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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 08:47

Blogonautes, Blogonautesses,

     Depuis plus de six mois vous connaissez maintenant Soeur Agnès et ses célèbres Dictons du Jour. Ce matin même, au petit-déjeuner, alors que je trempais quelques hosties, beurré, dans ma Bénédictine, elle est venue me présenter sa nièce, en me disant qu'elle aussi compilait les dictons.
     Après m'être studieusement penché sur la question, j'ai décidé, d'un commun accord avec moi-même, delui laisser tenter sa chance sur Sororimmonde dans :

Les dictons de la nièce à Soeur Agnès

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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 08:32
Voici un poème que Victor Hugo a écrit un 7 juin :

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.

ODES ET BALLADES

LIVRE CINQUIEME - 1819-1828

ODE VINGT-QUATRIEME

PLUIE D'ETE


L'aubépine et l'églantin,
Et le thym
L'oeillet, le lys et les roses,
En cette belle saison,
A foison
Montrent leurs robes écloses.

Le gentil rossignolet,
Doucelet,
Découpe, dessous l'ombrage
Mille fredons babillards,
Frétillards
Aux doux sons de son ramage.

REMI BELLEAU.

Que la soirée est fraîche et douce !
Oh ! viens ! il a plu ce matin ;
Les humides tapis de mousse
Verdissent tes pieds de satin,
L'oiseau vole sous les feuillées,
Secouant ses ailes mouillées ;
Pauvre oiseau que le ciel bénit !
Il écoute le vent bruire,
Chante, et voit des gouttes d'eau luire,
Comme des perles, dans son nid.

La pluie a versé ses ondées ;
Le ciel reprend son bleu changeant ;
Les terres luisent fécondées
Comme sous un réseau d'argent.
Le petit ruisseau de la plaine,
Pour une heure enflé, roule et traîne
Brins d'herbe, lézards endormis,
Court, et, précipitant son onde
Du haut d un caillou qu'il inonde,
Fait des Niagaras aux fourmis.

Tourbillonnant dans ce déluge,
Des insectes, sans avirons,
Voguent pressés, frêle refuge !
Sur des ailes de moucherons ;
D'autres pendent, comme à des îles,
A des feuilles, errants asiles ;
Heureux, dans leur adversité,
Si, perçant les flots de sa cime,
Une paille au bord de l'abîme
Retient leur flottante cité !

Les courants ont lavé le sable ;
Au soleil montent les vapeurs,
Et l'horizon insaisissable
Tremble et fuit sous leurs plis trompeurs.
On voit seulement sous leurs voiles,
Comme d'incertaines étoiles,
Des points lumineux scintiller,
Et les monts, de la brume enfuie,
Sortir, et, ruisselants de pluie,
Les toits d'ardoise étinceler.

Viens errer dans la plaine humide.
A cette heure nous serons seuls.
Mets sur mon bras ton bras timide ;
Viens, nous prendrons par les tilleuls.
Le soleil rougissant décline ;
Avant de quitter la colline,
Tourne un moment tes yeux pour voir,
Avec ses palais, ses chaumières,
Rayonnants des mêmes lumières
La ville d'or sur le ciel noir.

Oh ! vois voltiger les fumées
Sur les toits de brouillards baignés !
Là, sont des épouses aimées,
Là, des coeurs doux et résignés.
La vie, hélas ! dont on s'ennuie,
C'est le soleil après la pluie...
Le voilà qui baisse toujours !
De la ville, que ses feux noient,
Toutes les fenêtres flamboient
Comme des yeux au front des tours.

L'arc-en-ciel ! l'arc-en-ciel ! Regarde.
Comme il s'arrondit pur dans l'air !
Quel trésor le Dieu bon nous garde
Après le tonnerre et l'éclair !
Que de fois, sphères éternelles,
Mon âme a demandé ses ailes,
Implorant quelque Ithuriel,
Hélas ! pour savoir à quel monde
Mène cette courbe profonde
Arche immense d'un pont du ciel !

Victor Hugo - 7 juin 1828

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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 08:12

A la Saint Gilbert,
reste agile, Bébert !

