A la Sainte Ella,
réponds donc présent !
-.-.-
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De : Ze Bath Leurre
Date : 31 Jan 2006 19:28
Objet : prêt-à-rimer - CAREME, "le chat et le soleil"
l'original :
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"Le Chat et le Soleil", de Maurice Carême
(qu'on peut lire ici : http://sororimmonde.over-blog.com/article-1705557.html)
le prêt-à-rimer :
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J'avais, ouverts, les yeux,
une poussière entra.
J'eus beau cligner des yeux,
la poussière y resta.
Et depuis, tous les soirs
la douleur se réveille ;
j'ai des lunettes noires,
mêm' quand y'a pas d'soleil !
Ze Bath Leurre
> ô sole mio !
- Tu vois ces gens-là, j'aimerais bien travailler pour eux.
- Quel genre de boulot ?
- Fossoyeur !
(Almanach Vermot 1998, p.117)
.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.
Hilary Zygomat
> ha ha ha !!!
A la Sainte Marcelle,
un p'tit marc et, hop ! en selle !
-.-.-
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-.-.-
Victor Hugo datait souvent ses poèmes. Il en a écrit tellement qu'on en trouve à toutes les dates de l'année :
Voici la troisième partie d'un long poème que Victor Hugo écrivit du 29
janvier au 2 février (1818) ; il avait alors 16 ans
(la première partie se trouve là : http://sororimmonde.over-blog.com/article-1738055.html )
(la deuxième partie se trouve là : http://sororimmonde.over-blog.com/article-1738198.html )
OCEAN
VERS DE JEUNESSE
LA MORT DE LOUIS XVII
(suite)
.........................................................................
Parmi tant d'insensés s'il est un sage encore,
S'il existe un mortel que guide et que décore
L'éclat de la vertu ;
Peuples, obéissez à d'autres qu'à vous-mêmes,
Que le Juste paraisse, et des honneurs suprêmes
Qu'il marche revêtu.
Terre, dois à tes rois ton bonheur et ta gloire ;
Respecte leur puissance et chéris leur mémoire ;
Tes devoirs sont leurs droits :
Je veux que sur leurs fronts ma majesté rayonne,
O terre, et souviens-toi que Dieu qui les couronne
Peut seul frapper les rois. "
Il se tut : à sa voix tous les humains frémirent ;
Ils suivirent ces lois qu'en leurs coeurs affermirent
Cent siècles révolus ;
Si des peuples ingrats ont osé s'y soustraire
L'Eternel les marqua du doigt de sa colère ;
Ces peuples ne sont plus.
As-tu donc oublié ces funestes exemples,
France ? Des cris de mort font trembler de tes temples
Les portiques brûlants ;
Sur l'infâme échafaud le sang des rois ruisselle,
France ; et c'est dans tes flancs que ton glaive étincelle
Pour déchirer tes flancs.
Lassé de tant d'horreurs, lassé de nos souffrances,
Le Très-Haut envoya l'ange de ses vengeances
Vers nos tristes climats ;
L'ange apparut : ses mains de sang étaient trempées,
A ses pieds résonnait de chaînes et d'épées
Un formidable amas.
L'ange agita trois fois son armure terrible,
Alors, du haut des cieux, la trompette invisible
Lui répondit trois fois :
Dans Saint-Denis désert les profanes tremblèrent,
Et les marbres brisés à grand bruit s'ébranlèrent
Sur les restes des rois.
" Est-il un Dieu ? réponds, peuple aveugle et farouche,
Cria-t-il, l'entends-tu qui parle par ma bouche ?
Mon bras va le venger ;
Mortels, vous bravez Dieu qui dévore les âges,
Ah ! s'il n'existait pas, ses plus frêles ouvrages
Pourraient-ils l'outrager ?
O France, ses arrêts ont fui ta mémoire ;
Le meurtre d'un Louis a flétri ton histoire,
Ce siècle en est souillé :
Chaque jour la vertu sous ta hache succombe,
Et pâle, à des français recommandant sa tombe,
Henri s'est réveillé.
Mais sous ce vieux donjon, parmi ces vastes ombres,
Quel est ce bel enfant, fixant ses regards sombres
Sur d'horribles barreaux ?
Jeune, et déjà courbé sous le poids de la vie,
Il pleure un père, il pleure une mère ravie,
Qu'il demande aux bourreaux.
..........................................................................
(à suivre)
Victor Hugo datait souvent ses poèmes. Il en a écrit tellement qu'on en trouve à toutes les dates de l'année :
Voici la deuxième partie d'un long poème que Victor Hugo écrivit du 29
janvier au 2 février (1818) ; il avait alors 16 ans
(la première partie se trouve là : http://sororimmonde.over-blog.com/article-1738055.html )
OCEAN
VERS DE JEUNESSE
LA MORT DE LOUIS XVII
(suite)
.........................................................................
Alors se réveilla le monarque des mondes ;
Sa face étincela, sous leurs voûtes profondes,
Comme un soleil ardent ;
L'Eternel va parler : le monde est dans l'attente.
Le vent retient son aile, et la foudre éclatante
Roule et meurt en grondant.
" Voulez-vous donc, mortels, vous qu'un souffle a fait naître,
Vous qu'un souffle à l'instant peut faire disparaître,
Provoquer mon courroux ?
Des fureurs de Caïn votre race est complice,
Oui, vous pouvez trembler : car l'oeil de ma Justice
A veillé parmi vous.
..........................................................................
(à suivre)
A la Sainte Martine,
oins ta voûte palatine.
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