tâches ménagères.

D’aucuns éprouvent une peur panique et irraisonnée en présence de l’araignée, c’est l’arachnophobie qui affecte plus particulièrement la gent féminine dans des proportions proches de cent pour cent. C’est pourquoi, en son infinie sagesse et mansuétude, notre Sainte Mère l’Église refuse l’ordination des femmes qui pourrait en conduire une au trône de Saint Pierre. En effet, lorsque le Saint Père rejoint le Créateur, le nouveau pape est appelé « Araignée ». Il n’est pas impossible que ce souci d’épargner les affres de l’arachnophobie aux dames soit à l’origine de la loi salique, les nouveaux rois étant aussi appelés « Araignée ». On reconnaît bien là, la vieille galanterie française.

En Grande-Bretagne, « araignée » se dit « spider », nul n’ignore qu’il s’agit d’un cabriolet dont le cul arrondi dissimule parfois une inconfortable banquette fort difficile d’accès à l’arthritique. Est-ce parce que l’araignée appartient à l’embranchement des arthropodes que les Anglais ont ainsi baptisé ce véhicule ? Nul ne le sait, car si Petit-Breton est célèbre pour son coup de pédale, le Grand-Breton reste mystérieux.

Claude Brunet

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2005 5 09 /12 /décembre /2005 01:33
Partager cet article
Repost0
8 décembre 2005 4 08 /12 /décembre /2005 23:45

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2005 3 07 /12 /décembre /2005 14:14
Partager cet article
Repost0