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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 07:35

A la Saint Gaëtan,
suspend ton vol.

 

-.-.-

le 7 août est aussi dédié aux Sixtine

-.-.-

pour découvrir un autre dicton :

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6 août 2006 7 06 /08 /août /2006 21:21

Pour la Transfiguration,

passe un casting.

 

-.-.-

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5 août 2006 6 05 /08 /août /2006 07:33

A la Saint Abel,
toutes les brebis bêlent.

-.-.-

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4 août 2006 5 04 /08 /août /2006 21:17

A la Saint Jean-Marie Vianney,

oublie ton bonnet.

 

-.-.-
Jean-Marie Vianney était connu sous le nom de Curé d'Ars
pour en savoir plus

-.-.-

le 4 août on fête aussi les Louane

-.-.-

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4 août 2006 5 04 /08 /août /2006 06:25
Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 4 août :

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.

LES QUATRE VENTS DE L'ESPRIT

III - LE LIVRE LYRIQUE LA DESTINEE

- XLV -

Le sommet est désert, noir lugubre, inclément,
Bordé de toutes parts d'un sombre escarpement ;
L'horizon à l'entour n'est qu'une solitude ;
L'hiver est éternel sur ce faîte âpre et rude,
Et j'y trouve, ô Seigneur, des traces de pieds nus
Qui prouvent qu'avant moi d'autres y sont venus.
On y voit des carcans et des fers, comme au bagne.
J'étais en bas, les yeux fixés sur la montagne.
Deux êtres ont passé pendant que j'étais là ;
Et leur regard brillaient, si bien qu'il me sembla
Que ces deux inconnus, rayonnant sous leurs voiles,
Pour en faire leurs yeux avaient pris des étoiles.
L'un avait l'air candide et l'autre l'air altier.
Ils marchaient tous les deux dans le même sentier ;
Et l'un murmurait : Crois, et l'autre disait : Pense;
Et sur le front de l'un on lisait : Conscience,
Et sur le front de l'autre on lisait : Vérité.
Moi, je les regardais, ému de leur beauté.
Alors ces deux passants sévères m'ont fait signe
De me lever ; c'était l'aigle à côté du cygne ;
Et je les ai suivis, et ce sont eux qui m'ont
Conduit et laissé seul sur le haut de ce mont.

Victor Hugo - 4 août 1854

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 07:15

A la Sainte Lydie,
évite les "kèskidi ?"

 

-.-.-

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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 07:10
Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 3 août :

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ODES ET BALLADES

RELIQUAT

Or ça, chansonniers faméliques,
Or ça, poètes bucoliques,
Des vieilles muses vieux amants ;
Or ça, chanteurs mélancoliques
Qui cousez des phrases bibliques
Sur de profanes sentiments ;
Colporteurs d'eau claire en barriques ;
Rimeurs pastoraux ou lubriques,
Qui ramassez les ornements
De vos délires symétriques,
Dans le ruisseau des rhétoriques,
Au coin de tous les rudiments ;

Cessez de poursuivres les Grâces
Avec deux rimes pour échasses ;
Laissez là vos prismes charmants ;
Quittez le Pinde et ses deux cimes
Où vos alexandrins sublimes
Promènent leurs enjambements.
Dépouillez vos erreurs banales ;
Vos pastourelles virginales
Sont des filles de régiments ;
Vos flots troublés sont des eaux sales ;
Vos génisses et vos cavales
Sont des vaches et des juments.

Victor Hugo - 3 août 1827 ( Nuit. )

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 08:50
Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 2 août :

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OCEAN

VERS DE JEUNESSE

IMPROMPTU FAIT A UN DESSERT

D'attraits ravissants pourvue,
Seule elle réunit tout ;
Ses appas charment la vue
Et chacun vante son goût.
Sa peau veloutée et fraîche
Joint toujours la rose au lys.
Ce pourrait être Phyllis, --
Si ce n'était une pêche.


Victor Hugo - 2 août 1818

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 08:14

A la Saint Julien,
un Médoc ou rien !

 

-.-.-

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1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 08:48
Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 1er août :

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.

LES CHÂTIMENTS

LIVRE SEPTIEME - LES SAUVEURS SE SAUVERONT

- XI -

Quand l'eunuque régnait à côté du césar,
Quand Tibère, et Caïus, et Néron, sous leur char
Foulaient Rome, plus morte, hélas ! que Babylone,
Le poëte saisit ces bourreaux sur leur trône ;
La muse entre deux vers, tout vivants, les scia.
Toi, faux prince, cousin du faible hortensia,
Hidalgo par ta femme, amiral par ta mère,
Tu règnes par décembre et tu vis sur brumaire,
Mais la muse t'a pris ; et maintenant, c'est bien,
Tu tressailles aux mains du sombre historien,
Pourtant, quoique tremblant sous la verge lyrique,
Tu dis dans ton orgueil : -- Je vais être historique. --
Non, coquin ! le charnier des rois t'est interdit ;
Non, tu n'entreras point dans l'histoire, bandit !
Haillon humain, hibou déplumé, bête morte,
Tu resteras dehors et cloué sur la porte.

Victor Hugo - 1er août 1853, Jersey.

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