De : JMF
Date : Lundi 15, Octobre 2001 8:20
Objet : Quelques limericks?
Vous allez finir par en avoir une indigestion, si ça continue, non ?
A L'ENTENDRE, TOUT TANGUE, HO !
Ce soir, au cabaret, la diva fut sublime,
y allant de contre-ut qu'on trouva un peu là.
Au clou, l'accordéon et le pianola !
Quant au célèbre auteur, il resta anonyme.
Bref, ce soir-là, la Callas torpilla Zola.
HASTA LA SALSA SIEMPRE
En visite à Cuba, Sophia estomaqua Fidel,
tant elle maîtrisait le mambo et la macarène,
la salsa et le son, si bien qu'aussitôt on fit d'elle
dans "Granma" un portrait qui eût flatté plus d'une reine,
sauf de France, car disant : "La salsa, c'est la Loren !"
LE V(I)OLEUR DU BAL
Mutilé de la briche, il avait donc une prothèse
en métal tout chromé dont le beau sexe raffolait.
Il aimait le guinche, mais disons, entre parenthèses,
qu'aujourd'hui, il cherche plus à faucher qu'à racoler
car notre homme a la quéquette en fer mais sait voler.
IVROGNE OU TOXICO ?
Quoiqu'on le surnomme le poète alcoolique,
c'est à tort car, de fait, son vice est la fumette,
non interdite en Chine en ces temps dynastiques.
Puis, ça l'aide beaucoup quand il a la colique
car, à fumer pire que sapeur, Li Po pète.
VERBEUX ANACHRONISME
Dix fois par jour, il lui fallait de nouvelles esclaves.
Le négrier vit bientôt son cheptel s'évaporer.
Dame ! c'était donc si mortel, ces champs de betteraves ?
Le négrier, bon bougre au fond, fut bientôt ulcéré
par la voix qui, cent fois par jour, app'lait : "Allo, Gorée ?"
Allez, à la prochaine.
JMF.