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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 22:52

Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 17 août ( sans indication de l'année ) :

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LES CHANSONS DES RUES ET DES BOIS

LIVRE PREMIER - JEUNESSE

VI - L'ETERNEL PETIT ROMAN

VI - C'EST PARCE QU'ELLE SE TAISAIT

Son silence fut mon vainqueur ; 
C'est ce qui m'a fait épris d'elle. 
D'abord je n'avais dans le cœur 
Rien qu'un obscur battement d'aile. 

Nous allions en voiture au bois, 
Seuls tous les soirs, et loin du monde ; 
Je lui parlais, et d'autres voix 
Chantaient dans la forêt profonde. 

Son œil était mystérieux. 
Il contient, cet œil de colombe, 
Le même infini que les cieux, 
La même aurore que la tombe. 

Elle ne disait rien du tout, 
Pensive au fond de la calèche. 
Un jour je sentis tout à coup 
Trembler dans mon âme une flèche. 

L'Amour, c'est le je ne sais quoi. 
Une femme habile à se taire 
Est la caverne où se tient coi 
Ce méchant petit sagittaire. 

17 août

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