Ici repose un menuisier,
entre quatre planches clouées,
après qu'il a passé
toute sa vie à en scier.
( Ze Bath Leurre - zavatarchive 10527 - 12 février 2004 )
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Ici repose un menuisier,
entre quatre planches clouées,
après qu'il a passé
toute sa vie à en scier.
( Ze Bath Leurre - zavatarchive 10527 - 12 février 2004 )
Julien et Étienne revenaient d'une fête
En jouant à cache-cache ; soudain, Julien s'arrête :
Il a vraiment trop bu, complétement pompette.
Julien n'est pas très clair, le jeu est difficile,
Alors que Julien cherche, Étienne rôde, agile.
Michel Tournon
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note liminaire :
ZIL = Zone d'Intervention Localisée.
Le "ZIL" désigne, dans le monde des instituteurs et des professeurs des écoles, un remplaçant affecté sur un poste dont la zone d'intervention localisée se borne à une circonscription (une ou deux communes en Région Parisienne).
On appelle ces remplaçants des "zil" ou quelquefois des "ziliens".
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Ici, Valérie DOULMANS, jeune institutrice, nous raconte son premier contact avec la profession et la grande famille de l'Education Nationale :
" Je venais de sortir de l'IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres), et je m'apprêtais à rejoindre mon premier poste.
J'avais obtenu un poste de remplaçante "ZIL". Tout le monde me disait que j'avais une chance inouïe, car les postes de remplaçant, paraît-il, sont de bonnes planques à condition de n'être pas trop souvent sollicité et de faire des remplacements courts. Je ne comprenais pas trop ce genre de raisonnement, mais je me suis rendu compte par la suite que ces postes étaient très convoités par les anciens, ceux qui ont quelques années d'usure (euh... d'expérience !) et qui ont enfin assez de points au barème pour rafler les places.
Moi, je ne l'avais pas spécialement choisi. Je ne sais par quel hasard il n'avait pas encore été pourvu à la rentrée... toujours est-il que, mise à la disposition d'un IEN de circonscription, j'avais été collée là !
De plus, je ne cherchais pas de planque, au contraire ! Forte de mes convictions, formée par l'IUFM comme une véritable combattante de la pédagogie, remontée à bloc par un mois d'août consacré à cette première rentrée (lectures et analyses des programmes, assimilation des circulaires importantes, préparations et progressions blindées jusqu'à la Toussaint, pour n'importe quel niveau...), j'étais prête à donner ma mesure.
J'habitais loin, car j'attendais de connaître mon affectation pour déménager. Le jour de la pré-rentrée, j'étais partie très tôt pour être sûre de ne pas arriver en retard. Mais ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'un accident sur l'autoroute bloquerait la circulation. J'étais angoissée à l'idée de ne pas être à l'heure. Alors je me suis arrêtée sur une aire de stationnement pour téléphoner avec mon téléphone portable à l'école.
Le directeur avait été vraiment très sympa. Il avait compris la situation et m'avait dit aussitôt, pour me mettre à l'aise : "Ne t'inquiète pas, arrive dès que tu peux... et surtout sois prudente !"
Je l'adorais ce directeur : super humain, assez paternaliste, ce qui me convenait en tant que débutante, en plus un vrai "pédago-militant", connaissant Freinet par coeur, délégué MGEN et impliqué au quotidien dans le Syndicat, sans que ça l'empêche de s'occuper de l'aide aux devoirs le soir et le mercredi. Bref, un gars en or !
Quand je suis arrivée à l'école, le conseil des maîtres de pré-rentrée était déjà commencé depuis une bonne demie-heure. La gardienne m'a montré le chemin. J'ai frappé à la porte de la salle des maîtres. Tous les yeux se sont tournés vers moi. J'étais plutôt intimidée, et ça devait se voir.
Et là, Claude (c'était le prénom du directeur) a été magnifique. Pour me mettre à l'aise et d'emblée dans le bain, il a eu cette formule d'accueil que jamais je n'oublierai :
" Ahhh ! Bienvenue à la ZIL ! "
... Et c'est ainsi que j'ai fait mon entrée dans la Grande Maison ! "
Valérie DOULMANS
( encore toute bouleversée )
+.+.+.+.+.+.+.+.+.+.+
Ze Bath Leurre
> l'art ou cochon ?
Un film relief tout en 3 dés :
421, l'enfer du jeu !
de Peter Hyams.
M.T.
Il est des jours chagrins maussades sans mystère
Dont les heures figées sur l'horloge imbécile
Epandent leur tristesse en rêveries amères
En langueurs affligeantes en pensées inutiles
Dont chaque instant qui passe est un instant futile
Il est des jours absents où même la colère
N'a le dédain qui sied à son allure austère
Où le tissu du temps obstinément s'effile
Il est des jours entiers que l'on passe en silence
L'esprit vautré avec totale indifférence
Dans l'espoir d'un hypothétique lendemain
Des jours capitonnés de nuages de brume
Où l'alcool que l'on boit les pipes que l'on fume
Ont le goût de la mort et l'odeur de l'airain.
(1983)
( Ze Bath Leurre - zavatarchive 816 - 7 septembre 2001 )
+.+.+.+.+.+.+.+.+
Ze Bath Leurre
> oops... sorry !
- - -
La belle pouliche,
robe éclatante et... chapeau !
- Grand Prix d'Amérique.
+.+.+.+.+.+.+.+.+
Ze Bath Leurre
> queue n'hennit !
Trois petits cochons,
un grand méchant loup cruel...
Plouf ! dans la marmite !
+.+.+.+.+.+.+.+.+
Ze Bath Leurre
> prom'nons nous dans les bois... !
Effectivement, les carottes sont tweets !