 

-.-.-

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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 07:56

Date: mercredi 7 juin 2006 8:56
De: Ze Bath Leurre
Objet: Se Réveiller la tête dans le C... onjugaison

-
Je me réveille,
tu verrais ma tronche !
il fait déjà jour
quoi ? nous vieillissons tous !
vous ne croyez pas ?
ils préfèrent se taire !


Ze Bath Leurre
> vieux motard !

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 23:12

De : Ze Bath Leurre
Date : Mercredi 7. Juin 2006  0:12
Objet : dico zavatarsien


Cher's Zav's
les zactivités de la Zavatacadémie reprennent :

BABY-SiSTER
= jeune fille de corvée de petit frère, quand les parents sont sortis.


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

CHEVEUX DE FRISE
= bigoudis spéciaux que la femme utilise comme alternative à la
sempiternelle migraine, pour repousser les assauts de son mari. syn : tue-l'amour


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

DANGHEUREUX
= qui constitue un risque de bonheur. ex : il a un visage dangheureux


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

ENCINTRE
= se dit d'une femme en état de mise au placard. ex : je suis
tranquille, ma femme est encintre


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

FAGOTH
= mode vestimentaire qui consiste à s'attifer dans un style mi-
fashion mi-gothique. ex : être sapé comme un fagoth.


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

GRECO-LAPIN, INE
= relatif à un comportement homosexuel excessivement réitéré. ex :
des moeurs gréco-lapines, les langues gréco-lapines


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

HARENGUER
= engueuler autrui (en particulier les oiseaux d'eau douce) comme du
poisson pourri. ex : harenguer la foulque.


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

MAILLONNETTE
= petite étoffe très légère dont se dévêtent les fort jolies filles
l'été sur les plages. D'où l'expression "maillonnette au canon !"


+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+

Ze Bath Leurre
> maître qu'a pas l'eau !

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 08:26
N'ayant pas trouvé de poème écrit par Victor Hugo un 6 juin, je vous propose
celui-ci écrit en juin 1839 :

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.

LES CONTEMPLATIONS

LIVRE DEUXIEME - L'ÂME EN FLEUR

XVII - SOUS LES ARBRES

Ils marchaient à côté l'un de l'autre ; des danses
Troublaient le bois joyeux ; ils marchaient, s'arrêtaient,
Parlaient, s'interrompaient, et, pendant les silences,
Leurs bouches se taisaient, leurs âmes chuchotaient.

Ils songeaient ; ces deux coeurs, que le mystère écoute,
Sur la création au sourire innocent
Penchés, et s'y versant dans l'ombre goutte à goutte,
Disaient à chaque fleur quelque chose en passant.

Elle sait tous les noms des fleurs qu'en sa corbeille
Mai nous rapporte avec la joie et les beaux jours ;
Elle les lui nommait comme eût fait une abeille,
Puis elle reprenait : -- Parlons de nos amours.

Je suis en haut, je suis en bas, lui disait-elle,
Et je veille sur vous, d'en bas comme d'en haut. --
Il demandait comment chaque plante s'appelle,
Se faisant expliquer le printemps mot à mot.

Ô champs ! il savourait ces fleurs et cette femme.
Ô bois ! ô prés ! nature où tout s'absorbe en un,
Le parfum de la fleur est votre petite âme,
Et l'âme de la femme est votre grand parfum.

La nuit tombait ; au tronc d'un chêne, noir pilastre,
Il s'adossait, pensif ; elle disait : -- Voyez
Ma prière toujours dans vos cieux comme un astre,
Et mon amour toujours comme un chien à tes pieds.

Victor Hugo - Juin 1839

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 08:08

A la Saint Norbert,
perds pas l' Nord, Bébert !

 

-.-.-

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 08:13
N'ayant pas de poème de Victor Hugo écrit un 5 juin, je vous propose
celui-ci, écrit en juin 1831 ( sans mention du jour ) :

+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+..+.+

LES CONTEMPLATIONS

LIVRE PREMIER - AURORE

- II -


Le poëte s'en va dans les champs ; il admire
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons mêmes éclipseraient les queues,
L'es petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
-- Tiens! c'est notre amoureux qui passent ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillées et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur :

Victor Hugo - Les Roches, juin 1831

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 08:05

A la Saint Igor,
même Titi est gore !

 

-.-.-

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 07:49

Dans le Rhône à la Pentecôte ?
Descend-toi une petite Côtes !

 

-.-.-

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