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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 12:21

film15-copie-5.jpg

Une aide : film français de 1983.


Tu ne devrais pas t'absenter, JoeY !
Il s'agit en effet de L'Été meurtrier, de Jean Becker.

 

(les T meurent triés)

 

ete.jpg

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 18:53

*Ne  pas faire la liaison

Il y a quelques jours, je vous avais dit avoir acquis un opuscule intitulé Cours accéléré d’athéisme, dont les auteurs sont Antonio Lopez Campillo, Docteur en Physique professant à la Sorbonne et Juan Ignacio Ferreras, professeur de philosophie dans plusieurs pays.


Cette œuvre est une réaction contre les cours obligatoires de religion imposés en Espagne par le gouvernement Aznar, réputé comme étant proche de l’Opus Dei, en 2004 dans les cursus scolaires, primaire et secondaire. Les auteurs proposent donc l’introduction de l’enseignement de l’athéisme pour les enfants ayant des parents non croyants.


Ce petit livre d’une soixantaine de page est donc un concentré de tout ce qui pourrait constituer un tel cours. Son organisation est originale : un chapitre sur deux propose un dialogue imaginaire entre un athée et un croyant, sorte de travaux pratiques en rapport avec le chapitre précédent.


Je ne vais pas paraphraser le contenu de l’ouvrage, ni en faire un résumé. En le lisant, j’ai surligné les passages les plus significatifs et parce que vous le valez bien et que le jaune fluo du Stabilo est très joli, je reproduis ci-dessous les passages retenus.


Bach2


À propos de l’existence d’un texte résumant la pensée athée, comparable à un catéchisme :


La difficulté et la différence résident dans le fait qu’il n’existe pas, pour les athées, de dogmes et encore moins de vérités révélées. Il s’agit davantage d’un ensemble de réflexions et de raisonnements qui conduisent en général à une morale basée uniquement sur l’être humain et sa relation avec le reste du cosmos.


Nous n’espérons convertir personne, puisque personne ne nous a convertis, mais bien inciter à une réflexion critique sur les croyances.


Pour le déiste qui se base sur la foi, il n’y a aucun problème ; pour l’athée qui se fonde sur la raison, sa réponse doit être nuancée parce que croire dans un non-croire, cela demande réflexion.
Et la réflexion porte sur l’impossibilité de démontrer l’inexistence de quelque chose.


À propos des religions révélées :


Il y a autant de révélations que de religions, c’est-à-dire qu’il existe pour l’homme autant d’interdictions de penser avec sa raison qu’il existe de religions.


La nécessaire existence de la révélation est un fait qui démontre que la foi n’est pas suffisante à l’homme pour croire.


Si la foi était suffisante, il n’y aurait aucun besoin de la révélation.


…l’athée n’est ni un impie ni un blasphémateur (comment médire de l’inexistant) mais un homme qui désire continuer à penser.


Les auteurs estiment que l’avènement de la science et de ses découvertes sur l’origine de l’univers ou l’origine de l’homme mettent à mal l’existence de Dieu.


Le fondamentalisme peut être défini comme la défense irrationnelle d’une religion qui ne peut survivre à la poussée de l’Histoire. Et il y a des fondamentalismes ou des intégrismes dans toutes les religions parce que toutes les religions connues sont en danger.

 

Si les religions ne s’étaient pas constituées comme dogmatiques autoritaires, si elles n’avaient pas forcément formulé leur théologie, le temps, c’est-à-dire l’Histoire, les respecterait toujours, du moins jusqu’à un certain point. Cependant, il est évident que plus une religion est bien construite, plus elle est parfaite dans ses formulations et plus elle présente de risques de disparaître. Il est arrivé exactement la même chose aux dinosaures, incapables qu’ils furent de s’adapter à la course du temps.


La morale n’a pas besoin d’être religieuse pour être morale.


Face à la rationalité qui progresse, face à la modernité, la résistance croyante se doit de tomber dans les fondamentalismes et les intégrismes. Puisqu’elle ne peut opposer de raisons face à la raison, elle doit faire appel à l’irrationalité, à la foi.
Si nous pouvions résumer ce long cheminement historique, nous devrions affirmer que le fait que les religions, avec leur dieu à leur tête, aient été utiles pour « culturiser » et civiliser l’homme, ne doit pas nous faire oublier que les moteurs culturels et civilisateurs, avec toute leur gloire, appartiennent au passé.
La société nouvelle sera civile ou ne sera pas.


