A la Sainte Audrey,
le couvert remets !
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A la Sainte Audrey,
le couvert remets !
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Date : 23 juin 2006 10:51
De : Ze Bath Leurre
Objet : pr^et-à-rimer - Clément MAROT
L'original :
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PLUS NE SUIS CE QUE J'AI ETE
Plus ne suis ce que j'ai été,
Et plus ne saurais jamais l'être.
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre.
Amour, tu as été mon maître,
Je t'ai servi sur tous les Dieux.
Ah si je pouvais deux fois naître,
Comme je te servirais mieux !
(Clément Marot)
le prêt-à-rimer :
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PLUS N'ESSUIE CE QUE J'AI PETE
Plus n'essuie ce que j'ai pété.
Tant pis pour, des autres, le bien être !
Que l'on soit en hiver, en été,
si ça pue j'ouvre la fenêtre.
Mais je n'ai plus rien à me mettre,
car en plus ça tache, bon dieu !
Je donnerai tout pour connaître
une lessiv' qui lave mieux !
Ze Bath Leurre
> prout ma chère !
Consacré le jour du Sacré-Coeur...
il faut un sacré cul !
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A la Saint Alban,
moi j'ai la chaise.
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Date : 22 juin 2006 00 :47
De : Domi Perez
Objet : HAÏKU DU 22 JUIN 2006
HAÏKU DU 22 JUIN 2006
le feu follet file
l'effet fait l'eau floue
exquis mots
l'effet fée
c'est ? c'est ? c'est ?
la fée sait !
philo
dans daron
bac à lauréat
l'acheter ! l'acheter ! l'acheter !
le pays bat
campagne
attention à lame !
la faux fit fi
de l'avis
la feuille affolée
fut au fût touffus du fau
emportée
la folie lie
si tu lis la folie
la lecture te liera
(22/06/2006.)
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Domi.
http://notules.blogspirit.com/ (cette adresse est invalide à ce jour - 6 janvier 2016)
A la Saint Rodolphe,
viens putter au golf !
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l'original :
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SAISON DE SEMAILLES. LE SOIR
C'est le moment crépusculaire,
J'admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail.
Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D'un vieillard qui jette à poignées
La moisson futur aux sillons.
Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.
Il marche dans la plaine immense
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence
Et je médite, obscur témoin,
Pendant que, déployant ses voiles
L'ombre où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu'aux étoile
Le geste auguste du semeur.
(Victor Hugo )
le prêt-à-rimer :
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En mon âge crépusculaire,
j'aperçois l'ultime portail
qui dans l'obscurité s'éclaire.
Alors mon vieil esprit travaille :
avant, devrai-je me baigner ?
devrai-je quitter mes haillons ?
quelqu'un viendra-t-il m'empoigner ?
devrai-je boire un Roussillon ?
Et me voilà plein d'humeur noire.
J'espèr' comm' d'hab' être à la bourre,
et personn' bien sûr pour me croire ;
qu'on me renvoie pour quelques jours !
Oh, que ma joie serait immense !
Je m'enfuirais bien vite au loin,
criant : " Que ma vie recommence !"
sous l'oeil médusé des témoins.
Mais non ! A ç't'heur' ma vue se voile.
Recommencer n'est que rumeur.
Dans ma dernièr' nuit sans étoile,
j'entends qu'on chuchote : "il se meurt !"
Ze Bath Leurre