Ainsi, les nouvelles interrogations ne trouvent plus de réponses dans les religions révélées, elles doivent s’en rapporter aux nouvelles hypothèses scientifiques et aux contrôles de leur validité respective.


La science et la pensée moderne ne luttent pas contre dieu, tout simplement, elles se passent de lui.


Tous les états libéraux reconnaissent la liberté de culte, évidemment, mais pas  la liberté de non-croyance. Nous, les athées, nous ne possédons pas de doctrines constituées, ni temples, ni associations, nous n’avons même pas le droit à la reconnaissance juridique ou administrative, et encore moins à des subventions.


La science est nécessaire, même si elle n’est pas suffisante, ce qui explique que la science ne peut pas être un substitut de la religion.


Le doute n’est plus permis : la science s’est substituée aux religions dans le rôle explicatif du monde. Les religions les plus raisonnables le reconnaissent aujourd’hui lorsqu’elles avouent se préoccuper uniquement de l’âme humaine et de ses problèmes. Mais même en faisant ce genre de confession, leurs fondamentalismes essaient de conserver la version intégrale de la révélation, en refusant d’accepter les élagages doctrinaux que leur imposent les avancées de la connaissance scientifique.


Ce livre est édité aux éditions belges Tribord
et est vendu chez Amazon pour 3,80 euros. Qu'on se le dise...


Michel Tournon

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 12:37

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Précision importante : cette dame est une actrice
(surtout connue grâce à sont mari) morte en 1952.

 

Joey brûle... Il s'agit bien d'Eva, plutôt de son surnom.

Film avec Marcello...

(Jeu de mots lamentable à la clé ;-)

 

JoeY, ne cherche pas de midi à quatorze heures !
Il s'agit bien de La Dolce Vita, de Fellini, 1960.

 

L'illustration représente Eva Peron, surnommée "Evita". 

Le rébus représente donc Lidl chez Evita.

(J'avais prévenu que ce serait consternant ;-)

 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 12:04

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Trouver le nom de cette ville, c'est trouver le titre du film.

Une aide : il s'agit de la 3e ville d'Allemagne.

 

Félicitations à JoeY et à Maria (en bal) qui ont trouvé
Munich, de Steven Spielberg, 2006.

 

Munich.jpg

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 11:53

Entre un roman policier et un livre sur l'athéisme, je viens de lire Un Roman français de Frédéric Beigbeder, prix Renaudot 2009.


J'ai moyennement aimé, compte tenu de la barre placée à la hauteur de la récompense reçue. On sait que l'origine de ce livre est consécutive à la garde à vue de plus de 24 h subie par l'auteur parce qu'il s'est fait choper à trois heures du matin, en train de sniffer de la coke sur le capot d'une voiture : le rail associé à la voiture, s'appelle ferroutage, mais chez les flics c'est une infraction entraînant une arrestation.


Cette épisode a profondément marqué Frédo puisqu'il en a accouché d'un roman de 254 pages en Livre de Poche. La garde a vue dans des conditions pénibles a été pour lui l'occasion de rassembler ses souvenirs, du moins une partie d'entre eux puisqu'il lui semble qu'avant 15 ans, la mémoire lui fait défaut.


beg


Beigbeder égrène ses souvenirs, essentiellement familiaux, en alternance avec le récit de sa douloureuse garde à vue. Frédéric est un enfant issu du croisement d'une aristocrate avec un grand bourgeois voyageant sans cesse. La narration permet de décrire avec nostalgie les années 70 (il est né en 1965), les relations difficiles avec son frère aîné, le vécu douloureux du divorce de ses parents, les divers déménagemens et la succession entre périodes fastes et  de vaches maigres, lorsque sa mère se retrouvait seule avec Frédo et Charlot, ses deux lardons.


Tout cela est fort sympathique (les souvenirs d'enfance avec ou sans nostalgie sont toujours attachants) mais pas très original, même si les personnes côtoyées sont notoirement connues dans le monde du shobiz, de la mode, des affaires. Trop de noms sont cités à croire qu'il a recopié par distraction son carnet d'adresses. Malgré tout, on retrouve une certaine profondeur dans les réflexions et les pensées, trop rares à mon goût, qui entrelardent le récit de son enfance et celui de sa garde à vue. 


J'ai fait chauffer Google pour me renseigner sur les fondements du Prix Renaudot, créé en 1925 par des journalistes : en fait, le résultat du Renaudot est annoncé dans la minute qui suit celui du Goncourt, également chez Drouant et compenserait les injustices du Goncourt (pour cette raison, deux noms sont retenus, pour ne pas commettre de doublon). De fait, cette année c'est Virginie Despentes qui l'a obtenu : elle figurait sur la short list du Goncourt dont Houellebecq est sorti vainqueur. 


Le Renaudot est attribué à un roman ou récit de ton et style nouveau. Franchement, je ne suis  pas un spécialiste, mais je n'ai pas trouvé grand  chose de nouveau dans le ton ou le syle plutôt plat, d'ailleurs. J'ai lu ce livre toutefois avec plaisir, presque par voyeurisme car il décrit un milieu et des moeurs qui me sont étrangers, même si j'en connaissais l'existence.

 

Un Roman français se lit comme un roman, il fallait le dire...

 

 

Michel Tournon

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 10:50

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Bonne réponse de Le Glaude : il s'agit en effet du film Lune froide, de Patrick Bouchitey, 1991, dans lequel si j'ai bonne mémoire on assiste à une scène de nécrophilie...


Dans son commentaire, Le Glaude nous rappelle que
Bouchitey joue le rôle du Père Aubergé dans La Vie est un long fleuve tranquille.

 

lune_froide.jpg

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 12:07

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JoeY et Le Glaude ont trouvé Justin de Marseille, de Maurice Tourneur, 1934.

 

(L'illustration représente Justin Bridou sur une vue de Marseille).


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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 14:55

Ce matin, comme d’habitude, j’écoutais France  Inter. Je suis retraité de l’enseignement, je lis Télérama et j’écoute France Inter : je suis un archétype, ce qui est toutefois préférable à un sale type.


Or donc, j’entendis un commentaire à propos de l’arrivée de la Route du Rhum par un journaleux et icelui d’affirmer  qu’une telle victoire « faisait rêver ». J’ai entendu cette expression à plusieurs reprises à propos de victoires sportives ou en général de certains sports : selon les spécialistes, le football est un sport répandu et populaire parce qu’il « fait rêver ».


Et là je pose la question : à quel genre de rêve fait-on allusion ? En quoi la victoire d’un gogneux sur un rafiot bourré d’électronique fait il rêver ? À quoi une équipe de foot gagnante peut-elle faire rêver ? Parce que l’on s’identifie au navigateur, aux footballeurs et d’une manière générale à tous les gagnants, les héros, lépreux chevaliers ? Si c’est le cas, il me semble que c’est une attitude puérile réservée à un âge situé en amont de la préadolescence.


Je pense que tout le monde rêve, le rêve est peut être le moteur de la plupart de ceux qui se fixent des objectifs réalisables et non utopiques, qui deviendront réalités une fois atteints ; à chacun d’en imaginer le contenu : beaucoup d’argent, une belle maison, une bonne santé, Sophie Marceau…


Mais se dire :" quand je serai grand, je serai Franck Cammas", même si on porte des slips Petit Bateau, est parfaitement ridicule, à moins que le rêve concernant cette Route du Rhum se rapporte au ponch, et là je dis ok, vous rajoutez deux glaçons. Rêver d’être Zidane est tout aussi ridicule : il vaut mieux rêver d’être sa femme puisqu’elle possède le beur et l’argent du beur.

 

RouteRhum


À chacun ses rêves, mais les journaleux sus évoqués sont à côté de la plaque à moins que leurs propos s’inscrivent dans le registre Panem et circences : quand on parle de ce genre de rêve, on ne parle pas d’autre chose.


De toutes les façons, le meilleur moyen de réaliser ses rêves, c’est de se réveiller.
 

 Michel Tournon 


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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 14:29

 

 

Est-ce que Théodore Monod écoutait la musique en stéréo ?


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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 12:37

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Joey a trouvé : le titre à trouver est Ivan le Terrible, de Sergueï M. Eisenstein, dont il existe deux versions : 1944 et 1958. J'imagine que cette seconde version est une restauration ou quelque chose comme ça puisque Eisenstein est mort en 1948.

 

Comme dans Alexandre Nevski, la musique est de Prokoviev et l'acteur principal est le magnifique Nicolaï Tcherkassov, qu'à côté Clooney devrait se contenter de vendre du café!

 

(Il vend  [sous-marin] le Terrible)

 

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